Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Deux petits films de propagande pour montrer chacun ce qui a été réalisé en faveur de la bicyclette, afin d’inspirer notre chère Agglo qui affiche beaucoup d’ambitions démesurées en matière de politique cyclable.
À force de rouler plus haut que son guidon, on finit par avoir de la graisse dans les pignons.
Bordeaux en premier avec un film étrange dans lequel ce sont des acteurs qui pédalent – cela se voit pour la mère et la fille –, ils ne parlent pas. Le film montre différents aspect de la vie qui peuvent être réalisés à vélo, du lever au coucher.
Il nous raconte une petite histoire et présente les infrastructures liées à l’arrivée du tramway par exemple.
11 minutes de carte postale dans une agglomération où tout va bien, avec des images « boite-à-chocolat », un film pas désagréable mais peu enthousiasment.
Second film, lui aussi dans une ville de droite, Lille.
Ici ce sont des personnes véritables qui « témoignent ». Un film de vélo conçu comme un cycle, il débute par une personne très âgée qui tourne autour de la place Vauban pour se terminer par les premiers tours de roues d’un gamin.
Le but est le même que précédemment, montrer que toute la ville appartient au vélo pour qui veut y mettre du sien. Les situations sont variées, les témoignages plus ou moins guidés par le commanditaire – cela se voit sur les focus « trajet » e/o le passage avec les policiers à vélo dans une rue qui a l’air assez mal fichue de regarder les arrière-plans de cette séquence – qui là aussi a décidé de verdir son image « à pas cher ».
Le film de par cette série de témoignages est plus vivant et surtout permet à chacun-e de s’identifier à une situation.
Bon, comme il faut aider nos décideurs, un reportage de Radio Canada :
Copenhague – le paradis du vélo
Per ‘queu bilhet, i a un cosin dins la linga occitana, dins sa roba lemosina, aquí
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