Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
À proximité immédiate d’une ville.
Situé au-delà des banlieues ou des périphéries immédiates d’une ville centre de l’agglomération, l’espace péri-urbain constitue un espace d’urbanisation nouvelle par lotissements et constructions individuelles, prenant parfois la forme de mitage (éparpillement de constructions dans la campagne). Il peut conserver une forte proportion de paysages ruraux, mais reste polarisé par la ville, par ses infrastructures, son habitat et le mode de vie de ses résidents. Cet espace est essentiellement consacré à l’habitat individuel. Le phénomène péri-urbain est significatif de l’évolution de la ville occidentale qui tend à l’étalement et à la spécialisation des territoires urbains. […].
Une définition qui a manquée à l’atelier, en guise d’introduction aux travaux. Je donne une liste de documents « de référence » en fin d’article, à destination des personnes de la mégalopole en devenir, de ses élu-e-s comme ses technicien-ne-s, à destination des personnes qui vont dans ce genre de réunion pour acquérir des outils.
Je ne vais pas le cacher plus longtemps, j’ai passé une bonne soirée. Pas non plus la super-fête mais je m’attendais à un quelques chose de plus « encadré ». Voilà c’est dit. Bien sur que je ne suis pas dupe sur « ce qu’il va en sortir », en texte et en physique. Il y a un cycliste qui a participé à l’aménagement du Fbg St Jean, dans le cadre d’une association officielle, plus de 200 heures de réunion pour RIEN, sauf trois bacs à fleur*.
Mais, il y avait une proposition de rencontre et je ne regrette pas d’y être allé. Je pense également que « les gens de l’Agglo » attendaient les vélorutionnaires, imaginaient que nous allions leur pourrir la réunion, mais nous savons nous tenir.
Des petits ateliers avec un canevas à remplir, suivant les réflexions du groupe : « Pourquoi vivre dans le péri-urbain ? » « Pourquoi pas ? » « Quoi changer ? » « Utilisez-vous tel ou tel service de l’Agglo ». Franchement, je n’ai pas détesté la forme.
Dans mon groupe, il y avait un retraité de Fleury, qui fait TOUT à vélo, MÊME LES GROSSES COURSES. Il nous a expliqué aimé vivre comme cela, par économie, un peu par nécessité, un peu par écologie. Son épouse, à pied ou à vélo fait les petites courses, lui les grosses, et ce dans un supermarché de l’Agglo, avec une remorque qui ne passe pas entre l’égout et l’étron en ciment. Parfois ils ont besoin du bus e/o du tramway pour aller à certains rendez-vous, et, c’est là qu’ils ressentent des manques avec des arrêts éloignés de l’endroit voulu. Il ne connaît pas le service de bus à la demande, et comme il est non-équipé d’un mobile, tout ce qui est de l’ordre du ouize-fun-openmindly lui est étranger.
Il y avait un navetteur qui a surpris le représentant de l’Agglo en lui disant que 15min de vélo à Orléans sont plus dangereuses que 25min à Paris, à cause du manque d’homogénéité du réseau. Il prend peu le bus dans l’Agglo, car possède un bon vélo, entretenu et pliable, oui, c’est un membre de la communauté Brompton© (>fr) et ne lui dites pas qu’avec son bonnet, il ressemble à un lutin à roulette (du père noël) !
La troisième personne était de Fleury également. Vivre dans un « semi-péri-urbain » a été l’occasion de laisser une auto. Il se déplace beaucoup à pied, la voiture est pour son épouse, il prend parfois son vélo, souvent il utilise le vélo+ et il utilise encore sa voiture pour les courses.
« Meitat-pòrc ! Meitat-chin, jamai aürós ‘quilhs lemosins ». Repéré, j’ai été soumis à la question sur le « mékesquivapa-avekelapli », et j’y reviendrai dans un autre billet, car vraiment, c’est du n’importe quoi parfois.
La rencontre était entrecoupé de scénette d’impro, pourquoi pas. Des friandises issues de l’Open-agrifood si cher aux fauxcialistes (>fr) étaient servies :
Je vous épargne les déclarations de la ministresse de la verditude sur le vélo où le site de la mairie de St jean de Braye pour vous donner le lien vers le cyber-cahier de Thierry S. « nous ne vivons pas dans le même monde (>fr) ».
Dans la soirée ont émergées les idées de :
Un porte parole du groupe devait s’exprimer en moins d’une minute sur son atelier.
Les choses que je n’ai pas dites par respect de la logique du groupe (e/o auxquelles je n’ai pas songées « en atelier » ) :
Il manque une culture cycliste aux « gens de l’Agglo » :
Lire fait mal à la tête, surtout avec le wifi partout, la connectivitude généralisée, donc des chercheurs et chercheuses digèrent leurs œuvres.
Étrangement, personne n’a parlé, en bien, des téléphériques, je ne sais pas pourquoi ? Peut-être n’est-ce une priorité pour personne ! Peut-être n’est-ce en rien un quelque chose de populaire mais seulement un caprice de président !
*La ville souffre de ses dirigeants. L’ancien maire, aujourd’hui à la maison de retraite du Luxembourg, faisait du vélo mais « en Grèce » pour pallier ses manques en aménagementitude dans la ville dont il était un élu ; il ne comprenait rien de rien aux problèmes de circulation. Après le petit notable fauxcialiste, la ville s’est choisi un baron de la droite officielle cette fois-ci. Motard avec son ami Fion-Fion du circuit des 24h00 du Mans, il n’y a eu que le strict respect des obligations légales. Le nouveau est anti secteur piétonnier (faites des recherches dans les archives de la Rep’ – indice : quartier des halles), anti vélo, la rumeur d’Orléans (>fr-wkpd) dit même qu’il y quelques années, le jour où le stationnement avait été interdit aux abords des écoles, il avait été le seul à déposer son gamin au lycée, en bagnole…
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Un second pictogramme quitte la ville. Une épidémie naissante ?
Merci pour ce retour détaillé.
Qu’entends-tu par « de véritables « appels cyclistes » » ?
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Bonjour,
ou bien un bouton « cyclistes appuyez pour passer » qui ne soit pas un leurre. Il y en a un qui fonctionne bvd V. Hugo en direction de la gare de l’Agglo.
ou bien, le système qui existe en Europe du nord, qui détecte le cycliste à l’approche d’une intersection et change l’ordre des feux pour lui facilité le passage (oui je rêve).
JP
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