Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Avant la réunion avec l’Agglo (>fr), j’ai testé le nouvel équipement, que j’avais critiqué sans savoir, bin, maintenant, je sais : « c’est 150m de merde ».
Bien sur, isolés ces 150m ne sont pas dangereux « en eux-même » mais reliés au néant environnant, le crochet représente presque dans l’ordre des photos : un micro trottoir, des plaques d’égouts, deux traversées pour l’écoulement des eaux pluviales, un piéton — il n’est pas fixe, bien sur — et une sortie qui va vite virer au grand n’importe quoi car il est peu probable que les trafiquants de drogues e/o évadés fiscaux respectent en si bon chemin la sortie du machin, surtout avec le panneau « fin du rien du tout d’obligatoire et ta sœur en string ». Sérieusement, supprimer un équipement cyclable, critiquable en soi, pour aimanter une dizaine de bagnoles « de sportif », si c’est pas du foutage de gueule.
De plus, ce qui ne se fait pas voir ici, c’est le rétrécissement de la bande peinte en face, celle aux dix plaques d’égout, celle qui par temps de pluie vire au lac… Enfin, on voit où sont les priorités dans la ville des 400km de choses cyclables dont 5000 ont été forgés par Jehanne.
Au retour, sur un trottoir déguisé en piste cyclable par la pose d’un panneau « illégal » en milieu urbain :
En même temps, des voitures sur un trottoir, à Orléans, quoi de plus normal.
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