Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Pour changer des billets critiques qui disent du mal pour une vétille, afin de poser une pierre solide dans l’édification d’une politique cyclable digne de la mégalopole, je me propose de faire une synthèse de « Mikael Colville-Andersen » a dit. Attention, je ne parle pas un traître mot d’anglais, il y a donc quelques arrangements avec la vérité.
Ainsi, lorsque la mégalopole sera enfin dans le top100, puis dans le top10 des villes cyclables de la galaxie, je sourirai au guidon de mon vélo en me disant que peut-être, j’y suis pour quelque chose.
Avoir une vue d’ensemble est important pour comprendre le phénomène car beaucoup de villes se trouvent asphyxiées par la voiture. Il y a beaucoup d’erreur qui ont été faites dans le schéma de déplacement des automobiles. Notamment celle d’avoir fait passer la voiture en premier et, ensuite, reléguer les « autres usagers » en périphérie.
Le point de vue défendu pour augmenter la pratique cycliste a été de modeler la ville avec des espaces de sécurité, de cyclabilité, pour chacun en son temps.
À Copenhagenize la lumière est faite sur les déplacements à vélo, sur comment ils sont organisés dans les détails pour rendre le territoire amical aux cyclistes.
Une vue d’ensemble permet de voir les manquements dans l’homogénéisation du réseau en fonction de l’endroit.
1 – vous n’avez pas d’infrastructure et, à une vitesse modérée, les cyclistes sont dans le flux de la circulation.
2 – vous avez des voies à double-sens de circulation, voir mixtes piétons-vélos, séparées de la chaussée motorisée.
3 – la bande peinte d’une manière distincte sur la chaussée.
4 – la piste cyclable protégée.
L’infrastructure quand elle existe doit être facile à trouver, logique, reconnaissable même du départ à l’arrivée d’un trajet en train.
Cette homogénéité est importante à mettre en œuvre pour le confort des cyclistes, et certaines de ses composantes comme les appels vélos sont autant de témoins de la prise en considération que le vélo est un moyen de déplacement à part entière.
À Copenhague, prendre son vélo pour aller à l’épicerie, à l’école, au spectacle, pour aller travailler doit être une expérience plaisante. Le vélo est le moyen le plus rapide pour traverser une ville à condition que l’infrastructure lui dise « bienvenue ». L’infrastructure appelle la pratique de la bicyclette.
Même si nous voyons le résultat d’années de travail et de planification, de bonnes ingénieuses, de bons techniciens peuvent faire un travail exemplaire en moins de 10 ans, en s’inspirant et en pensant en priorité au transport par vélo.
Pour les non initiés, dire peut-être qui est Mikael Colville-Andersen ? https://en.wikipedia.org/wiki/Mikael_Colville-Andersen
🙂
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But it’s available only in English ?
Sed estas ekskluzive angla lingvo ?
Mais il n’y a pas de version dans la langue de Rabelais ?
Paubre, qu’es màs dins la linga daus anglès ?
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Pas encore mais je vais tâcher de traduire l’article en français demain. A tout le moins une partie…
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Traduction minimaliste : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikael_Colville-Andersen
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