Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
La Rep’ du jour du printemps ouvrait un dossier « vélo » sous le titre « l’irrésistible ascension du vélo dans l’agglo ». Tranquille, il n’est pas question de monter une côte ; contrairement à la terre, l’agglo d’Orléans est plate, c’est la raison pour laquelle un téléphérique va être construit à Fleury.
Les agents n’ont plus qu’à se les approprier. « Jusqu’alors, ils se déplaçaient à pied ou en voiture, explique Christian Dumas. Ils parcourront environ un kilomètre par déplacement. » La police municipale a même été sollicitée. « Elle va réfléchir aux itinéraires les plus sûrs pour rejoindre les sites. »
La première partie du dossier était consacrée à la « chaîne de service » promue par la mégalopole. Pas grand-chose à dire, il va y avoir d’avantage de vélo nucléaire — l’enfumage sémantique parle d’une batterie à clipser — en septembre, et une prime pour faire comme la ministresse de la verditude (>fr-ministère), l’article ne dit rien sur le prix du nouvel équipement.
Il y a même un essai du système de vélo libre service (VLS). A priori c’est « fun » si vous êtes « open mindly », mais le « on » de l’essai est surpris du poids°, les petites natures peuvent pourtant économiser ainsi un abonnement en salle de gym. De plus, même si la photo d’illustration est prise des quais de Loire, le « on » a trouvé des côtes dans le parcours, mais où ? Il y en a bien une sur la piste du pont Thinat, mais ces vélos sont équipés d’un dérailleur, non ? Et autant le dire encore une fois, l’agglo est plate (>fr-site de l’agglo).
Par contre l’article ne parle pas du coût annuel d’un vélo+© ?
Allez, je donne la réponse, le VLS orléanais coûte 2 250 €00 (chiffre 2015) contre 400 €00 à Strasbourg, vous avez dit « gestion en bon père de famille » ?
De plus, puisque le chef de la mégalopole était interrogé, pourquoi il n’y a pas SA réponse au classement de la cité johannique à la 17ème place des villes cyclistes ? Si loin de la seconde place revendiquée !
Le reste de cette partie est composé de 3 lignes pour dire que l’appliquette existe « pour sélectionner le meilleur itinéraire ». Heu comment dire, il n’y a pas d’itinéraire clairement définis, donc il apparaît difficile de faire un choix dans le rien, non ? Il se parle également de la station de la gare d’Orléans — l’endroit dont vous ne pouvez pas ressortir vivant (mais en passant devant la cage, la ménagère de 80 ans se dit ainsi qu’ils font des choses pour les jeunes) — et du port du casque obligatoire.
Cette mesure anti-cycliste prise par la gour[censuré] est votée, mais quelques avis éclairants auraient mis en lumière les raisons qui font que le port du casque doit-être laissé au libre choix du cycliste ; ceci est dit maintenant, car avec le même niveau d’incompétence que l’équipe en place, les prochains achèveront le gâchis.
La seconde partie du dossier commence par ce mensonge des 428 km. Non, non et non ! Un mensonge 1000 fois répété devient une vérité, UNIQUEMENT dans les dictatures ! Il y a des choses qui ont été faites, un peu, pas beaucoup, pas d’une très bonne qualité, mais il n’y a pas « 428 km de réseau cyclable ».
[§ m-à-j du 28 mars] Cette seconde partie du dossier, plus critique, parle de la merde rue Riobé (>fr-traquenard sur le boulevard), un endroit où le journaliste circule au quotidien avec son vélo. L’article ne dit rien sur le panneau B22a rond resté à son ancienne place — alors que la signalétique dans l’Union Européenne, sauf erreur de ma pomme, doit se trouver à droite du lecteur-conducteur selon le sens de circulation — rien du placard de propagande derrière laquelle se cache sournoisement les piétons, sans oublier la réalisation de la chose avec des jonctions qui ne sont pas plates — les travaux seront faits en 3056 — à l’entrée et à la sortie de ce qui est finalement un trottoir. [fin du § modifié]
Il est fait mention d’une liaison « rue de Montaran », à Saran (>fr-site de la ville), c’est audacieux de la part du président de l’agglo de parler du rien, car il n’y a rien en l’état, sauf un trottoir. Peut-être sont-ce des travaux à venir, ou alors une confusion avec la rue de la Tuilerie où la piste démarre à gauche, elle se poursuit en travaux centristes pour l’instant et rattrapera à droite au rond-point la partie réalisée en 2016 et ensuite repasse à gauche pour aller à la caserne de Chanteau. En résumé, un coup à gauche, un coup à droite, un coup sur le trottoir, puis rien. Nihil nove sub sole !
Il est fait mention à Saran de la rue Jules Ferry, où il n’y a rien à l’écriture de ces lignes le dimanche 26 mars 2017 au soir. Pire, des ralentisseurs avec plot central ont été historiquement posés au temps où les poules avaient des dents¹ mais en dehors d’être une gêne pour le bus, les plots étaient une gêne pour les automobilistes qui contraints de ralentir, les ont désintégrés ; disparus pour ne jamais revenir dans la bonne ville de Saran qui ne passe pas pour contraindre l’accès au bonheur automobile :
Tous les poumons naissent et demeurent libres & égaux face au cancer ; la seule distinction possible doit être faites sur l’accès aux cliniques privées, ou pas.
Il est fait mention d’une liaison rue Sangnier, à Fleury (>fr-site de la ville), dans la réalité, c’est la suite de la bande peinte au sol. C’est symbolique mais important, surtout à cet endroit en direction de la gare. La question est : pourquoi le coup de peinture n’avait pas été fait en son temps ? Là aussi, la signalétique est restée ce qui donne une bande cyclable qui devrait être signalée par un panneau carré C113, non pas par le reliquat qui indique « une fin de piste obligatoire » :
Il est fait mention d’un second lieu dans Fleury, rue Semard. Là aussi, il n’y a rien de fait, sauf à placoter du futur téléphérique. Et dans ce futur désert de bureaux, il y a pire selon la vidéo de propagande : les pistes côté gare ont disparues.
La politique d’Orléans est contre les cyclistes, et ce n’est pas entièrement la faute à l’équipe actuelle, la vieillerie sénatoriale faisait du vélo… en Grèce, pendant ses vacances.
Pour St Jean la Ruelle, il se parle de la rue Mendès-France comme un équipement de qualité : 200 mètres de voie verte sur un trottoir, rien de plus, un trottoir, même pas de jonction plate pour monter dessus et en descendre. Le CEREMA cite l’agglo comme l’exemple à ne pas suivre :
La voie verte est une route exclusivement réservée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons et des cavaliers (article R110-2 du code de la route). Ceci indique donc qu’il s’agit d’un système séparé, et non d’un trottoir ou d’une voie de circulation sur une chaussée. Or, certaines collectivités locales utilisent ce statut de voie verte de manière inadaptée en cherchant à résoudre des problématiques de flux piétons et cyclistes faibles en qualifiant ainsi des trottoirs.
D’accord, il n’y a pas le nom d’Orléans dans le document, mais il devrait ! L’aménagement sur le trottoir de la rue Pavard — non testé à ce jour — doit être à l’égal des autres.
Une bonne fois pour toute, un trottoir doit être laissé à la jouissance des piétons, s’il y a de la place à prendre, c’est aux voitures qu’il faut le faire !
Quoi dire de plus, sans passez pour un emmerdeur ? Rien ! Comme c’est le printemps, un bisous des Blossières avec une photo prise d’un de ces milliers de kilomètres réalisés sur les trottoirs d’Orléans, entre les plaques d’égout, bien loin de l’attrape touriste nommé « Loire à vélo (>fr-site promotionnel) » qui fait énormément de mal aux cyclistes du quotidien.
Les vélo, ils sont désirés ou pas ?
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° à titre personnel, j’ai un vélo de 19kg avec son antivol 😉
¹ c’est la version limousine du « le jour où les poules auront des dents », notre culture est plus ancienne, plus précise car les poules « descendent » des dinosaures. Ça calme !
Tu y fais allusion, dans l’article « critique » du dossier, il y a cette phrase : « Alors, les cyclistes préfèrent emprunter les trottoirs, slalomer entre les piétons. Exemple, boulevard Guy Marie-Riobé. »
Mais il ne mentionne pas la déviation sur le trottoir que tu re-détailles (qui pour le coup oblige les cyclistes à monter sur un trottoir). J’ai comme l’impression qu’il a fait une mauvaise synthèse entre la bande à plaques et la déviation scélérate.
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Je l’ai « attaqué » sur ce point hier au soir (et je vais modifier l’article). Effectivement, c’est un mélange entre deux réalités.
Le journaliste me dit prendre ce chemin tous les jours et donc slalome entre les plaques dans un sens, mais je suis pas certain qu’au retour, l’absence de jonctions plates le gène, peut-être les 2 conduits d’eaux usées si… mais pas le panneau publicitaire !
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