Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Édition spéciale, un pot de peinture a été retrouvé plein à Fleury, certains l’ont utilisé.
En premier, une « breaking news » chasse l’autre, car la benne a disparue (>fr).
Place maintenant à un petit reportage illustré pour faire taire ma médisance habituelle sur l’absence de ci ou de ça, avec 2 exemples récents, dans ce billet (>fr) qui reprenait certains lieux cités dans le journal local, ou encore dans celui-ci publié pas plus tard que hier (>fr).
Nous voici au bout de la rue Victor Hugo, à l’appel piéton dont certaines personnes m’ont dit être un leurre, pourtant j’appuie sur le bouton à chaque fois et attend le voyant qui s’illumine au bout d’un grand temps. Je suis passé une fois sans appuyer, le voyant est resté éteint. J’en déduit qu’il est un de ces équipements nombreux mis au service de la communauté vélocipédique de la mégalopole.
Passé le carrefour, ne suivez pas les flèches aveuglément avant de prendre rue Lamartine, chaussée hybride le long de la première ligne ; il faut faire attention aux rails, attention au moindre mouvement de roue, attention aux piétons, aux chats, aux cyclistes en sens inverse… Breuuu !
Chacun va son chemin, le cycliste se dirige vers le parc de stationnement, ce n’est pas le seul, je vais vers Saran.
Après quelques travaux, la découverte fait l’effet d’un choc, de la peinture blanche sous la forme d’une bande étroite a été versée sur la chaussée. Quelques 80cm qui nous éloignent des recommandations du CEREMA :
Les bandes cyclables sont des voies de la chaussée exclusivement affectées à la circulation des cyclistes ; de largeur normale 1,50 m hors marquage et minimale (ponctuellement) 1,00 m.
Elles sont toujours unidirectionnelles et, en marche normale, situées sur le bord droit de la chaussée.
Je vous laisse admirer la chose :
Une ‘tite pose le temps d’un croisement avant de continuer.
Pourquoi cette interruption ? À quoi est-elle utile ? En quoi monter sur le trottoir faire chier les piétons est plus sécurisant que croiser les automobiles vrombissantes malgré l’écluse ?
Nihil nove sub sole, certe mais il est bien présent en ce mercredi matin, même l’Écho Républicain (>fr-journal) est sur l’affaire.
3 photos de la rue Lamartine avant l’écluse :
Fin de la rue, suivre la petite flèche vers la rue Dubois, son contre-sens et un saumon — ces cyclistes qui remontent la piste — ce soir d’avril.
Dès midi, la carte était mise à jour, gratuitement et sans attendre un quelconque chèque annuel de la mégalopole :
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