Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Reportage exclusif sur la deuxième phase de l’opération « rue de la Tuilerie », l’opus 1 se trouve ici (>fr) en voici l’état d’esprit du résumé :
Note 7/10. Pour le moment, la partie voie verte cela n’est pas désagréable, il y a peu de cycliste dans l’Agglo, mais imaginez un tel équipement avec 100 cyclistes à l’heure, surtout le trottoir. Peut-être aurions-nous pu faire l’impasse sur les espaces de verditure devant la caserne et avoir une bande large unidirectionnelle (environ 2m50) partagée de par et d’autre de la chaussée ? Et des bordures plates, c-à-d de 0 (zéro) cm.
Sans oublier que pendant les pendant les travaux jai une vie formidable
Avant la rue de la Tuilerie, dans les matins des chemins possibles, il y a parfois la voie express à traverser, enfin, les vélo comme les piétons passent dessous. Pour les piétons, il n’y avait rien, en même temps, lequel du lobby des bagnoles peut imaginer des piétons dans une zone ? Jusqu’alors pour les cyclistes, d’être sur la voie de circulation, ce qui représentait un danger, c’était les intersections et plus que tout la vitesse excessive des automobiles. Avant toutes formes d’aménagement « cyclable », la pose de ralentisseurs dans les voies d’accélération e/o de décélération était la priorité, ceci avec des opérations de contrôle de la vitesse.
Nos grands fauves ont toujours une idée pour faire chier les cyclistes, présentement de 0 (zéro) soubresaut, le cheminement suivi présentera une fois achevée entre 6 à 8 secousses, additionné des 2 à 3 « cédez le passage », ceci à cause de la segmentation de l’itinéraire.
Le vélo est fait pour r o u l e r ! ! ! ! !
Au retour, voici l’étendu des dégâts, après les bordures à la con, bon courage pour traverser !
Pour bien faire, je me suis mis dans la peau d’un cycliste — avec un lycra fluo et tout et tout — et à Saran, j’ai roulé sur les trottoirs « au pas ». Heureusement, car avant la merveille des merveilles, il y a une entreprise du BTP, qui, sur ordre de la mairie de Saran (>fr) ou de la mégalopopole (>fr), à fait des travaux pour installer une marche dans le rond-point ; 5 cm de haut, au quotidien, ce n’est pas possible, passez votre chemin et roulez sur la route !
Commençons par la sortie de l’existant, donc à gauche. La piste sera transformée en voie verte même ci ceci n’est pas à sa place ici, et fera un long chemin autour du grand rond-point à la con, sous l’eau au printemps, glissant en automne et sous le givre en hiver. La visite se continue le long de l’entrée de la forêt, étrangement pas traitée alors que c’est un lieux de rencontres de 15 à 20h00, un lieu où des coureurs garent leur voiture pour s’oxygéner ou pour promener le chien… Nous resterons sur la gauche jusqu’à la cinquième bordure pour passer à droite au rond-point des joyeux 4×4 de la société d’assurance.
Passé le rond point, 5 nouvelles bordures ont été créées pour éviter la somnolence du cycliste — avant il n’y avait rien de tout cela, et la rue était limitée à 30. Notez les prévisions pour les lotissements à venir — la route est déjà dessinée sur OpenStreetMap — mais c’est encore un « chemin sans issue » présentement.
Nous voici en face de la caserne, le traitement de cette partie se trouve ici (>fr).
Il est temps de quitter ce magnifique itinéraire, dont la note de 6/10 environ — à rectifier après la sauterie inaugurale, si le mousseux est bon — se justifie par le passage de gauche à droite, les courbes dans les rond-points, les quelques 10 bordures aux intersections.
— Bordure plate, bordure 0, mais dans l’agglo on n‘a pas ça mon p’tit monsieu…
— Cela existe à Fleury, rue Lamartine, quartier gare.
Quitter cette merveille des merveilles pour revenir vers la civilisation, vers la gare par exemple, c’est rencontrer une coccinelle de béton pour rappeler que avant dans ces champs, il y avait des animaux… C’est également des travaux à venir, des rails enrobés de goudron, une barrière à la con avec sa ligne de désir à droite, une voirie classique dans une zone.
À Saran, le concept est de déguiser les trottoir — c’est pourquoi les bagnoles se stationnent dessus — en 428 km de « piste cyclable ». Ce genre d’équipement est une horreur au quotidien. Impossible de monter dessus, il y a des dos-d’ânes liés aux habitations, mais à Saran « on peut pas faire autrement ! »**.
Bien entendu, il n’y a pas « d’hérissonduc » dans le nouvel équipement — oui je l’ai ramassé pour le jeter dans un jardin — et les hérissons n’empruntent jamais, ça il faut le savoir, les passages piétons.
Les photos ont été prises les 17 & 18 mai, le matin, le 19 mai 2017 le midi.
** à comprendre comme « on ne veut pas faire autrement ! »
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