Rappel : nous sommes maintenant la mégalopole de référence dans la galaxie et les traductions de ces petits films ne sauraient être une forme de cynisme au regard des réalisations dues aux barons locaux — nous sommes les meilleurs — elles n’ont pour seul but que de donner un point de vue sur une politique « vélo » digne de ce nom.
Attention, je ne parle toujours pas un traître mot d’anglais, il y a donc beaucoup d’arrangements avec ce qui est dit.
ÉPISODE 6 — Les macros détails comme une clef
Cet épisode présente les macros détails qui ont fait de Copenhague une des cités les plus cyclistes du monde connu. Ce sont des équipements basiques mai attendus.
Le pont réservé aux piétons et aux cyclistes
[???] Quelque 70 % des personnes pour aller travailler ont besoin de passer d’un côté à l’autre de la cité. Cela se faisait sur un des nombreux ponts réservés aux déplacements actifs. [???]
Lors de la construction du « serpent — snake » pour ne pas faillir à sa réputation, la ville a choisi des 9 projets celui qui « communiquait » le mieux la volonté cycliste de la cité.
Les autoroutes à vélo
Il y a 2 autoroutes à vélo dans Copenhague et sa périphérie. La première est de 60 Km, la seconde est de 70 Km, sans oublier que la ville en projette presque 30 supplémentaires. Ces kilomètres ne sont pas des kilomètres pour le chiffre, ils sont pensés dans le détail aussi bien dans un « repose-pied » que dans la qualité du revêtement, à l’instar d’une « véritable » autoroute.
En conclusion
Il n’y a pas de pistes pour le plaisir de faire des pistes. Chaque équipement est étudié pour être utile, agréable à utiliser et faire du voyage à vélo une expérience agréable.
ÉPISODE 7 — les micros détails de près
Après le macro-design — vu d’ensemble du réseau cycliste et des équipements structurants — cet épisode est consacré au micro-design. C’est à dire, ces détails qui dans environnement urbain, voulus ou désirés par la population — pour son bénéfice — font l’éclat d’une ville amie des cyclistes.
Détails
Dans l’ensemble d’un équipement, il faut étudier chaque détail à la loupe et ne rien négliger sur l’usage attendu de cet équipement et ne pas hésiter à ce questionner sur l’usage du micro-détail comme facilitateur de l’équipement.
La rampe
Se déplacer à vélo c’est ne pas vouloir de coupure ou alors, à l’image d’une rampe, faciliter le passage d’une zone à l’autre.
Les compteurs
Ils sont là pour faire un bilan annuel des passages. L’usager, en voyant le compteur le prendre en compte, à conscience qu’il est un parmi le million.
Les poubelles
Pour les personnes qui utilisent le vélo quotidiennement, il apparaît normal que le mobilier urbain soit adapté, toujours dans l’optique de ne pas créer de rupture dans le trajet.
Les lignes de conversation
Dans la mesure où les pistes cyclables sont de par et d’autres des chaussées motorisées, larges, unidirectionnelles et utilisées à grande échelle, il a été crée une séparation virtuelle pour mettre d’un côté les personnes qui « tracent » des autres.
Le repose-pied
C’est l’équipement le plus attendu pour rendre l’attente aux feux agréable et ôter l’envie à certains de griller les feux. Sans oublier le message de remerciement à l’encontre des cyclistes.
- Le site de Copenhagenize (>en) auquel la communauté de communes d’Orléans devrait s’inscrire, mais il faut du courage pour cela.
Le seul aspect positif (involontaire) du pont George-V c’est la hauteur de la bordure, qui fait un parfait repose-pied… Pratique dans les bouchons qui ne manquent pas de s’y former…
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Nous sommes loin d’un chemin agréable au milieu duquel « poser ses pieds » sur la bordure serait d’un grand agrément lors de l’attente aux feux (au sens de Copenhagenize).
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