Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Quelques photos, comme cela, pour illustrer la vie des cyclistes, l’été, à Orléans. Une vie qui n’est pas facilitée par les aménagements d’été, contrairement à ce qu’affirme la presse locale.
Cette phrase est celle du gamin de Fleury qui interpellait ainsi les bagnoles stationnées sur son trottoir. Les cyclistes sont moins bien lotis, et après un de ces aménagements radieux, ils sont en droit de se poser la même question.
Pour leur sécurité, ces 2 cyclistes n’empruntent pas les 428 km cyclables de l’agglomération d’Orléans… ici, rue E. Vignat et ils ont raison.
Ceux-là ci dessous sont « un reliquat » de la course d’orientation intergalactique qui s’est déroulée à Cercottes. Cela se voyait au support de carte sur les guidons. Comme quoi, une bonne carte vaut mieux que mauvaises appliquettes.
Et ce groupe est perdu au milieu d’un équipement historiquement mauvais, refait en encore plus mauvais en même temps que l’aire de stationnement. Un billet en septembre traitera d’un carrefour où les piétons orléanais ont vu en 10 ans la possibilité de traverser sereinement se restreindre comme peau de chagrin.
Même quartier par ailleurs, les cyclistes font n’importe quoi, pardon, les touristes ont tous les droits.
Et c’est le cycliste qui a pris la photo qui s’est fait enguirlander. Tu as une Audi©, Orléans need you !
Rien de transcendant n’était attendu des travaux sur le boulevard¹, comme cela, pas de déceptions pour ces 200m qui vont de nulle-part à pas très loin. Même pas fichu de joindre la bande peinte 50m plus loin.
Et c’est la même équipe qui aménage le quartier Coligny. Encore un espace partagé en devenir, dans la continuité des aménagements du quartier.
(MAJ le 14 ) Le pire est peut-être à prévoir :
La répartition de l’espace pour chacun des usagers sera repensée, pour créer des pistes cyclables, réaménager le stationnement, notamment en supprimant le tourne-à-droite du faubourg Bannier vers le boulevard de Châteaudun.
L’endroit où l’on est censé apprendre les bons gestes. Par exemple, sur une chaussée à voie centrale banalisée — anciennement chaussidou — les autos peuvent/doivent se déporter vers la partie centrale de la chaussée, pour libérer la bande cyclable. Et, à l’approche d’un feux rouge, cela ne sert à rien de doubler un cycliste pour stationner devant lui.
Autre exemple, un matin. Le feux passe au vert, dans la file à côté, 1, 2 jusqu’à 5 véhicules passent dans leur voie, nous on « attend ». J’use de mon avertisseur sonore et « v’la-t-y-pas » que la bagnole école se met à reculer, dangereusement au point que en me reculant, je commence à coucher le vélo avant de finalement contourner l’obstacle qu’elle représente en la doublant par la gauche. La bagnole démarre à cet instant, autant vous dire que je suis resté ostensiblement devant elle le long de ce si merveilleux équipement rue Riobé — j’ai vu « des chinois » le prendre en photo.
Attention, les photos sont ici pour illustrer un propos, la perspective est un peu déformée. Autant je trouve que, dans la première série, le chauffeur, ou la conductrice², me « serrait », autant le sas vélo a été respecté, ce qui est la moindre des choses de la part d’une école de conduite.
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¹ À la défense de la mairie actuelle, la merde a été historiquement conçue par les fauxcialistes.
² une chauffeuse est un appareil utilisé pour… chauffer un local.
La « piste » dessinée sur le trottoir au droit de Saint-Paterne est censée être bidirectionnelle !
Elle est dans quelle rue la voie centrale banalisée ? Les bandes latérales sont pas bien larges…
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bidirectionnelle, peut-être je ne la prendrai de toutes façons pas. Depuis la chaussée il y a au moins 3 égouts qui se donnent à voir.
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la DSCVCN — double sens cyclable à voie centrale neutralisée —, j’adore le patois administratif, se trouve à Fleury, quartier Passerelle, rue des fossés. Une rénovation 2017, les bandes ne semblaient moins étroites avant mais sur les films c’est guère flagrant !
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