Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Dernier, si tout va bien. Un accident est si vite arrivé : un coup de gel le long de la forêt, un automobiliste qui oublie de freiner, une cycliste qui consulte avec application son intelliphone — bravo le Québec pour cette trouvaille, en Occitanistan, la populace dit « colle-oreille » — comme le montre la capture du film de propagande de la mairie d’Orléans (>fr).
Pour l’information de la jeune fille, c’est 135€00 !
Ce n’est pas la première fois que la mairie fait la promotion de comportements illicites, cela commence à faire tâche (sans parler du fait qu’elle circule dans la partie piétonne du machin).
La mesure n°22 du plan d’action pour la sécurité routière annoncée par Bernard Cazeneuve en janvier dernier entre en vigueur mercredi 1er juillet 2015. Il sera désormais interdit à tous les conducteurs (de voiture, de camion, de moto, de cyclo ou de vélo) de porter à l’oreille tout dispositif susceptible d’émettre du son (conversations téléphoniques, musique, radio).
Le NaNo est toujours en cours de re-écriture — fautes, lourdeurs, personnages — après m’avoir occupé en novembre, Copenhagenize, lui, est terminé dans son adaptation perfectible, les portraits des cyclistes de l’agglo vont reprendre… Un dernier billet qui ne sera pas un pont entre deux années
même déguisé en « où-suis-je ». Quoique ?
Question pont, viaduc, en voici un, héros de mon tanka du matin° :
Blanc bleu dans les cieux
Aérien aérotrain
« Verglas, où es-tu ?
— Sous ta roue, au dos-d’âne.
Avoue, tu m’as craint, c’matin ! »
C’est aussi cela aller au travail à vélo — le vélotaf — un dialogue un peu couillon entre 2 passages de gelées blanches. Je passerai sur le haiku du changement de la paire de lunettes. Et puis non :
Verres progressifs
Dans le bois, vert progressif
— Gerber ! Ver nourri.
Variante :
Verres progressifs
Dans le bois, vert dégressif
— Gerber ! Régressif.
Dernier billet avec un passage de la lecture actuelle — ralentie à cause des morts horribles, même si elles ne sont que suggérées, j’ai peur ¹ — un thriller de Jo Nesbø « Le Bonhomme de neige ».
« Notre génération d’adultes s’est rabaissée au rang de serviteurs et de secrétaires de leurs enfants. Birte compris, malheureusement. Il y a tellement de rendez-vous et d’anniversaires, de garnitures préférées et d’entraînements de football que je deviens fou. Aujourd’hui, je ne sais quel cabinet de médecin de Bygdøy a appelé parce que Jonas n’était pas allé à son rendez-vous. Et cet après-midi, il va à un entraînement quelque part, et sa génération n’a jamais entendu dire qu’il est possible de prendre le bus. […]»
Ce soir, en direct de la voie verte presque parfaite si ce ne sont les rond-points, la qualité du revêtement, le changement de sens, l’éclairage défaillant :
Ce ne sont pas des rois mages, et face à eux c’est la lune qui se donne à être contemplée.
Même si elle n’y est pour rien, comme dans les « garés comme une merde » — GCUM — par ailleurs. En cette fin d’année 2017, autant donner dans la positivitude. Ce soir, rue Bannier, pas une, mais deux personnes stationnent leur caisse sur la chaussée, dans la partie roulante.
Les cyclistes ceci, les cyclistes cela… en voici une de cycliste qui tend la main quand elle tourne à gauche.
Elle a même respectée les priorités à droite sur son chemin et elle est éclairée, comme dirait l’autre « what else ? ».
° Le tanka est un poème d’origine japonaise, sans rimes, composé de 31 syllabes. La première partie est un tercet écrit sur le rythme de 5, 7, 5 syllabes, la seconde partie est un distique de 7 et 7 syllabes.
Le haiku est le tercet initial du tanka. Il peut aborder les thèmes les plus anodins de la vie, de la nature, il peut dépeindre une émotion.
¹ pour info, même lors d’un dessin animé comme Kung-Fu Panda, j’ai fermé yeux plusieurs fois.
J’aime bien ces billets « fourre-tout ». Tu finis bien l’année ! 🙂
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