Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Passé le NaHaiWriMo, il est temps de reprendre la publication de billets sur ce jouèb. La tâche est ardue au regard des archives vidéos entassées dans la mémoire de l’ordinateur. Le mois de février a été marqué par les 3 épisodes « neige, neige & froid », par une foultitude d’anecdotes de circulation et par la découverte, une fois la neige fondue, de certains non-aménagements.
Difficile reprise sans se moquer de ce qui était annoncé ici ou là, et ce qui est arrivé dans la « vraie vie ». Il y a sur l’internet une vidéo avec des québecois qui commentent le journal télévisé de la télévision nationaliste un jour de neige. Les Anglais, eux, ont fait cela (>en) pour le dernier événement neigeux, comme il faut dire.
De mon guidon, je n’ai aperçu la silhouette d’un engin de déneigement que le seul 14 février 2018.
Il allait probablement au garage, mais donnait au carrefour de l’entrée du cimetière d’Orléans un air de rencontre avec le 3eme type.
Avec le redoux, les patineuses étaient de sortie, mais pourquoi diable icelle ici fendait l’air du « ravin de la mort » de Saran. Inconscience, suicide…
Sous la neige, Orléans se donne des airs de belle endormie.
Certain⋅e⋅s se plaignent du manque de place, merci à la neige d’avoir rendu la ville aux piétons.
Conduit par un connard, rendu encore plus con par la neige.
Le SUV est souvent conduit par une agente immobilière, un dealer ou un policier… Au choix de vos représentations sociales. Présentement, celui-ci était piloté par une personne peu soigneuse au regard de la neige sur la lunette arrière. Parlons de l’objet de cette galerie :
Nous sommes de nouveau au carrefour de l’entrée du cimetière d’Orléans. Monsieur est dans une voie, il désire changer de direction ou suivre le truc sombre qui lui, même dans l’erreur, ne gênait pas. Il désire changer de voie de circulation devant un vélo en équilibre fragile. Les tinc-tinc-tincs de mon timbre l’ont remis dans le droit chemin en un vrombissement de mâle impuissant devant la blanche virginité de la neige étendue — ce morceau de poésie à 3 balles est offert — sur la chaussée.
Loin de ce monde sauvage, la neige dans les bois
Toujours de la neige, comme perspective, il y a pire
En ce soir de premier mars, les cieux à Cercottes, à nuls autres semblables :
Il est un film — je vous laisse trouver le titre — dont la première scène montre une banlieue pavillonnaire d’un certain pays. Une automobile est stationnée devant le garage d’un pavillon de cette banlieue typique, un·e automobiliste monte dans la voiture, la démarre, recule, fait 50m, dépose une lettre dans une boite à lettre, recule pour stationner devant son garage à nouveau.
C’est bon, vous l’avez. Vous vous dites en votre for intérieur que c’est un film anglo-saxon, que c’est une fiction, que « nous autres de la France » nous sommes moins couillons… cruel monde clafit d’illusions.
Nous sommes le vendredi 2 mars 2018. La séquence des photos suivantes est éditée d’un film tourné à Orléans mégalopopole, aux frontières entre les anciennes villes de Fleury & de Saran.
Nous y voyons une banque qui jouxte une laverie, ce qui est pratique pour blanchir l’argent sale. Nous y voyons une voiture qui se gare comme une merde — #GCUM — mais bon, pourquoi faire un effort « pour 5mn ». Je fais mon retrait, un livreur passe, puis repasse (j’ai laissé l’enseigne exprès), puis comme je ne désire pas prendre racine, j’enfourche mon vélo pour parcourir le faubourg Bannier quand, quand, quand… mais quelle est cette caisse stationnée à ma gauche, avec les chiures d’oiseaux (?) sur le capot, et la conductrice au volant ?
Réalisé sans trucages.
Pour info, et pour me vanter, depuis le début de l’année, j’ai transporté presque 150 000€00 sur mon vélo au milieu des bois, des lapins, des chevreuils, des chasseurs, d’un blaireau (l’animal), sous la pluie, sur la neige, alors la petite crainte de se faire voler de l’argent devant une banque, ce qui justifierait de ce garer comme une bouse, cette comptable‑commerçante‑assistante, elle peut se la… censure !
Comme disait l’autre « nous vivons une époque formidable ».
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