Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Un tout petit billet du soir, pour narrer une rencontre entre cyclistes.
C’est un matin de mars, à Orléans. Le ciel est bleu, des déchets jonchent le sol. Tout va bien. Il est 07:30 environ, il est temps d’aller travailler.
Et puis, vous êtes là, à attendre aux feux, que, peu loin, une silhouette se montre…
Alors bien sur, vous vous dites, un des deux est passé au rouge. Oui, c’est vrai. Les cyclistes parfois grillent les feux. L’explication est que « le code de la route » n’est pas adapté à la réalité de la rue (urbaine) et que adopter un « code de la rue », sur le modèle Belge, est un impératif. Les fauxcialistes au pouvoir, l’ancienne ministresse de la verditude, son collègue aux transport, l’actuel vendeur de shampoing, la droite, les candidats d’extrême droite, la gauche sauf peut-être les écolos sont opposé⋅e⋅s à l’idée de « code de la rue ».
Doublons la personne à vélo.
Vous disiez quelque chose, tout à l’heure, non ? Sur les vélos et la loi, que si vous en attrapiez un… que la loi doit être la même… Cette situation, garée comme une merde, est quotidienne pour un très, un trop grand nombre de cyclistes qui doivent subir en plus de la médiocre qualité des aménagement, les libertés que prennent les livreurs, la Poste©, les parents d’élève… avec l’occupation de la chaussée.
Encore un feu, encore un arrêt. Mais, mais mais, pour le plaisir de mamaiser, c’est notre cycliste qui double à nouveau. Attention, doubler par la droite est dangereux.
Une personne qui ne roule pas sur le trottoir est une bonne personne. Mais comme je vais plus vite qu’elle, je la double à mon tour, de nouveau.
Et pour la dernière fois de ce mini roman photo, un feu.
La cycliste arrive et s’arrête.
Moi : Oulala, vous grillez les feux !
Madame X : Je le fais avec attention et pas n’importe où. Je prends des risques mesurés. C’est tellement mal fait.
Moi (éclat de rire) : J’ai bien vu, c’est pourquoi en roulant, je ne vous l’ai pas dit, pour ne pas vous faire peur.
Madame X : Vous auriez pu, j’assume mes actes.
Le passage du feu au vert mit fin à l’échange.
Oui il se dit des choses sur le non-aménagement de la rue E.Vignat, comme il pourrait se dire des choses sur le fait que le vélo n’était pas éclairé…
Et le risque que, si cette personne chute en doublant par la droite, parce que la voiture ne l’aurait pas vu (et ça serait vraiment normal !), mais que, ça soit quand même l’automobiliste qui soit responsable (parce que c’est toujours l’automobiliste qui l’est face à un cycliste), c’est mesuré ça ?
Évidemment que non. Ce ou cette cycliste n’a rien mesuré et est inconséquent(e).
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Merci du commentaire.
Attention. Au moment du dépassement, elle le fait « au pas » avec un feu au rouge (et à une intersection mal conçue pour les cyclistes qui devraient à en croire les aménagements couper la route pour monter sur le trottoir à gauche. Ce qui le matin est impossible).
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