Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
« 200, le vélo de route autrement » est LE magazine qui changera votre vie. Moins cher qu’une coach en développement personnel et autres faribolitudes, plus efficace que le marabout du coin de la rue même s’il ne fera pas revenir Pomponette, mais, à coup sur, « 200 » vous fera vous retrouver, vous, qui étiez perdu dans les méandres de la modernitude.
Je le dis à nouveau ici, c’est de la faute à toute l’équipe du magazine 200, si, auprès d’un groupe de cyclistes, j’ai émis la proposition hypothèticatoire¹, d’une manière inconsciente et assumée, d’en faire un, de 200, par la liaison ligérienne et cycliste entre Orléans et Nevers.
V’la, c’est de leur faute à eux, à elles, du magazine. C’est aussi la faute des « pas cap » et « chiche », mais ça, c’est une autre histoire.
C’est la faute à deux-cent, le genre de revue que, une fois terminée, vous reposez et vous vous dites « peut-être, un jour », ou « pourquoi-pas, faisons l’inventaire du matériel ? », ou encore « Mais ils sont fous ! ». Dans ce dernier cas, vous ne rachetez pas la revue. Si au contraire le numéro d’après, gourmand, gourmande, vous bavez devant les reportages, les photos, les textes, la mise en page… si le numéro d’après, le virus est toujours actif, hé bien vous commencez à regarder votre vélo différemment.
C’est une revue dans laquelle il y a de belles photos pour le voyage, mais également du texte, très bien écrit. Il s’y parle performances mais très peu, endurance, parcours et chemins, arrière-cour et cultiver son jardin. Il y a des portraits liés à des rencontres autours du vélo ; cet engin y apparaît comme un réseau social avant l’heure. Il y a une rubrique matos, une rubrique philo, des garçons et des filles. La revue organise même son propre tour de France… autrement, à vélo et propre.
Mon avis, on s’en moque un peu ! J’en recommande la lecture, plus particulièrement celle du n°16 — printemps 2018 — uniquement pour le dossier « sécurité ».
172 cyclistes ont trouvés la mort sur les routes de France en 2017.
Le dossier est assez bien fait. Il parle très peu des équipements « urbains », en eux-mêmes, pour rester sur la problématique du vélo en général. Il y a même une page consacrée aux équipements que nous n’utilisons pas, peut-être à tort.
Au-delà, avant de fermer les écoutilles sur les « mauvais conseils » et pour pouvoir partir serein faire mon 200, le dernier texte que j’ai lu est « Ma première sortie vélo de 200 km : une journée parfaite ! » d’une certaine Swanee. Les écoutilles étaient fermées suffisamment étanches pour ne pas voir le lien de la boutique… située à… Nevers.
La personne qui m’a confortée dans l’idée que c’était « le moment », je la croise alors que je tiens la librairie pour rendre service. Je suis en train de lire la revue 200… dans laquelle elle est… et le gonze n’a aucuns neurones de chatouillés !
La honte soit sur moi pour les 20 prochaines générations. Du coup, le grand merci, c’est ici.
Allez ! Vous allez pourvoir couper l’ordinateur et filer chez le⋅la marchand⋅e de journaux, mais avant, consultez les lieux de distribution :
Bonne lecture. Le numéro 17 ne dépareille en rien l’ensemble de ce billet, le dernier consacré à l’aventure nivernaise.
¹ le mot n’existe pas, et alors !
Je viens d’acheter le numéro 17. Très bonne chronique de la dame que tu n’as pas reconnue (:-D) avec quelques punchlines bien senties : « On veut son VAE dans le garage, comme dans les années 90 on voulait un VTT. »
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Même en faible tension, elle est électrique.
Le vélorution n’a fait que passer devant l’atelier, peut-être un arrêt plus important aurait été possible (peut-être n’a-t-il pas été souhaité).
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Je sais pas si tu as vu mais au sommaire du prochain numéro (octobre 2018) « La ville qui n’aimait pas le vélo ». Les paris sont ouverts !
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Dossier généraliste sur les problèmes de circulation urbain.
Autrement Marseille en tête, Clermont…
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