Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Dans « lémédia », les sujets importants, notion toute relative, sont remisés jusqu’au retour de la chute des marrons en septembre. La période estivale est riche en conneries à dire, les sévices publics de l’audio-visuel ne font pas exception.
Un petit billet d’été vite fait… à défaut de distribuer les marrons.
Premier de cordée, París-Inter avec le débat pourri de midi : « Vélo, petite reine ou dictateur du milieu urbain ? »
Posé ainsi, cela sent mauvais, heureusement les intervenant⋅e⋅s étaient de qualité. Deux choses retenues de la chose :
– París, n’est qu’une ville, et ne doit pas servir d’étalon pour une politique cyclable de qualité. Surtout pas. Nous devons déjà subir les vélos en libre sévices, les primes à l’achat de vélos nucléaires… si París fait caca d’un nouveau panneau, il est quasi certains que ceux, et celles, qui marquent à la culotte la politique nationale ne tarderaient pas à copier, en pire.
– Attention aux pistes cyclables qui servent d’épouvantails à commerçant⋅e⋅s et électeur⋅trice⋅s. L’exemple, donné par Isabelle Lesens, de la rue de Rivoli est parfait au sujet de la possibilité d’adaptation d’un quartier donné.
Lundi 20 août 2018, reportage sur FR3 Limousin : « Allier cyclisme et tourisme, l’exemple des véloroutes en Creuse ».
Un indigeste de la chose :
(voie « off » ) Petit déjeuner complet avant de reprendre la route… 40km, il faut des calories pour tenir la distance… vacances sportives.
(voie « off » ) Pour l’heure 5 sites répondent aux critères.
(plan de l’hôtelière) qui explique les critères du bon accueil des cyclistes : kit de réparation, pompes, garages… et petit-déjeuners.
Note : ceci est la seule information de qualité du reportage in-situ. En fond, on voit Kevin & Coralia (les prénoms ont été changés) s’apprêter de cuissards, de gants, de casques, de GPS…
(voie « off » ) Place à la ballade, sur un itinéraire fléché…
La suite du reportage est sur les véloroutes créées depuis 2005 présentées par le responsable de l’agence de quelque chose d’intergalactique mais à spécificité locale.
Note : le type fait le boulot.
(Retour sur Coralia (originaire d’Angers)) : on peut pas dire que je sois sportive, il faut un vélo adapté pour économiser les cuisses (?) mais ça va, car le plat m’ennuie (NDR : il faut un vélo adapté à sa corpulence, sa morphologie, tout simplement, ce plus que tout pour éviter les maux de dos).
(voie « off ») Et si un coup de fatigue arrive, Coralia a prévu une batterie de secours pour finir le trajet sans difficultés.
Note : a priori, la voie « off » et l’image contredisent Coralia.
Encore une fois, le « montre couillons » n’a pas manqué à sa réputation. Cyclistes, l’an prochain, économisez la redevance, balancez le truc tout gris, achetez 200-la revue, adhérez à une association locale de cyclistes, apprenez la cuisine…
Je vous dois une vérité, cela fait bientôt 25 ans que pour le bonheur du cerveau, la boite à couillonnades a été jetée. C’est un spectacle chaque été de découvrir que les chaleurs ne font pas remonter le niveau d’intelligence de la chose, encore plus dans la chaîne qui n’a de locale que les pages météo. À quoi est utile FR3 ? Vaste question.
Sauf erreur de ma pomme, le pont en arrière plan de Coralia qui n’aime pas le plat mais a besoin d’un VAE, le pont est celui de Gentioux-Pigerolles (Genciòus e Pijairòu en occitan). À Gentioux, il y a également un des rares monuments pacifistes d’Europe.
« la boite à couillonnades » : jolie trouvaille !
Il y a sans doute un effet de « dés-habituation » : quand on ne regarde plus du tout les informations télévisées depuis plusieurs années, l’absurdité des formats utilisés saute aux yeux (comme les « reportages » de 2/3 min. du type de celui que tu évoques).
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