Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Le printemps cycliste n’éclot pas à Fleury les Aubrais (>fr), il reste dans les choux en cette année 2019, ce au regard de 2 réalisations subites… et subies.
ATTENTION : suite à une manipulation hasardeuse, il n’y a pas d’image dans ce billet ! ! !
Ils se traduiront, notamment, par l’élargissement des trottoirs, qui accueilleront une piste cyclable et une voie sécurisée pour les piétons, par la réfection de la chaussée, sur laquelle seront aménagées neuf places de stationnement, par l’embellissement du carrefour, la reprise des conduites d’eau et le raccordement à la fibre optique.
Ça c’était pour l’annonce de la catastrophe, voici pour l’inauguration :
En fin de parcours, rue Jules Guesde, le groupe a été rejoint par des Fleuryssois venus inaugurer la rue et sa piste cyclable.
Avec un titre un peu racoleur, car ce n’est pas pour la seule voirie qu’une telle somme a été gaspillée, pardon, dépensée.
Une question unique ! Pourquoi ? Pourquoi une piste en dos-d’âne, si ce ne sont ceux des électeurs auxquels il faut faire croire qu’ainsi seront ménagés les amortisseurs de leurs automobiles, autos qui en d’autres endroits de l’agglomération franchissent vaillamment des bordures hautes, derrière l’ancienne prison par exemple.
Rue Gabriel Péri, les cyclistes sont censés rouler, dans les 2 directions, sur un trottoir en dos-d’âne avec option « arrêt bus ». C’est un équipement qui date de… probablement l’installation de la médiathèque dans le quartier, avant l’an 2000 pour donner une indication.
Moins de 20 ans mais l’âge des équipements à Orléans ou Fleury compte facilement double, et le nouvel, celui de 2019 sera raccord avec son « look “so eighty” ».
Rue Jules Guesde, l’entrée sur le trottoir se fait par une bordure basse ; il ne faut pas se mentir, c’est un trottoir, rien de plus. Le truc peint mesure 1 mètre de large, pas plus, voir moins au niveau des poteaux et des virages. Il comporte un nombre calculable de bosse en fonction du nombre d’entrée pour les automobiles des particuliers.
Très vite, votre serviteur est descendu du trottoir, car il a plus de 8 ans et le matin, avant d’aller travailler, il petit-déjeune. Quelle surprise, la route est aussi plate que l’horizon radieux promis par la réunionnite mégalopolitaine.
Soi-disant, la pose de la chose sous les roues des vélos est faite pour une obscure raison d’écoulement de l’eau. Mais, une question me brûle la valve « pourquoi diantre les intersections ne concernant que des automobiles ne comportent pas de bordures ? »
L’eau ne circule-t-elle pas sur la chaussée ? Un exemple de « sans bordure pour les voitures » dans le quartier :
Rue Jules Guesde, en venant de la bande peinte avenue de Verdun, l’entrée sur le trottoir se fait par une bordure basse, puis il faut enchaîner les bosses, les dos-d’ânes. Il arrive que certaines automobiles gênent la circulation des piétons, mais bon, si on ne peut plus se poser sur le premier trottoir venu, où va le monde.
Dans ce sens, il y a une intersection, avec ressauts.
La fin de cet équipement ne comporte, au printemps 2019, aucunes indications de qui doit céder le passage à qui, et quelles en sont les modalités. Mais Fleury ne s’est pas faite en un jour…
Cela a déjà été dit mais le nouvel équipement a été conçu de manière à ne pas dépareiller l’existant, à gauche sur l’écran. Le voilà présenté en 6 images lui aussi.
Une bande ici, un double sens sur trottoir, là, un abri bus et une fin de rue en queue de poisson, avec un trottoir indiqué comme « voie verte ». Nous sommes bien loin des recommandations du CEREMA.
En venant de l’avenue d’Oradour de Glane ou de la rue Marcellin Berthelot, l’entrée rue de Verdun se fait pourtant par un équipement de qualité. Une sorte de sur-trottoir, quasiment une piste dite « à la copenhagoise » (dénomination à vérifier), un trottoir qui certes a pris de l’âge présentement mais un équipement qui se défend dans son usage au quotidien.
Attention, avec le temps le savoir faire des anciens a été perdu et l’équipement s’est vu devenir simple bande large passée l’école, simple trottoir lors de la traversée de la promenade du 1er mai, revenir bande, puis comme souvent dans l’agglomération d’Orléans, quand l’arrêt du bus s’installe, le cycliste s’écrase.
Seconde surprise de ce printemps 2019, la pose de balise de neige dans le tunnel compris entre l’avenue de Verdun et celle du 11 octobre. Les laids potelets ont été posés pour nuire aux cyclistes. Pourquoi tant de haine ?
Outre le fait que cela n’est pas sécurisant quand un cycliste va à 20 km/h — quid des électrocyclistes dont la monture dépasse les 25 km/h — la bande va dorénavant être sale « tout-le-temps ». De plus les laids potelets ne règlent en rien le problème de la sortie du tunnel.
Depuis, la même nuisance a été installée dans le tunnel du champ Bouchaud.
Il y a plus de 20 ans, une enquête interne à la société des chemins de fer demandait si l’on était alcoolique avant d’entrer dans la compagnie ou si l’on le devenait au fil du temps. Je n’ai pas trouvé trace de la chose en ligne, mais dans un moteur de recherche vous trouverez des documents édifiants sur la question. M’est avis que, à Fleury, les matins, boire ou conduire, certains ne prennent pas le train. La situation filmée n’est pas isolée à cet endroit.
Et quand ce n’est pas la SNCF, c’est le chauffard de l’armée.
Encore des équipements réalisés en dépit du bon sens, un équipement contre les cyclistes du quotidien, un équipement des années 80, 1980, un équipement dépassé et du passé.
Encore une fois, présentement le cheminement est loin d’un itinéraire touristique, l’idée est de permettre en sécurité la desserte de la gare, d’un collège, d’une école primaire, d’une zone, alors nous pouvons comprendre l’équipement au rabais… bin, non ! Non justement ! Nous ne pouvons pas comprendre l’absence de qualité de la chose.
Voilà ce que pense la grande majorité des citoyens:
Le vélo c’est un loisir pour la balade du dimanche en VAE low-cost avec la cousine Gertrude et que les autres cyclisss sont des chômeurs bobos mangeurs de quinoa. Alors que l’automobiliste est lui pressé parce qu’il va bosser…
D’ailleurs le trottoir c est pas pour les piétons (ces pauvres pas capables de se payer une voiture) c’est pour se GCUM!
J’aimeAimé par 1 personne
En sortant du travail, un soir, tu peux passer dans ou l’autre des tunnels, pour vérifier 😉
J’aimeJ’aime
En 2019, ne pas être capable de relier la pseudo-piste sur le trottoir au sas vélo (qui de plus, au vu du picto, a l’air riquiqui)… 🤦♂️ 🤦
J’aimeJ’aime
Et au delà, pas fichu de faire se rejoindre les bandes peintes côté bibliothèque e/o la rue Péri. Un truc au rabais !
Enfin, le pire reste les potelets plantés dans le tunnel ! Cela réduit la marge de manœuvre et rend anxiogène le lieux (même des électrocyclistes avec sacoches, de Saran, trouvent la chose très dangereuse).
J’aimeJ’aime
A ce propos c’est quoi le but ? « Protéger » la bande cyclable ?
J’aimeJ’aime
Non, les potelets sont « quasi » dans la bande, à mon avis c’est pour protéger les automobiles des sacoches des trop nombreux voyageurs à vélo qui partirent 500 vers Orléans en passant par Bannier, mais par un prompt effort…
où alors, c’est pour bien faire comprendre aux 3 parents qui Backfiet© leur enfant par là (j’ai les photos), que c’est dangereux. Sans parler de l’exemple pour ceux enfermés dans les 4×4 urbains.
J’aimeAimé par 1 personne