Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Jour de soleil, jour de fête, merci Marie G. pour le super article (>fr-la Rep’) au sujet de l’opération KGB.
Foin des râleries habituellement fréquentes sur ce cyber-cahier, veuillez trouver ci-après une revue de 4 programmes qui se donne à être écouté dans le poste de radio… en lisant le journal.
Pas de râleries donc contre cette auto-école stationnée dans le sas vélo, une auto-école qui « n’avait pas d’autres possibilité », pas de râleries, mais j’ai la photo et le film, au cas où 🙂 pas de râlerie, mais une émission sur les villes moches (>fr-France-Culture ) :
S’il y a une chose avec laquelle les élus ne rigolent pas, quel que soit leur bord, c’est bien avec ce qui est dit de leur ville. Surtout quand c’est pour en dire du mal. Ainsi Paris, « devenu hideux » à cause des travaux selon Jean-Pierre Jeunet, qui du coup renonce à donner une suite à son « Fabuleux destin d’Amélie Poulain ». Réponse du premier adjoint au maire de Paris : « l’esthétique ultra-léchée d’Amélie Poulain n’a jamais ressemblé à l’esthétique de Paris ».
Intervenants :
• Eric Chauvier anthropologue et écrivain, professeur à l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles
• David Mangin architecte, urbaniste, Grand Prix de l’Urbanisme 2008
• Olivier Razemon Journaliste indépendant, spécialiste des villes et des transports
Sur le même film tiré du trajet quotidien, il y a nos amis de la babouche enchantée qui confondent aimablement la bande peinte dans le quartier des Blossières et une aire de stationnement. C’est d’autant regrettable que l’image montre une bonne quinzaine de places libres de l’autre côté du pare-brise. Certes, il faut marcher 5 à 100m, mais rien d’impossible, même avec une robe dorée à la pureté spirituelle.
Enfin, pas de râleries inutiles, uniquement du positivisme, écoutons l’émission sur la vitesse des automobiles (>fr-París-Inter)
Et si on supprimait tous ces contournements de villes qui sont autant d’autoroutes urbaines ? Construites avant la pollution, avant le réchauffement climatique, avant les particules fines, à l’époque des 30 glorieuses. Quand Pompidou pouvait dire : « oui c’est bruyant, mais qu’est-ce que vous voulez, les Français aiment leurs bagnoles ». Ce raisonnement, il est bien fini, bien passé. Alors, supprimer, pas tout de suite, pas forcément. Mais ces autoroutes, les villes travaillent de plus en plus à en faire des boulevards urbains, à les intégrer dans la ville, dans le tissu urbain.
Intervenants :
• Frédéric Héran, économiste, urbaniste et maître de conférences à l’université de Lille 1
• Mathieu Flonneau, historien, maître de conférences en histoire contemporaine à Paris 1 Sorbonne, spécialiste de l’histoire des mobilités
Sans lien, après de nombreuses propagandes pour des bagnoles, le même téléphone sonnait (>fr-París-Inter) ce lundi 10 juin au sujet des vacances décarbonées, avec une tranche de cyclistes qui ne peuvent plus prendre le train avec les vélos pour aller en vacances, des personnes auxquelles un intervenant donne un trajet TER, valable, mais qui oublie que au guichet de la gare, la réponse sera « on ne vend pas des billets comme ça ici ».
Le même jour de vélotaf, car certaines journées sont très très riches, d’autres adoratrices du dieu levier de vitesse, un dieu unique aux 5 à 7 rapports gravés dans une grille d’aluminium et de changement de vitesse — zeugma — nuisent devant une école.
Pour icelles, pour parler train de nouveau et dans le même esprit de confraternité, l’émission sur les petites lignes de train (>fr-París-Inter)
Selon les chiffres de la SNCF au niveau national, il y a autant de réouvertures de lignes que de fermetures chaque année. Mais les contraintes budgétaires étant ce qu’elles sont, la recherche d’économies est la priorité. D’où la réflexion en cours : quelle orientation faut-il prendre pour sauver les petites lignes ? Pour comprendre les pistes qui se présentent aux décideurs, prenons l’exemple d’une seule ligne, celle entre Limoges et Angoulême.
Parler de cette ligne est l’occasion de donner à nouveau les liens vers le trajet Lemòtges > Sent-Junian (>fr) et le trajet Esgolesme > Sent Junian (>fr). La gare de Sent Junian est la gare de Perpignan de votre serviteur ; il y a tué autrefois et en occitan (>lm) dans une sombre histoire (l’adaptation de la chose dans la langue de l’empire jacobin avait débutée sur ce cahier mais n’a pas été achevée).
Enfin, pour ne pas passer pour un pervers narcissique auprès de mes ami⋅e⋅s du levier enchanté, voici le touitte à propos d’un équipement sans qualificatif comme aime en poser la mairie :
Finalement, après un billet qui suinte autant le bonheur que les mollets d’un cycliste d’appartement la sueur, vivement demain pour une nouvelle journée de vélo, l’occasion peut-être d’un de ces cieux à Cercottes :
des cieux à nul autre pareil.
Et si la radio ne comble pas votre soif de savoir « vélo », il y a une revue de presse chez Isabelle L. (>fr)
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