Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
L’été est surnommée la saison chaude, ce n’est pas pour rien, et quoi de mieux qu’une petite infidélité pour mettre un peu de piment dans sa vie… comme d’autres mettent du bleu dans la cuvette. Qui a cru que ce billet allait être immoral ? Le manque de fidélité dont il se parle ici est dans le domaine des revues qui écrivent sur le vélo.
Cela a commencé par un oubli, celui de 200-la revue dans le train. La revue était des sacoches entre Orléans et Tours, je pense l’avoir égarée entre Poitiers et le Limousin, le moment où il y a 3 places dans le TER pour 5 puis 8 vélos. La revue prise d’une bouffée de Pomponette serait allée suivre un cuissard authentique. Il est à souhaiter du bonheur et rien d’autre au nouveau, ou à la nouvelle, ou peut-être même au groupe… mais, cela ne nous regarde pas.
Forcement, dans une petite ville de campagne, deux grandes surfaces ont vite monopolisé la distribution d’un peu tout et n’importe quoi pour qui n’est pas regardant sur ses besoins, même la presse. Et dans le domaine du vélo, les titres de la presse c’est maillot jaune et jaune maillot, en vert, en piste, en top et autres classement. Il y a des vicieux partout.
Qui dit supermarché, dit production de masse — alors que le système de propagande laisse à croire à l’unicité de l’individu — pour des désirs de masse, alors, autant se laisser pervertir par quelques plaisirs communs.
Sans avertissements aucuns, une couverture et un titre sortent du lot : une couverture avec un probable coureur cycliste aux yeux de merlan aussi frais que les poissons embarquetérisés depuis 3 mois au rayon poissonnier, un titre « Pédale ! », un truc de fouteux déguisé d’un jersey.
C’est une aventure d’un coup, fin juillet, donc avec en fond sonore une célèbre course cycliste.
Et vous, vous êtes avec Jalabert, qui se raconte et c’est bien, avec les filles qui ont « fait » le Tour, elles aussi, vous êtes avec les durs à cuire en Auvergne et en Flandres, avec un braqueur à bicyclette.
Étrangement, mais c’est le goût de l’aventure estivale, la lecture des exploits sportifs narrés n’est pas rébarbative, essentiellement à cause du ton employé, en décalage avec les poncifs habituels, mais pas trop.
Lors du premier effeuillage, la revue avait promis un article sur les ronds points et autre giratoires. Hélas, si la belle nous apprend la différence, les 6 pages ne comblent pas les envies.
La revue est agréable, se laisse lire sans problème, même par les non concernés, mais de là à y revenir, rien n’est certain.
Un bref passage au point presse du terminal ferroviaire de la cité johannique aura été l’occasion des retrouvailles, durant lesquelles votre serviteur s’est trouvé comme chat errant.
De nouveau l’article sur le Nevers-Angers — coucou Bernard — de nouveau les portraits du « vélo qui guérit », les forçats du BTR, les aventures industrielles du phare… et une forme d’éloge de la lenteur.
Peut-être qu’embrasse c’est tromper, mais avec les yeux, pas certain à 200 % que ça compte.
L’important c’est de retrouver la vraie valeur des choses, et dans ce domaine, sans être d’accord avec tout, 200, c’est du sur.
En conclusion, ne faites pas ça. Faute avouée, faute avouée, rien de plus, mais mince alors, le chemin peut être douloureux. Comme le dit l’adage : « on peut s’égarer 1 fois avec 1000 personnes, mais… » non, c’est « on peut égarer 1000 fois 1 personne mais on ne… ». Bref, voici les liens vers les 2 revues, ne vous trompez pas en cliquant :
Et les autres liens, polisson⋅ne⋅s, gardez les pour attacher les tomates aux piquets (ou les renards sur les galeries).
J’ai bien aimé le portrait du braqueur.
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