Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
« La ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
C’est une vieillerie mais je ne me lasse pas de la vacuité des informations données.
— Pourquoi est-ce un trottoir risible ?
— Ce panneau n’a pas sa place ici, POINT.
— Mais il y a un super équipement pour les vélos à droite !
— Ferme-la. Ce panneau à son jumeau de l’autre côté du pont, sur le même trottoir… De plus, le super équipement est 100m de contre-sens, puis rien… le vide d’une absence de vision.
— Mais pourquoi le maire de cette commune n’aime pas les vélos.
— Le jour où tu le verras sur un vélo, les poules perdront leurs dernières dents.
J’ai lu, ici ou là, que certains potelets n’étaient points visibles dans l’obscurité d’une zone d’Ormes-Saran-Ingré, des potelets plantés au milieu d’une étroite bande cyclable.
Sans rien connaître du problème, j’ai attendu la nuit, quand les potelets sont gris, pour sortir et vérifier par moi-même, parce que les rumeurs à Orléans, elles vont très vite. Par exemple, « il parait qu’il y a un plan vélo tout neuf, et que avant ce dernier, il y en avait un, secret, caché, mais appliqué à la lettre, puisque d’équipements de qualité, Orléans et son agglo n’en ont point » ; il ne faut oublier que le dernier équipement cycliste de qualité a fêté ses 30 ans il y a peu (>fr).
Ma réflexion, en circulant entre 2 bordures, 2 giratoires et 3 changements de sens de circulation, a dans un premier temps été « je me suis trompé d’endroit, car les potelets, visiblement, même succinctement, réfléchissent, eux ! ».
Dans un second temps, j’ai activé la carte mentale de l’agglomération et me suis convaincu d’être dans la bonne partie de la zone, et que peut-être, les sévices techniques de la mairire d’Orléans étaient passés faire quelque chose, de vraiment pas trop mal. La photo le montre (avec la lumière de l’ordiphone).
Mais, mais, soudain, un potelet de bois trahit le travail d’amateur, au sens noble du terme. Le carrée de matière réfléchissante n’est pas issu de la mairie d’Orléans. Fol icelui qui aurait pu penser cela. Sans rire. C’est l’œuvre d’une personne qui armée d’adhésif et de ciseaux a « équipé » les potelets, pour la sécurité et le confort des cyclistes, des notions trop peu valorisantes pour les grands fauves de l’agglomération.
« Adhésifs » & « ciseaux », nous sommes bien loin du processus décisionnel de requalification et d’amélioration d’un système complexe d’objets bloquants disposés sur la matière dure d’un équipement obsolète et loin du cœur de ville destiné au façadage touristique.
« Pont de Tours » rue Charles Beauhaire à Saint-Jean-de-la-Ruelle.
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