Ô rage ! Ô pochoir ! Ô peinture ennemie !

Désolé pour ce mauvais pastiche, tiré de « l’acide » (du jour), acte 1 de la nouvelle caméra, scène 4 du nouveau compteur.

 

Ô rage ! Ô pochoir ! Ô peinture ennemie
Ne suis-je donc bitumé que pour cette infamie ?
Traces blanches d’un travail ordurier
De nuit, pictos et panneaux posés !
Semoy, qu’avec respect toute l’agglo mire,
Ce moi, qui dans la feuille locale s’admire,
De tant d’heures de délibérations
Pour un labeur sans qualifications.
Ô quelles cruelles poses réglementées
Œuvrent pour le trottoir, vierge laisser !
Pas de dignité dans ce labeur
Duquel tombe tout honneur.
Faut-il encore, ici voir, préciser
Piétons et vélo ne seront point mélangés
Au trottoir étroit, la marche sera réservée
À la chaussée, la vitesse sera adaptée.
Et les vaillants bio-bios en quatre-quatre
Derrière les cyclos seront les pâtres.
Du vélo, des vertus, glorieux instrument
D’écologie, ne sont point ornement.
Acier, électrifié, cargo, tandem… nulles offenses
Il peut être parade, il est défense.
Va, Semoy, ôte ce panneau « voie verte » dès demain
Laisse les millions du « plan vélo » en de meilleures mains.

 

Comment gâcher des euros, des millions d’euros

Au final : encore un trottoir, rien de plus qu’un trottoir, transformé par la magie d’un panneau en voie-verte, avec un arrêt bus au milieu des poubelles, ce qui en dit long sur la psyché des décideurs locaux. Encore des millions d’euros gaspillés.

Rappel : les trottoirs sont interdits à la circulation des cyclistes de plus de 8 ans ! Même à Orléans ou son agglomération.

⋅~o(Ò!O)o~⋅

Pour en rire avec la mairie de Semoy (>fr), c’est dans la feuille de choux (>fr) de janvier 2010 :