Surprise, dans Orléans, le CÉRÉMA se prend une « branslée »

Aller arroser des poissons en bocal réserve bien des surprises.

Mais « où suis-je ? » dans cette folle mégalopopole aux 500km de trottoirs peints et/ou ceints de panneaux plus idiots qu’à leur place.

Commentaires sur les photos

  • Photo 1 : le panneau carré « machin à vélo » a son pendant « fin de machin » au dos (équipements récents). J’ai pris la photo alors qu’un couple de personne se baladait en mode post-digestion. Eux, ils étaient à leur place, sur la largeur de ce qui est un trottoir, rien de plus qu’un trottoir goudronné de frais, avec des dos-d’ânes.
    • La rue des Bransles a été refaite de manière à ralentir les automobiles avec des chicanes, ce qui est une bonne intention.
    • Le traitement du trottoir est mauvais. Ceci serait « acceptable » — en étant généreux — si le trottoir était unidirectionnel ET PLAT, et si la rue était en sens unique. Les cycles pourraient rouler dans le même sens que les autos, le contre-sens serait protégé.
  • Photo 2 : ce panneau ne devrait jamais être sur un trottoir… puisque au final, c’est un trottoir. De plus, si en « entrée » le trottoir est une bande, en sortie, il devrait en être de même, il n’y a que les escargots qui peuvent intervertir et encore, il y a des conditions… Personne ne commence un repas par une assiette de crudités pour en cours de dîner s’apercevoir que c’était une pauvre crème brûlée surgelée et mal décongelée.
  • Photo 3 : cette partie-ci du trottoir est déjà peinte des millions du plan vélo d’Orléans et de son agglomération (sous-entendu, la première partie va bientôt l’être).

Commentaires après coup

Et si c’était une bonne idée ? Non, personne de la mairire d’Orléans ne me menace après coup, et de carré, je n’ai croisé que les panneaux.

En dehors des photos

La personne aux poissons rouges m’avait vendu l’affaire en disant « et tu verras, il y a un chemin à cet endroit, un autre ici… pour ta carte… les vélos gênent… ». Oui je ne suis autophobe, j’ai des amis bagnolistes !

Les chemins en question existent, mais, ils passent dans des équipements publiques (gymnase…) donc susceptibles d’être fermés, comme ce le fut le premier de l’an. Se perdre est un bon moyen pour se trouver. En tournant dans le parc pavillonnaire, j’ai entre-aperçu des traces aussi suspectes que les projets décrits dans le journal de ce jour (>fr-La Rep). Oui St Jean de Braye va aussi faire faire le trottoir à De Gaulle (>fr).

Ce jour, lors de la seconde visite aux nageurs, je désirais compléter cette carte :

Capture d’écran de 2020-01-05 16-11-49
Avant j’étais moche

Une bonne idée ?

Mais une réalisation des temps jadis, des années 70. Je suis désolé, mais je vois pas d’autres explication qu’un blocage sur les années de jeunesse des édiles en place.

Lors de la reconnaissance d’un trajet vélorutionnaire (>fr), j’avais reporté le petit point vert sur la carte, au niveau de la rue de la Loire à St Denis. Je trouvais ironique les 2 panneaux (soit environ 150€00 x 2) pour ce tour de rond-point.

Au final, avec le trottoir de la rue des branques d’Orléans, pardon, de la branlée (aux recommandations) du CEREMA, pardon, la rue des Bransles à Saint Denis en Val et l’équipement ancien de la rue de la Loire, il y a comme une forme vague de réseau. Le fait d’avoir aménagé le trottoir de la rue des Bransles « ainsi » est « raccord » avec le restant de ce coin-ci de la galaxie.

Un début de réseau

Pourtant, si l’idée est bonne — faire ralentir les automobiles d’un côté, vouloir aménager des équipements pour les cyclistes de l’autre — la réalisation est déplorable, lamentable, inimaginable au XXI siècle. Je maintiens que cela a du sens présentement uniquement pour l’effet « réseau » avec une rue « aménagée » dans son entière longueur ; oké, un réseau de piètre qualité, mais un réseau.

En l’état, cela pourrait-être utilisé pour desservir des lieux de vie (école, centre aéré, salle des fêtes…) par des parents avec des jeunes enfants : les parents sur un vélo et sur la route & l’enfant sur son vélo lui-aussi et sur l’équipement… en réseau. C’est la seule utilisation possible de la chose, certainement pas pour un usage au quotidien !

Capture d’écran de 2020-01-05 16-24-12
Après, je traitille alors que les poissons frétillent

En conclusion

Encore une occasion de ratée, oui, même si, j’ai modéré ma première impression sur ce nouvel non-équipement, car je ne connaissais pas l’aménagement ancien de la rue de la Loire (sur lequel je n’ai pas roulé de toutes façons).

J’ai quitté St Denis par la rue de Chambourdon, afin de n’avoir pas à rouler sur le trottoir de la rue des cordelles, pour arriver au centre aéré, où m’attendait… un trottoir peint de plus, celui de la rue porte rouge (St Jean le Blanc)(peinture ancienne). Encore un trottoir, rien de plus, avec arrêt-bus.

La manie des trottoirs peints a depuis longtemps touché St Jean le petit blanc comme la gastro en ce début d’année : il y a des traces suspectes partout. À un point tel, que par 2 fois, un vieillard en 307 m’a klaxonné alors que je circulais — sans dos d’ânes, sans contourner les arbres, sans ressauts — sur la chaussée et que, jusqu’à preuve du contraire, je respectais le code de la route. Il en allait de même d’un cyclosportif en vadrouille. Mais il semblerait que à St Jean, les automobilistes achètent en même temps qu’une automobile la route qui va avec (à noter qu’un suviste hilare, a mis par 2 fois, une pointe d’honneur à nous dépasser avec une large distance de sécurité).

Les gens du lieux, et d’ailleurs dans la mégalopole d’Orléans, sont trop souvent habitués à ne pas avoir de vélo dans leur environnement voituresque. Faire circuler les vélos, dans toutes les directions, sur des trottoirs mal aménagés n’est qu’une façon de se débarrasser des cyclistes, pas d’améliorer leur sort, même aux abords des écoles, comme par exemple c’est le cas devant le collège de St Jean le Blanc.

11 commentaires

  1. Je vous l’avait dit… Ils vont nous claquer tout le budget du plan vélo en pots de peinture et en pochoir…

    Je suis sûr que lors de la réhabilitation de la rue, ils ont demandé aux riverains les types d’aménagements qu’ils voulaient et que la majorité a dû dire pas de piste cyclable car les vélos c’est dangereux, on ne les voit pas arriver… Et la mairie a ménagé la chèvre (les riverains) et le chou (la loi LAURE).

    Les riverains ne devraient pas intervenir dans la mobilité d’une ville sauf si on décide du jour au lendemain de faire passer des PL sous ton nez.

    La mobilité est une affaire trop sérieuse pour la confier aux riverains (motorisés)!

    Aimé par 2 personnes

    • Effectivement, après coup, j’ai regretté de n’avoir rien dit au couple de promeneurs (voisin, riverain, concerté…) mais l’envie de faire la photo pour me moquer, pardon, pour permettre l’amélioration continue des km cyclables d’Orléans était la plus forte.

      J’aime

Les commentaires sont fermés.