Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Dans le brouillard, c’est le phare qui éclaire la voie du cycliste. Un phare puissant est le gage de se voir prendre la bonne direction… pour qui sait où il désire aller. En l’absence de directions claires chez les prétendant⋅e⋅s au syndic de copropriété de la mégalopopole d’Orléans, ce cyber-cahier ne peut — et ne veut — point servir de phare.
En l’absence de clarté, l’unique question à ce poser est « pour qui roulent-ils ? » parce que « en quoi roulent-ils ? » est une non-question tant personne ne revendra le 4×4 minipuçal actuel (la seule personne pour laquelle j’ai du respect en matière de vélo, quoique je ne partage pas toutes ses idées sur la question, c’est Dominique Tripet… car c’est une cycliste).
C’est un cyber-cahier « vélo » ici… et si le phare est en panne, dans l’obscurité, il est toujours possible de se guider au son ; la méthode n’est pas fiable et est très dangereuse. Attention à ne pas vous faire saigner les oreilles en écoutant le poste.
Avant de vous laisser à l’écoute du poste, petite fierté de la semaine passée, en circulant à vélo, aussi bien les tracteurs de la droite « officieuse », le matin au marché, que les tracteurs de la droite « officielle », dans la rue de la République l’après-midi, n’ont daigné me donner leur tract… pourtant, ils en promettent des choses pour les vélos. Ce 18 janvier au matin, point de tracteurs à 9:00 du matin au marché.
Comme il veut faire croire qu’il n’a pas d’idées, il fait des débats de participatude. Toutes ressemblances avec l’ex-envoyée aux pôles n’est absolument pas fortuite puisqu’il dit avoir déjà des amis faucialistes prêts à collaborer avec lui. Le maître mot de l’entretien est con-construire, c’est à dire organiser des pseudos « ateliers » qui servent à valider des choix déjà faits dans d’obscurs comités discrets, très idéologiques quoi-qu’il en soit.
Pour le PDU, cela c’est passé « un peu comme cela », au fil des réunions, sur les cartes apparaissaient les passerelles voulues par les entreprises du BTP, des entreprises qui ont des champions avec les « grands » candidats, à ne pas — trop — douter, manier l’équerre et le compas n’est pas le plus difficile.
Deuxième son du jour, JPGrand, qui lui aussi se présente comme le candidat du rassemblement. Il a déjà réussi à recycler la liste des débats participatés (de campagne). L’entretien ne vous apprendra rien sur le vélo, peu sur les directions qui seront prises. En même temps, comme dirait l’autre, ce n’est que le début et le pas de tir à la hache n’ouvre qu’en avril, cependant, il flotte dans les propos du candidat une certaine présomption à déjà savoir dans quels bacs de compost jeter les ordures.
Dans un soucis d’honnêteté, il est temps pour votre serviteur de vous dire qu’il a été un militant « chez les Verts ».
Pour ne rien apprendre, vous pouvez écouter, sans risques, le blablabla du candidat fauxcialiste. Il semble avoir oublié que c’est une élection locale (ce reproche peut être fait au rédacteur de ces lignes), uniquement locale, et nombreux sont les propos qui laissent à croire qu’il y a de l’ambition au-delà d’une mairie… la maison de retraite sénatoriale, déjà ?
L’entretien sent les éléments de langage, le dogme ; il y aurait presque comme une once de regret de ne pas avoir pu être en marche — dommage Éliane ! Mais d’autres collines de la pensée locale le seront sans problème — mais pour quoi faire de toutes façons en dehors de l’idéologie du « care », une idéologie très audible dans l’entretien.
Enfin, des 3 candidats a être passés dans le poste, c’est le seul à avoir dit « cycliste », la thématique déjà rappelée de ce carnet, et cet « hommage » signe la fin de la revue de presse, audio, du jour.
J’avais promis une grille d’évaluation des candidats.
La voici en image (avec quelques exemples de critères personnels)(limitée aux 3 présentes listes de la revue de presse). Libre à vous de la taper à nouveau avec vos petits doigts sur le tableur de votre choix, avec vos critères, votre questionnement, vos coefficients d’importance. J’ai mis assez de commentaires pour la rendre intelligible, le cas échéant, je vous la fais passer par courriel sans problème et je ne vous en voudrai pas de modifier mes critères qui ne sont en rien objectifs.
Ce type d’évaluation est valable pour de nombreuse situation. La grille va au-delà de la simple note, et intègre la notion d’importance du critère noté. Dans un système qualité, c’est fondamental.
Lors du prochain numéro, je vous donnerai MA liste des points importants en matière de politique vélo (mais encore une fois, le vélo ne saurait être le seul critère d’un choix).
Non, non, non, ce n’est pas une incitation à l’usage d’une substance illicite, votre serviteur peste assez contre les trafiquant⋅e⋅s de la rue de Bourgogne à Orléans et l’absence de volonté politique pour lutter contre ce fléau ; en même temps, comme dirait l’autre, les élu⋅e⋅s locaux sont drogué⋅e⋅s à la particule fine et à la place de stationnement, ceci explique peut-être cela.
Par L.S.D. il est question de La Série Documentaire, une émission de France-cult, la grande sœur de France-bleue citée dans ce billet.
Si on en croit la légende, l’automobile apparaît avec l’énorme et spectaculaire « fardier de Cugnot », il y a 250 ans. La machine avançait à environ 5 km/h et n’avait pas de freins, elle ne s’arrêtait que contre un arbre ou un mur, ou par…
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