Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Le garde-boue sur un vélo est l’élément qui évite au cycliste d’être éclaboussé par les projections de boues, par les saletés… en un mot, la merde, celle que peut trouver le cycliste qui prend la route.
L’incompétence cycliste, lors de la création du monstrosaure d’Orléans, est devenue mégalopolitaine, avec pour président le maire de La Chapelle St Mesmin. C’est une certaine logique de commencer le tour de la mégalopole par cette ville, dans laquelle, le responsable a sans aucuns doutes fait montre de son savoir-faire en la matière, comme la vitrine d’une pensée que l’on imagine, sans peine, aussi profonde que le lit de la Loire un été de sécheresse.
Note : pour une raison inconnue, le filtre sépia s’est invité dans les réglages de la nouvelle caméra, mais vous ne voyez plus la fourche 😀
Délusions : Étymol. et Hist. 1547 (Budé, Institution du Prince, éd. J. Foucher, chap. 23 ds Hug.), attest. isolées au xvies.; 1946 supra ex. Empr. au lat. impérial delusio « tromperie » dér. du lat. class. deludere « tromper ».
Dans le journal local, se trouvait cet entrefilet :
Dans son projet, le maire a évoqué également l’environnement (avec une piste cyclable réalisée rue de Monteloup cette année), la maîtrise du développement de l’urbanisme, ainsi que l’extension du tourisme et de la culture.
Il manque un futur dans l’article, peut-être un futur proche, mais il manque un futur car en l’état, il n’y a rien que du vide.
La vacuité est un état d’esprit recherché dans certaines philosophies, peut-être un sujet de conversation digne d’intérêt entre une tasse de thé et trois boudoirs, mais en matière de vélo, ce rien est un des plus parfait résumé visible de l’action du vice-président chargé… de la politique cyclable, le représentant de la mégalopopole auprès d’instance d’importance nationale, rendez-vous compte, le GART (>fr), le club des villes à écharpes (>fr), peut-être même la gazette des communes ou encore un machin comme le conseil général du Loiret.
Le type qui est en charge du dossier vélo ne fait rien dans sa ville, et au-delà, rien dans la mégalopole d’Orléans, ce qui a le mérite de mettre sur un point d’égalité les cyclistes de l’ensemble du territoire.
Ne faisons pas de procès d’intention, le machin sera peut-être plus qu’un coup de peinture, mais rien de tangible ne le laisse véritablement présager. Mais ce coup-ci l’annonce est claire, à défaut d’user une selle, le truc sera inauguré en fanfare par le PS, EELV, LaRepEnParticule et le PCF.
Dans les petites villes, le fêtard de l’intérieur désirait effacer les étiquettes politiques au profit d’une couleur, sans hésiter, à la Chapelle la couleur choisie était caca d’oie. Avec un tel mélange des genres — l’image qui vient à l’esprit pour un cycliste, c’est celle d’une chaîne de vélo mal croisée qui bloque l’avancement du véhicule jusqu’à le faire tomber — il y a 2 questions pour le moins à se poser :
Dans un autre domaine, toujours celui des transports, le maire d’Orléans et celui de St Jean de Braye, soit-disant opposants politiques, se sont unis contre la réouverture de la ligne Orléans-Châteauneuf — lors de la ligne B du tramway, ne pas avoir ouvert les rails existants à la circulation d’un tram-train, sur un modèle suisse, était déjà un coup fourré — et aujourd’hui, des prétendant⋅e⋅s du parti faucialiste à la présidence du syndic de copropriété disent qu’ils, ou elles, vont re-ouvrir la ligne. La bonne blague ! Et quid du bétonnage du champ de BMX, avec ou sans les EELV & azerty, quid du pont inutile de Jargeau, avec ou sans la bénédiction du PCF ? Des EELV ?
Peut-être que l’intérêt d’avoir des élu⋅e⋅s l’emporte sur la cohérence ?
Circuler à vélo dans la Chapelle n’est la promesse de rien. Cela ne date pas d’aujourd’hui, et ce très peu de chose ne semble pas devoir changer dans les prochaines années. Beaucoup de traces malhonnêtes sont présentes autour des établissements scolaires, autours des rond-points… de quoi faire croire aux électeurs.
En venant d’Ingré, le trottoir bidirectionnel presque acceptable, se transforme vite en simple trottoir dangereux au passage de la frontière interville ; même agglo, même parti politique, mais les prétendant⋅e⋅s le promettent tous, il faut préserver les vachettes locales. Les identités locales — rires — seront préservées, l’opportunité de faire chier les cyclistes en affirmant la prédominance des 4×4 également.
Pour être honnête, il y a eu la découverte de 0,400km de piste cyclable d’une certaine qualité, au départ d’un rond point et le long de la rue grand’maison et de l’avenue des dangeaux, 400 mètres d’une bande de bitume, isolée de la chaussée par une bande de verditude, quelques arbres même. C’est ancien, pas trop mal réalisé pour circuler dans le sens de la circulation, dans l’autre sens, cela ne sert à rien, comme tous les équipements bidirectionnels en milieu urbain, mais 400m, rendez-vous compte.
Foin de vierge, de prophète ou autres superstitions bonnes à mâcher par quelques bigot⋅te⋅s en mal de vivre, la lumière ici est celle du pionnier qui défriche un itinéraire utile, puisque les sévices de la mairire semblent ne pas savoir enfourcher une bicyclette pour parcourir, comme l’énonce le théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
En quittant la rue de l’orme au coin, la rue du vau se présente sous la forme d’une petite route dans laquelle les 4×4 de Saran roulent vite, mais elle demeure praticable.
Ensuite, le trajet du jour a suivi un peu de la rue Faucheux, qui est une rue très fréquentée, pour aller à Ingré-Ormes-Pôle45, route nationale d’un côté, vers la rue passe-debout donc l’autoroute urbaine de l’autre.
Petite route praticable, la rue du Moulin est très facilement utilisable, elle se poursuit à Ingré sous le nom de rue du grand puits avant la nationale, une intersection protégé par un « arrêt ».
La rue de la folie est une rue à faible trafic avec un passage réservé aux piétons et cyclistes sous l’autoroute, n’en déplaise à une certaine personne de St Jean de Braye, préposée à décerner les titres d’ayatollah, il y avait ENCORE 10 à 20 cm d’eau dans l’équipement de qualité :
Ensuite… vous êtes les malvenus à Orléans. La ville et son agglomération brillent par l’absence d’équipements de qualité et à Ingré rien ne sera, pour l’instant, dit sur ce qui a été défait lors du mandat.
Sans liens avec le billet, au cas où vous cherchiez comment « tracer » un itinéraire avec brouter (>fr) voici un tutoriel, très bien fait ; la personne qui parle sait ce qu’est un vélo, elle.
Sur ce même site, il y a des itinéraires, plutôt touristiques, mais d’une très bonne facture.
BRouter Web Client vous permet de planifier des itinéraires sur votre PC selon divers profils utilisateur…
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