Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Le temps du NaHaiWriMo (>òc-lm & fr), c’est mon cyber-cahier occitan qui est alimenté — cependant, les haiku tombent souvent du vélo — voici donc un tout petit billet pour parler des « courses » ; pas l’action d’aller magasiner, non, les petites courses du quotidien qui sont faites, entre cyclistes ou encore cyclistes devant, ou derrière, un automobiliste. Ces instants sont « notés » plus que tout lorsqu’il y a eu un vrouvroum plus ou moins appuyé, une queue de poisson…
Par GJ, j’entends une personne avec le chiffon sur son tableau de bord, pas forcement un nationaliste ou un climato-sceptique. Bien sûr, ce billet reste un billet léger, sans prétentions, et j’ai probablement croisé cette personne sur une petite partie de son chemin… et de ses habitudes.
Toujours est-il que, en quittant le stationnement devant la boulangerie — les trafiquant⋅e⋅s de drogue du faubourg dorment à 07:30 — avec sa fourgonnette, en me coupant la route, forcément, j’allais le « mémoriser ».
Aux feux, nous sommes arrêtés par la passage du tramway. Je me positionne exprès devant, ostensiblement, avec une manœuvre bien lente, par pure provocation à 3 balles. Bien sur, avec la petite circulation du faubourg, il n’a pas pu me doubler jusqu’au feu de la rue de la gendarmerie. Ensuite, comme il n’y avait plus de bus, plus de circulation, je me suis fait doublé sans problèmes. Autant le dire, la personne au volant ne semblait pas des plus nerveuses dans sa conduite.
Mais, c’est avec plaisir que je l’ai (pour)suivi, que je l’ai coursé à partir du giratoire de la croix-Fleury, puis rue de Lamballe puis boulevard éponyme, quasiment jusqu’à la mairie, où, ceci est une hypothèse, la personne a apporté les croissants. Et c’est beau l’amour !
L’amour du pain, du vin et patin-cofin.
La boulangerie du départ est une bonne boulangerie, certes, mais il y en a — encore — une dans Fleury « centre », en dehors du marchand de malbouffe du coin. Il y en a également au moins 2, ouvertes elles-aussi, sur un si petit trajet.
Comme dit l’autre « qui suis-je pour juger ? »
Mais, mais, mais, pour le plaisir de mamaiser un coup de plus, mais, dans l’hypothèse d’un si petit trajet (2,7km), la bicyclette, voir l’électrocyclette, est largement suffisante. De plus, couper la route à un vélo peut être dangereux, surtout dans une rue refaite à neuf pour réduire les trottoirs en 2018-2019 avec aucuns aménagements cyclables, sauf un coup de peinture en vert dans un premier temps, puis un second coup de peinture en blanc, car Orléans lave plus propre.
En roulant quasiment toujours aux même horaires, dans les même quartiers, le cycliste croise souvent les même personnes. C’est une bonne chose, presque rassurante, car en cas de pépin, vous avez déjà probablement croisé la main qui se tend. De plus, quand je n’ai pas croisé une personne pendant un temps, les retrouvailles se marquent dans le bonjour, dans le sourire, par un geste.
C’est pas en bagnole qu’on se raconte sa vie comme cela.
Sur mon trajet actuel, depuis ce début d’année 2020 environ, je croisais un cycliste dont le trajet devait être celui en orange, un trajet tiré ici de Naviki (>fr). Or, j’arrivais avant lui à la fin de la trace.
Sur les cours, c’est en observant une cycliste que je retrouvais sempiternellement devant moi alors que je l’avais doublée auparavant, que j’ai « appris » un de ces raccourcis dont jamais la mairire ne fera les éloges sur une carte de qualité.
Et bien ce cycliste a fait de même. Je pense qu’il a peut-être tenté le chemin bleu, mais c’est un chemin avec un pont en sens unique dans son trajet matinal, et il devrait être de ceux qui respectent la loi.
Ce matin, après la légère frayeur de me sentir suivi — feu avant à pile, très puissant — j’ai modéré ma vitesse car je croyais que la personne désirait me doubler.
Que nenni ! Dans l’inconnue de la nuit, je l’ai guidé au milieu des déchets car l’endroit n’est jamais nettoyé, ce, jusqu’à la barrière posée au milieu de la rue par la mairie pour éviter que l’endroit soit usé par les millions de touristes. J’ai suivi le sillon de la ligne de désir, une ligne de boue après des jours de pluie, puis j’ai éclairé la voie violette et les voies de chemin de fer jusqu’aux derniers systèmes d’anti-intrusion.
Une fois remis en selle et sur la bonne voie, le saligaud m’a cramé jusqu’au point habituel.
Demain est un autre jour.
Je parlais de « sales coups », en voici 2 exemples en vidéo, à Nantes dans ce lien (>fr)
À Nantes, un cycliste s’est retrouvé face à deux automobilistes qui n’ont pas été tendre avec lui. Le premier lui fait une queue de poisson, tandis que le second lui rentre tout simplement dedans.
Et à Orléans, sur le compte de l’oiseau-bleu de Jehanne-à-vélo :
Orléans est bien moins spectaculaire que Nantes, h e u r e u s e me n t, mais la situation n’en est pas moins dangereuse en cas de perte de contrôle de son vélo. Le film du touite de J-à-V est l’occasion d’admirer le gigantisme d’une place de stationnement pour personne à mobilité réduite.
Et puis, surtout, mon fils me suivait à quelques mètres…
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« ….. Le film du touite de J-à-V est l’occasion d’admirer le gigantisme d’une place de stationnement pour personne à mobilité réduite….. »
On peut noter également au sujet de cette place, un surbaissement de trottoir totalement inutile…trop court,Il ne sert pas à protéger les roues de la bagnole…il ne sert pas non plus au conducteur qui serait en fauteuil ,à rejoindrele trottoir. (sa voiture est garé dessus)
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