Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
La rustine est le nom du morceau de caoutchouc utilisé pour boucher un trou sur une chambre à air de vélo. C’est aussi une manière de désigner l’élément qui corrige un défaut dans certains systèmes.
La whyskipédia (>fr) nous apprend que à l’origine, c’est un nom de brevet et :
Les Établissements Rustin, qui les fabriquent encore aujourd’hui, n’ont modifié ni l’aspect de l’emballage, ni le slogan de la marque : « Unis pour la vie ».
« Unis pour la vie », un peu comme la langue de bois et les partis politiques d’Orléans, non ? Oké, c’est facile et non argumenté. Cette semaine a été celle des découvertes de liste, après celle du galimacien d’Oz et son cortège de faucialistes et de magiciennes, celle de l’arche de Noé et son cortège de faucialistes et son magicien, place à d’autres découvertes.
Note : l’ensemble des articles est illustré d’affiches de l’époque soviétique tirées de ce fil Reddit (>en). Je ne cautionne aucuns systèmes totalitaires, et je désirais éviter les réductions ad Hitlerum en illustrant les partis d’affiches de propagande Audi ou Mercedes éditées pendant la seconde guerre mondiale.
Rien d’extraordinaire dans les personnes présentes dans la liste. L’analyse le petit doigt en l’air montre que la sociologie de le liste présentée est traditionnelle pour ces étiquettes. Il y a bien une girouette d’une « boite à penser » — normalement, c’est le cerveau qui s’occupe de cette fonction, mais chez les ouine-ouines, ce sont des boites — dont le « leader » est sur une liste concurrente. S’il n’est pas gêné par cette apparente contradiction… pourquoi l’être à sa place. Il n’y a pas de charlatan c’est déjà ça, enfin, si, il y en a mais cela n’a pas le même sens.
Le cœur de ce cyber-cahier est le vélo, et les mêmes ont présenté (>fr-Mag’Centre) la grille de « bingo » avec en clignotant « nous ne toucherons pas à la place de la voiture en ville » ou plutôt « il ne faut pas opposer les modes ». Je pose à nouveau mon commentaire laissé dans l’article lié :
Il a confirmation que la liste des fauxcialistes n’est pas une liste pro-vélo :
>Créer un réseau cohérent, sans coupure, de 100 km de pistes cyclables sécurisées dans la métropole.
D’où sort ce chiffre ? Au quotidien les cyclistes ont cruellement conscience qu’il n’y a pas les 450km « de trucs cyclables » vantés — et ventés dans la semaine — par toutes les listes en marche. Ce chiffre de 450 doit a b s o l u m e n t être effacé de toutes les bases de données. Encore une fois :
DE CYCLABLE IL N’Y A QUE LA PISTE QUI RELIE LA SOURCE À ORLÉANS, DE SAUVABLE, LE BVD DES DROITS HUMAINS, UN PEU LE BVD V.HUGO À OLIVET ET LA VOIE VERTE DE LA TUILERIE À ORMES-SARAN-FLEURY. PAS PLUS DE 200KM (EN COMPTANT LES DOUBLE SENS).>transformer les mails entre le théâtre et Place d’Arc, et intégrer une véritable voie vélo pour cet axe.
Et pourquoi ne pas avoir l’ambition de relier l’avenue des Droits Humain jusqu’à la gare et de poursuivre par le même boulevard jusqu’à la Loire, dans le sens de la circulation ? Tout le monde de se pâme pas par avance au spectacle d’un artiste chilien unijambiste queer !
Sauf à se satisfaire du canicrottre existant entre l’hôtel de la mégalopole et le théâtre. Ce simple fait — un mini aménagement — donne un premier aperçu de la qualité des « 100 km » de misère qui peut-être un jour verront la lumière du soleil.
>Organiser des campagnes de prévention pour le port du casque
Je ne les ai déjà pas en estime les assistants du bocal, mais en lisant cela…
Ils sont stupides. Le casque n’est obligatoire que pour les enfant de moins de 12ans (et jusqu’à preuve du contraire, c’est aux parents, donc des adultes libres et responsables, d’éduquer les enfants !). Le sentiment d’insécurité baisse avec le nombre de cyclistes et la qualité de l’infrastructure.
Si les « dirigeant⋅e⋅s » étaient véritablement soucieux de nous garder en vie, la liste des choses qui tuent serait prise par le haut, non ? Publigâchage, il n’y a pas le vélo.
Plusieurs fois dans l’article, il est fait mention d’une « place vélo », c’est une vue de l’esprit, il n’y a pas de « place vélo » dans l’agglomération d’Orléans. Le vélo est un instrument très utile pour les déplacements en local, le plus efficace jusqu’à 15km.
Autre chose, il n’y a « plus » officiellement dans le programme de mention de la passerelle. Enfin si, peut-être, la passerelle est cachée sous ce verbiage fonctionnarial :
Repenser le franchissement de la Loire en remodelant les accès aux ponts, en sécurisant la place du vélo.
Quand la liste est soutenue par un parti « fantôme », et que ce fantôme apparaît sur la photo de groupe, il faut avoir à l’esprit la puissance cachée par certain⋅e⋅s sur la liste, et comprendre que les devis de la passerelle, prêts depuis Sueur, referont surface lorsque la côte de la Loire le demandera.
De concret, pour le quotidien des cyclistes : rien. Point d’annonce du style « nous enlèverons une ligne de stationnement dans le haut de la rue Bannier pour terminer le contre-sens », point de « pour éduquer les parents, nous mettrons un garde champêtre devant les écoles, avant d’interdire dès la rentrée de septembre 2020 la circulation 200m en amont et 200m en aval de toutes automobiles (sauf covoiturage et personne handicapée) ».
C’est la politique du « care », du faire attention, des « déplacements doux » car les cyclistes ont des tronches de cul qu’il faut torcher avec le programme.
La légende dit : une bonne voiture, c’est une voiture qui porte le camarade au moins une fois dans sa vie vers la patrie du consumérisme franchisé, le PCF du nord.
Pas de surprise avec la sociologie de la liste, beaucoup de « nouveaux métiers », de ceux qui brassent de l’air, dont 2 apprentis en magie. Et il en faut de la magie car sur la photo de l’article (>fr-Mag’Centre), ils sont un peu serrés, non ?
S’il y en a un qui est satisfait d’un rien, c’est Carré. Sur son tract de campagne figure le boulevard St Vincent, une opération de rétrécissement des trottoirs, pardon, de recalibrage de la rue aux dimensions nouvelles des véhicules modernes ; je ne me ferai jamais au patois administratif.
La Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du , couramment appelée Nouvelle loi sur l’Air, LAURE ou encore loi Corinne Lepage, est une loi cadre (n°96-1236) française.
Nous ne parlerons dans cette page que de l’article 20 de la LAURE qui dispose :
A compter du 1er janvier 1998, à l’occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, à l’exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circulation. L’aménagement de ces itinéraires cyclables doit tenir compte des orientations du plan de déplacements urbains, lorsqu’il existe.
Ces dispositions ont été intégrées tel quel au code de l’environnement (article L228-2) depuis l’entrée en vigueur de la loi SRU (loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, décembre 2000).
Si cet article de loi traduit une volonté politique de systématiser la réalisation d’aménagement cyclable en milieu urbain, seule la jurisprudence permet de réellement mesurer sa portée pratique. Cet article revient en détail sur les précisions importantes apportées par les décisions de justice qui ont été rendues.
Et d’aménagements, il n’y en a point sauf trois pictogramme, des dos d’ânes construits « abîmés » (pour faire ancien).
Figurent également sur le torche-cul : le quartier St Marc (rétrécissement des trottoirs), les 200m de Coligny (200m coupés du rien cyclable), si l’opération de rétrécissement de la rue des pensées avait été terminée, elle figurerait dessus le tract.
Au regard du classement de la ville au baromètre des villes cyclables, il a l’honnêteté de ne pas mettre en ligne sa soirée « vélo » de campagne, une soirée où, sans douter, il y est allé de ses petites rumeurs.
Encore une liste de droite — ce n’est pas une tare en soi — qui reste fidèle à une certaine sociologie électorale. Comme chez le frère jumeau EnMarche, il y a un bétonneur, car bon, hein « l’écologie ça suffit », même si le candidat s’imagine le plus vert des verts (>fr-Mag’Centre).
Et de la verdure, il en promet. Pendant 15ans, la ville va être un chantier pour faire passer les boyaux circulatoires, les souterrains, les parcs… Il serait plus simple de construire la ville ailleurs et de la faire directement adaptée à la bagnole, car ça, on y touche pas. Il y a un petit « regret » sur le vélo, mais chassez le naturel, la bagnole revient en turbo :
Comme tous les candidats l’ancien maire veut favoriser la pratique du vélo et donc favoriser le passage du pont George V. A ce sujet il se refuse à proposer une solution toute faite : « il faudra étudier différentes hypothèses : voie unique sud-nord, voie unique tram et éventuellement une passerelle mais qui est difficile à réaliser ».
Les hypothèse supplémentaires sont :
Le vélo, là aussi, est un objet de promenades, de flâneries.
La légende dit : un bon pneu c’est un pneu qui fait un tour et demi avant d’avoir besoin d’être caressé, au delà, c’est un pneu de sportif.
Au début, je désirai simplement rire du paragraphe sur la « propreté » risib, pardon, lisible dans son tract, ce, dans la mesure où, à l’instar du maire qui avec ses petits doigts boudinés avait écrit dans un édito « ça suffit les incivilitudes », un édito de feuille de choux qui traîne souvent 3 jours durant, de rues en rues, les tracteurs de la candidate au logo en forme de boutique de parfumerie, si ils ont bien respecté l’interdiction de déposer des merdes dans les boites à lettre, ont laissé les dit-tracts sur les boites, en extérieur, un jour de pluie et de vent. Le recyclage c’est automatique, et c’est la poubelle jaune.
Mais, ce jour, ce samedi de marché, il y avait tractage des listes de droite — ce n’est pas une tare, c’est un positionnement politique par rapport à un centre qui n’existe pas — un tractage au niveau du pont de chemin de fer, là où commence le rêve gris des maires d’Orléans. Le samedi, le stationnement est modifié pour rendre la circulation automobile digne d’une ville étatusienne. Et c’est bien ainsi, non. On va pas embêter les gens : les piétons qui descendent de leur suv râlent sur les piétons à roulette, les mamans à poussette râlent sur les portières des camionnettes des commerçants, les vélos râlent car ils ne peuvent pas rouler sur la chaussée et dans le sens de la circulation — rappelons que le bord du canal est une promenade piétonne, rien de plus — les enfants pleurent, les chiens aboient.
En ce jour, qui a laissé sa camionnette faire le trottoir :
Je ne me suis absolument pas caché pour faire la photo, j’ai même du descendre le sac plein à kilo de fruits, bouteilles du cintre du vélo pour que ce dernier ne tombe pas, j’ai pris le temps de laisser un papillon « je suis (garé(e) comme) une merde. Ma fainéantise oblige cyclistes et piétons à se mettre en danger en me contournant ».
Les personnes présentes de la liste OCON, en venant me tracter, faisaient comprendre qu’elles ont bien compris le problème, elles qui promettent de réduire le plastique mais qui en sortent couverts. Je me suis ostensiblement dirigé vers le troupeau des NOÉ, sans capitaine, abandonné, pour apercevoir un vélo affligé des couleurs du mouvement. L’expression en patois de Paris est « bikewashing ».
Attention, comme dans l’histoire grivoise du moment, il n’y a rien d’illégal à garer sa camionnette sur les quais d’Orléans, un jour de marché. C’est autorisé et coutumier en ce lieu. C’est même le tendançomètre utilisé par la mairie pour se tenir informée de la bonne santé du commerce. Plus il y a de #GCUM (>fr), moins il y a de flics (>fr-Oui mais les cyclistes). Cependant, la camionnette ici, ça la fiche mal, ou alors, cela donne à penser que la politique du « nous voulons nous déplacer facilement. Une seule ligne directrice : faciliter le quotidien » est à comprendre comme « votez pour moâ et garez-vous comme vous aimez ! ».
Une image porte-bonheur de l’ancienne emploi-fictif aux pôle & ministresse de la verdité au moment du passage dans le montre-couillonne :
Au moment de l’émission, la journée sans bagnole existait depuis plus de 10ans, mais cette journée est moquée par les (ir)responsables politiques, dont la cruche qui sonne creuse dans le poste et nombre de collaborateurs dans les anti-chambres des ministères.
Il est passé déposer son programme.
Et comme disait l’autre « c’est de la m**** ! »
Une nouvelle série cette semaine : nous parlons des mobilités, contraintes ou choisies, en voie de disparition ou à venir, motorisées ou pas, rapides, ou apaisées au contraire. Tout cela existe en ce début de XXIème siècle et suscite de nombreuses réflexions dans nos sociétés contemporaines.
Du côté de la liste Faire respirer Orléans il est bien question d’une passerelle :
« Repenser le franchissement de la Loire en remodelant les accès aux ponts, en sécurisant la place du vélo sur les ponts, en instaurant une voie unique sur le pont George V le temps qu’une passerelle soit construite. »
Source : https://medium.com/faire-respirer-orl%C3%A9ans-2020/le-v%C3%A9lo-dans-la-ville-beeb76fbb148
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Pourquoi ne pas être franc et dire les mots directement. C’est dommage d’avoir tronqué ce passage dans l’article de Mag’Centre, même si cela ne change en rien mon opinion sur « ces gens là ».
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Le pont GV n’offre aucun débit de bagnole…. Pourquoi ils focalisent dessus?
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Les intérêts des uns sont les investissements des autres.
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