Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
« Le masque, le gel, le savon… et la plume » si vous ne savez quoi faire pour amuser votre chat, sous son véritable titre « le masque & la plume », est une émission proposée par París-Inter, présentée par Jérôme Garcin. Elle est diffusée en soirée tous les dimanches… et en ces temps de crise, également le dimanche à 11h00.
Cependant, vous n’êtes pas sur un cyber-cahier germanopratin — coucou Stéphane A. — mais sur un jouèb qui cause pédales et guidon… et un brin d’Orléans. Ce cahier numérique n’est pas le seul dans cette catégorie, il y a celui de Jehanne à vélo, qui, avec ce billet (>fr) m’a donné envie de l’exercice. Je lui laisse l’écrit, je m’octroie l’image animée.
Voici donc une sélection spéciale « le masque… contre la pollution d’Orléans, le gel hydroalcoolique… et son cousin éponyme sur la selle, le savon toutes les 20 minutes… et pour lustrer la bécane, la plume… au casque ou au guidon, et, les pédales ailleurs que dans la semoule ».
Générique :
Cette vidéo d’un concert — 23 Août 2018 – Église de St Georges d’Oléron — de Patrick Legand (piano) sera la seule tirée de ioutube, un canal qui propose un peu trop d’infaux en ces temps obscurs.
L’ensemble de cette première sélection de courts et moyens métrages est intégralement visible sur Vimeo dont le contenu est « davantage surveillé ».
En hommage à nos voisins, et voisines, d’Italie qui sont très durement touchés par l’épidémie de corona-virus, un petit film qui se présente comme un diaporama des villes traversées entre Rome & Milan : Montepulciano, Siena, Firenze… Pisa.
Moins de 3 minutes pour rendre compte d’un voyage à vélo de 14 jours dans l’un des peut-être plus beaux paysages d’Europe. Les différents plans passent, bien trop vite, le long des 800 km que compte le trajet.
Un film pour rêver des vacances à venir, un autre jour, quand les temps seront meilleurs, avec en musique de fond « la vita è bella » :
Un film mis en ligne par Julien Haute.
Un court film d’animation, moins d’une minute, en portugais (probablement du Brésil) — résultat de l’esprit roman de votre serviteur — qui raconte la joie simple d’être à vélo, et le passage de 4 à 2 roues.
Histoire inventée et interprétée par Roberto Almeida, dessinée par Tartaruga Feliz.
Autre film court, qui se passe au Portugal cette fois-ci, sous la forme d’une invitation à la contemplation de ces petits moments de la vie.
Peut-être dans votre bibliothèque y-a-t-il un livre titré « la première gorgée de bière » ? En voici une illustration à travers le bruit de l’allumette que l’on craque, un café, le temps de se poser à vélo sur un banc.
Un court-métrage basé sur le travail de John Cage, présenté par Ruben Amado.
Et si au milieu d’un festival de film et de bicyclette, il y avait un petit film promotionnel pour inciter à pédaler en sécurité.
Rêverie musicale avec un point de vue, tanguant, du haut du cintre. Cette danse du guidon se fait au rythme de quelques notes de piano.
Court métrage de 20mn, inventé lors d’un atelier d’éveil d’une classe de CM2 en 1966.
« Marc est un jeune garçon de 10 ans qui chaque jeudi allait rendre visite à sa mère-grand… à pied »
« À vélo
on ne regarde derrière
que dans 2 situations
voir où sont les compagnons
ou raconter »
Une série de diapositives avec de la poésie clamée sur une musique d’Arvo Pärt.
Jean Marc Feldman nous donne ici un carnet de voyage réalisé dans le nord de la France. Un pays, des paysages, des bâtiments, le tout vu à hauteur du guidon, un point de vue différent des analyses réalisées « depuis le pare-brise » ou « par la base de données ».
Un film qui prend le temps.
Dernier film de cette première sélection « film de bicyclette », le plus long également, « la planète femme » conte l’épopée de 2 femmes, 2 bicyclettes jaune — une preuve de goût — et du vent dans le micro.
Trop de vent, mais de bien belles images dans ce reportage à hauteur de selle, réalisé par Sibylle d’Orgeval & Maud Marin la Meslée, lors d’une traversée intercontinentale — 10 mois, 20 pays, 12600km — à la rencontre de « la femme » de l’an 2000.
Des femmes qui pour beaucoup ne seront malheureusement jamais cyclistes, autant le dire.
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C’est un premier numéro… qui en appelle un autre, voir plusieurs.
Merci pour cette sélection éclairée. Beaucoup de pépites manifestement.
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