Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
« Brisons là, par 2 fois, j’ai bicycletté dans la ville…
— Salaud de bobo à vélo bouffeur de tofu…
— Pour faire les courses pour une copine, trier une partie des déchets, retirer de l’argent dans une banque, déposer des chèques d’une association dans une autre, acheter le pain.
— Mais, mais, ça va. Et la seconde fois ?
— Jeter la seconde partie des déchets, faire le marché…
— Ça va ça aussi…
— En profiter pour vérifier l’insanité des équipements de l’Orléans qui n’aime pas les vélos.
— Salaud de bobo.
— Brisons là, car cette expression sert pour clore une conversation, non point pour la débuter.
— … »
Elle est sympa la comptine, mais un kilomètre, ça représente quoi sur une carte ?
Le plus simple, c’est de sortir une carte papier sur laquelle figure une échelle, une règle et mesurer les distances.
À l’heure où le monde est converti en 0 et 1 — ce cyber-cahier en est une part — il y a au moins un site internet qui peut vous aider à faire une courbe isographe d’une distance, ici un kilomètre,à partir d’un lieu de location.
Exemple : cette isographe, centrée sur le 107 de la rue de Bourgogne, représente 1km à pied, et à l’intérieur, signalé par un léger trait blanc (position de l’image du curseur de ma souris au niveau du pont Royal, 1km à vélo.
La différence s’explique ainsi : 1km est une longueur fixe et invariable, mais, là où un piéton est censément bidirectionnel, ce n’est pas le cas du vélo qui ne peut s’affranchir des règles de circulation.
Alimentaires, les courses, alimentaires. Votre serviteur n’a pas un sens de la compétition très développé.
Voici la carte d’un petit déplacement : dépôt à emballage > mini-marché > banque > banque > journal & pain > livraison à la personne :
Note : les précautions ont été prises pour la manipulation des déchets avec les gants de vélo, puis gant en latex au mini-marché. Gel avant la livraison, colis séparés.
Rien d’exceptionnel dans ce trajet, et surtout pas de quoi faire les polémiques inutiles dans lesquelles se complaisent « nos politiques ».
Que n’eussent pas les choses avoir été clairement énoncées dès le début ?
Si l’engin à 2 roues sans moteur, le vélo, avait été depuis longtemps considéré autrement que comme un sport ou un loisir mais pour ce qu’il est véritablement, c-à-d un véhicule, nous aurions déjà gagné un grand tour de roue pour sortir de l’autre « problème », celui des déplacements et de la pollution résiduelle dans Orléans.
Lors de cette sortie, j’ai croisé, le petit doigt en l’air, quelque 50 véhicules motorisés, moins de 20 cyclistes — mais des cyclistes heureux —, une vingtaine de piétons (surtout quartier du Martroy).
M’est avis que les choses auraient pu être mieux organisées d’une manière générale, pour la circulation des cyclistes en particulier.
… d’un pot de confiture, à la banane par exemple. Les pots d’échappement seront laissés aux nombreux vacanciers sur les routes.
Pour un temps, oublions le locavorisme. Les bananes sont en promotion sur les étals par manque d’acheteurs, et surtout car la peau ne peut pas être utilisée pour se tor…
Confiture vite faite. Ingrédients :
Méthode :
Cette recette est valable pour une confiture avec toute sorte de fruit ; elle est à consommer dans le mois. Elle peut se préparer avec un peu plus de sucre, suivant la maturité des fruits. Un jus de citron peut être utilisé à la place du vinaigre, de la cannelle peut être ajoutée, d’autres fruits peuvent être mélangés.
Habituellement les légumes sont obtenus par un système de paniers « paysan », en berne pour le moment, quand les fruits, autres que locaux et de saison, les fruits exotiques donc, sont eux, achetés au marché.
Quelques images de l’aller au marché.
Des volatiles :
Rappelons une bonne fois pour toutes que la « nature » n’est ni bonne, ni mauvaise, elle se contente d’être.
Le tri sélectif :
Le premier jour de la pose des barrières, le tri s’est trouvé également fermé. Puis, la mairie s’est rappelé que nombreux sont les automobilistes à stationner sur le trottoir de la Loire-à-vélo pour accomplir les écogestes du quotidien. Pour ne pas risquer leur faire abîmer leur voiture, s’ils venaient à stationner sur la route par exemple, avec le triangle posé 100m avant, le gilet jaune sur l’épaule — ceci est de l’ironie — le tri sélectif a été libéré.
Sur la photo, il y a un cycliste et un piéton qui vont cahin-caha à contresens et sur la chaussée. Pour comprendre, il faut savoir que le trottoir d’en face est petit-pavé très irrégulièrement, du coup, il n’est pas rare depuis la pose des barrières de voir des piétons revenir du marché se déplacer sur la chaussée. Ce pavement « de merde » a été choisi « pour donner du cachet », résultat, personne pour marcher dessus et y faire rouler une charrette pleine de victuailles.
Le stationnement quasi habituel du marché :
« Le rêve tout gris du maire », l’actuel et ses prédécesseurs.
Lors de la réfaction de la chaussée, RIEN n’a été fait pour la circulation des cyclistes. Il était grandement sous-entendu par les personnes en place que les « touristes à vélo » circuleraient au bord du canal, sur un étroit chemin, au milieu des promeneurs, des enfants, des coureurs. JAMAIS les têtes pensantes n’ont voulu entendre l’idée pourtant simple de « déplacements utilitaires à vélo ».
~500m de file :
Les anneaux où j’accroche habituellement mon vélo sont accessibles après une haute bordure — Orléans n’aime pas les vélos — et cachés par des camionnettes. Votre serviteur est encore assez souple pour passer sous un ruban. Cependant, à voir la file, et parce-qu’il a reçu une assez bonne éducation, il n’a pas eu le cœur à feinter.
Presque 500m de file pour entrer par l’unique accès au marché crée par le contrôle de police.
Ce qui est « drôle » avec cette même police présente ce samedi matin, c’est son absence habituellement pour verbaliser les 4×4 à la sortie des écoles ou encore les trafiquants de drogue ; mais, mais, mais, attendez voir, il y a un catholiban dans l’équipe du maire sortant, et il se représente, ceci explique probablement cela ?
Le médiocre équipement qui s’offre à la roue a été inauguré par le Collectif Orléanais des Cyclistes en Colère — le COCC — il y a 15ans (par courtoisie, je ne raconterai pas ici la vision qu’ont les résidents de la chose).
Les maires d’Orléans, les personnes des conseils municipaux, la métropole… cet ensemble de bonimenteurs aime la peinture sur la chaussée. Ces traces très souvent malhonnêtes doivent les rassurer sur leurs capacités à nuire quand ils les entraperçoivent du pare-brise de leur 4×4.
Il y a quelque temps, mais c’est une notion bien relative que le temps qui passe, n’est pas 😀 j’avais commis un billet titré « à Orléans, sortez vos pochoirs » (>fr). En voici le sens inverse, dans un diaporama commenté :
Yann sur son blog a posté un billet (>fr) dont le titre sonne comme une antienne à l’union.
La crise sanitaire que nous vivons va faire évoluer nos rapports aux autres, la distanciation sociale risque de durer dans le temps. La révision du plan de circulation ne doit alors plus être une promesse électorale mais une mesure indispensable pour les déplacements du quotidiens. Si certaines villes ont déjà pris des mesures pour que les piétons et les cyclistes puissent se déplacer tout en respectant les règles de distanciation sociale, Orléans a malheureusement encore des infrastructures d’un autre temps.
Au regard du peu de respect montré lors de 2 ans de « con-construction » par l’équipe en marche, du peu de respect d’une simple règle affichée sur une boite aux lettres « pas de propagande » par d’autres prétendants, au-delà d’une équipe nouvelle, ce n’est pas un nouveau papier qu’il nous faut, sauf pour torcher quelques culs merdeux, c’est d’actes concrets et forts.
Et nous en sommes bieeeeeeeeeeeeeen loin.
Cette expression un poil barbare fait florès actuellement. Elle est utilisée à juste titre pour parler virus et contamination, ce qu’illustre le film ci-après :
Il n’y a pas un grand effort d’imagination à faire pour imaginer que « la pollution » tombe au milieu de « la circulation », avec des cheminements séparés, nos bronches en prendraient un peu moins de risque, non ?
Le même jeux peut-être fait avec « le bouchon » qui en tombant pénalise tout le monde — rappelons que un bouchon automobile, cela n’existe pas, les automobilistes sont le bouchon — alors que si des circuits séparés de circulation existent pour le bus par exemple, il n’est pas pris par « le bouchon ».
Les pictos Bvd de St Euverte… C’est un poisson d’avril rassure moi ?
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Non, c’est de l’authentique.
J-à-V avait fait la même remarque dans le billet précédent car il n’avait pas suivi la démarche jusqu’au bout.
Quand je dis que Lord Voldemort est un con, il faut me croire.
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Je vais me faire l’avocat du diable (ou du peintre inconnu) : l’idée est de ne pas faire arriver la personne qui aurait remonté la rue de Bourgogne jusqu’au bout sur un immense carrefour autophile et vélophobe.
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C’est un peu ce que je disais dans mon billet « pochoir », mais, avec de la signalétique, moins de pavés dans les rues, de la confiance dans les traces de peinture, peut-être aurais-je pris le trottoir ?
Connaissant la malhonnêteté de la mairie, le n’importe quoi érigé en fierté, je me suis retrouvé sur la chaussée, une chaussée sur laquelle est peinte des sas vélos.
Pour le dire autrement, avec une infrastructure de qualité, et cela commence pas le rabotage des bordures, ces photos n’auraient pas lieu d’être.
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Il y a une piste en double sens de l autre côté de la chaussée ?
Pourquoi avoir peint ça ?
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Il aurait été plus cohérent (mais aussi beaucoup plus onéreux) d’intégrer une circulation des vélos sur le square C. Péguy.
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Grouard l’avais fait mais personne ne respectait car le circuit était complexe. Historiquement, ce giratoire a été conçu en priorité pour les bagnoles (fluidité…), la circulation complexe des piétons et le temps de la traverse ont été validé par les potentats précédents.
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Ça permet de rejoindre la rue de Bourgogne. L’idée n’est pas mauvaise mais la réalisation est mauvaise. Sans panneau, je n’ai pas compris la manœuvre, c’est pourquoi j’étais sur la route (j’ai plus de 8 ans pour circuler sur les trottoirs) car je ne fais pas confiance dans les réalisations de la mairie (trop de mésaventures à suivre des flèches).
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