Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Nouvelle traduction du blog Bici-Vici (>cat), après le problème des pistes cyclables au milieu de la voirie (>fr) quelques réflexions sur la circulation à bicyclette après le confinement (>cat).
L’article original a été écrit le 16 avril 2020, certaines situations ont un peu évolué.
Avant la virada, vòle dire a l’autor dau bilhet que faguí aquí, dins ‘queu liam(>òc) ‘na fòrma de persentaci’ de me i a un temps d’aquò.
Per delai, vòle dire daus mòts de solidaritat dins ‘questa espròva, per saludar la resolucion assegurada daus pòples, e, vòle dire daus mòts per taschar de balhar mai qu’una belujada de coratge e d’esperança dins ‘quilhs temps sornes. N’autres ‘nam vencre de bana.
Nos fau tener sens calar jamai. La situacion vai estre melhora deman.
Un usage moindre des transports publics devrait être compensé par une augmentation de l’utilisation du vélo. C’est une mesure de santé publique. En conséquence, des mesures nécessaires et indispensables doivent être mises en place pour en favoriser la circulation.
C’est une évidence que dans les transports en commun, il est difficile de garder les mesures de sécurité nécessaires pour éviter la contagion de la COVID19 (>fr-OMS) et que nous devons donc offrir des alternatives aux usagers. La voiture particulière ne peut pas suppléer les transports en commun sans créer un chaos monumental, et, la pollution qui serait générée serait un problème pire en matière de santé publique, sans oublier l’aggravation probable de la COVID19 due aux effets de la pollution sur les voies respiratoires.
Nous savons actuellement que dans la crise du SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère), le diagnostique était aggravé par le fait de fumer ou vivre dans une zone polluée et une étude préliminaire américaine d’Harvard semble l’infirmer dans le cas de la COVID19..
Dans mes réflexions pré-confinement — Bicicleta i coronavirus (>cat) — je mettais en relief tous les avantages que la bicyclette pouvait apporter dans cette crise sanitaire. Et maintenant, alors que nous pensons déjà au déconfinement, il faut anticiper la bicyclette comme une bonne solution aux problèmes de mobilité, à condition de se doter des moyens pour que la population l’adopte.
Voici mes propositions.
De prime abord, pour la phase de déconfinement dans laquelle nous allons entrer et qui va durer encore pendant l’alerte [ndt : je traduis ici l’idée générale du texte, la situation hexagonale est différente], je proposerai :
Une fois l’alerte levée et dans un cadre d’un déconfinement gradué, il faudra prendre les mesures suivantes, mesures sur lesquelles il faut déjà travailler, à l’image de ce qui est fait dans plusieurs cités européennes :
C’est difficile de faire beaucoup de prédictions sur ce que sera le déconfinement. Nombreuses sont encore les incertitudes : quand aurons-nous un vaccin ? Combien de temps dure l’immunité après la maladie ? Jusqu’à quel point la pollution atmosphérique, ou le tabagisme, influe sur cette pandémie ?
Ce qui est certain, c’est qu’il faudra toujours promouvoir la mobilité durable et active, un domaine dans lequel la bicyclette a un rôle important à tenir, à l’instar des défis climatiques et sanitaires qui nous attendent.
Par contre, je suis très clair sur le nombre de changements socio-politiques nécessaires à notre société ; même en circulant à vélo (également en marchant ou en courant) il faudra prendre des précautions.
Portez un masque et gardez vos distances avec les autres utilisateurs. Évitez particulièrement les voies cyclables étroites bidirectionnelles dans lesquelles les autres cyclistes vous font face ;
Sans masque et en absence de vent, la distance latérale devrait être de 2 mètres, mais si nous nous déplaçons, la distance devrait être alors de 5 mètres derrière des piétons, de 10 mètres derrière les coureurs et de 20 mètres derrière des cyclosportif-ves ;
Si nous stationnons notre vélo dans la rue, ou avant d’utiliser un vélo partagé, nous devrons désinfecter les poignées pour le moins, ainsi que les leviers de frein. L’utilisation de gants peut être recommandée parce que cela nous rend plus conscients quand nous touchons notre visage, une chose que nous devons éviter.
Face à la nouvelle situation dans laquelle cette pandémie nous a amenés, il faudra reconsidérer de nombreuses choses telles que les politiques et les priorités des gouvernements. Par exemple, nous devrions questionner au sujet de :
[NDT : liens en catalan, castillan, anglais, italien & allemand]
Commentaires récents