Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Côté canon de beauté, cela ne sera (peut-être) pas une réussite, mais d’un point de vue utilitariste et cycliste, un « itinéraire tactique » ne donne pas (forcément) dans l’esthétique.
Pour aider les collectivités à réaliser rapidement, mais efficacement, des pistes cyclables provisoires — voire pérennes, après peut-être quelques améliorations, si elles sont pertinentes — le CEREMA a publié un petit guide de 20 pages, très très très bien fait, richement illustré, avec les coûts des différents matériels, et ce, sans oublier les piéton·ne·s.
Ce guide est disponible à cette adresse (>fr-CEREMA). Pour le télécharger, il faut créer un compte d’achat, même pour 0€00. Profitez de votre compte nouveau pour « acheter à 0€00 » les fiches de conception des différents équipements, 0€00, c’est donné !
Le CEREMA ne vous inondera pas de message, le compte n’est utile que pour l’achat.
En local, à Orléans, nous avons une personne qui touitte des propositions, des « vues d’artiste » qui permettent de se faire une idée de l’aspect de certaines rues, dans un avant/après assez convainquant.
Cela ce passe sur le réseau de l’oiseau bleu, je poste ici sa proposition en réponse au jeu du billet précédant (le sas vélo peint APRÈS le feu se situe SOUS la voiture blanche) :
https://twitter.com/urbs99/status/1255825251679850496
À partir des propositions de différent⋅e⋅s cyclistes, un calque avec des itinéraires « tactiques » à destination des services de l’agglomération a été créé.
Je l’ai déjà dit, dessiner sur un plan est très facile, connaître les contraintes, s’adapter à la réalité du terrain est un peu plus complexe. Dire ceci ne dédouane personne de faire dans l’immédiat des choses, loin de là.
Voici donc un petit billet avec 2 diaporamas sur 2 itinéraires au nòòòòrd de l’agglomération.
Attention, les itinéraires tactiques sont en rose sur la carte, mais il faut les visualiser avec en compléments les itinéraires verts, bleus ou rouges… enfin, pas les rouges.
Ne pas hésiter à ouvrir les autres calques de la carte (signalisations, arceau…). Les photos suivantes ont été prises lors d’un déplacement autorisé le jeudi 7 mars 2020.
Points bleus = avenue de Verdun (Fleury) -> points roses = rue J.Jaurés (Fleury) -> GROS point rouge = rue du 19 mars 1962 (Fleury/Saran) -> points rouges = rue du bois salé (Saran). La trace est passée en jaune.
Au départ de mairie de Fleury, rejoindre la gare de l’agglomération est facile, il y a des bandes peintes avenue d’Orador et avenue de Verdun. C’est un poil ancien, la chaussée est déformée, c’est sale mais circulable. En chemin, vous croiserez la rue Marcelin Berthelot, puis une école, un accès vers une garderie. Si vous n’allez pas à la gare, en filant tout droit, vous irez vers Saran (fbg Bannier).
Le diaporama est commenté, photos après photos.
Quitter le quartier Montaran (Saran), circuler rue Marcelin Berthelot (Fleury) en direction de la rue St Vincent (Orléans).
Points bleus = rue de Montaran (Saran) -> points rouges = rue Marcelin Berthelot (Fleury) -> points roses = petit morceau de la rue Marcelin Berthelot (Fleury) -> points oranges = rue du fbg St Vincent puis fbg St Vincent.
Un long diaporama le long de la rue Marcelin Berthelot, du giratoire de l’orée de la forêt jusqu’à l’avenue de Verdun. Les photos ne sont pas commentées car votre serviteur n’a pas un avis sur tout. Oui il faut y faire quelque chose, en priorité virer le stationnement mais cela ne sera pas fluide partout pour autant sur toute la longueur.
Sur le stationnement de la rue M. Berthelot : beaucoup de pavillons avaient un garage, peut-être même de 2 places, mais, avec la crise, avec des enfants qui restent plus longtemps au foyer, le garage a été quelquefois converti en pièce supplémentaire. Cependant, en dehors du contexte social qui peut expliquer cette situation, le fait que le stationnement sur voirie est gratuit, les personnes ne se sont pas trouvées très contraintes dans le fait d’acheter une ou deux voitures et le bitumage qui va avec.
Les propositions ne concernaient pas toutes les possibilités de la Terre. Nous avons des limites humaines également sans oublier que les quémandeurs des réseaux mal-dits sociaux sont parfois les même qui ne désirent pas voir supprimer la place de stationnement dans la rue devant leur porte « où se parquerait la belle-doche pour le gigot flageolet du dimanche ?»
Par exemple ne figure pas la rue de la Barrière St Marc (Fleury) et, en prolongement, l’avenue Louis Gallouedec (Fleury), la rue de la Barrière étant centrale sur le plan. Encore une fois, c’est du temporaire et du tactique qui est demandé.
En venant d’Orléans, pour aller dans Fleury, à partir du giratoire de la croix fleurie, il y a la petite rue de Lamballe puis l’avenue. Au giratoire du centre culturel, pour Fleury (mairie) suivre le boulevard, pour Fleury (direction centre hospitalier Daumezon), il y a la rue des fossés (dessert un établissement scolaire, le parc de l’Hermitage, le parc de Lignerolles, les abattoirs…). Sans oublier l’imparfaite piste de l’avenue des Droits Humains.
« ‘Quò li vai coma ‘na bicicleta ad un simon », « cela lui va comme une bicyclette à un crapaud » est une expression limousine, mais pas que. Elle est utilisée pour dire des choses incongrues, pour se moquer un peu d’un accoutrement, voir suivant l’intonation, elle peut teinter le propos d’une forme de moquerie envers quelques « prétentions ridicules ».
Le « simon », ce mot se prononce {simou}, est le nom vernaculaire du crapaud sonneur à ventre jaune. Ce surnom vient de son cri « simoumoumou » semblable à l’imitation qu’un enfant peut faire du cri d’une vache.
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