Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Il serait temps de rendre un juste hommage à la selle — pas le lieu d’aisance dans lequel devraient être jetés les faucialistes et en premier lieu l’ex-expédiée aux pôles (elle essaye d’être de retour avec tout le pouvoir de nuisance de ces gens-là) — non, la selle de la bicyclette, l’endroit sur lequel votre auguste derrière repose que ce soit pour aller chercher le pain ou pour aller à 100 km.
Ce billet n’est pas monétisé, autant le dire.
Les deux montures sont équipées par des produits « royaux », non pas par un quelconque goût du luxe, mais parce que votre serviteur se refuse de poser son postérieur sur de la peau d’animaux morts. Il se trouve que des alternatives existent, comme souvent, synthétiques certes mais pas moins confortables. « Selle Royal » est une entreprise originaire d’Italie, et comme son nom l’indique, elle fabrique des selles de vélo. C’est même le premier fabriquant mondial de la chose.
BluaMarko, le vélo urbain a une selle de la gamme « lookin », avec une épaisse couche de gel. Dans son ancienne vie, elle avait remplacé une selle détériorée par des nuits et des nuits passées dehors, la pluie, le soleil. Elle a participé au premier 200. Âgée d’un peu plus de 3 ans, elle a un premier « tout petit trou » depuis cet hiver à cause d’une mauvaise manipulation. Elle ne passe plus les nuits sous la pleine lune sans être protégée d’un pochon, ou depuis un an, sous la bâche.
Jan d’Auvernha, la randonneuse possède encore sa selle d’origine, une « Mach1 ». Une selle un poil moins « souple » que l’autre, cela se… ressent au bout de quelques kilomètres pour peu que le cuissard soit resté à la maison.
Fin du publireportage, « selle Royal » fabrique de super produit ! Gros bisous !
Dans le titre de ce billet, il y a « selle » et « royal », de plus, c’est un grincement de pignon, donc, ça va causer… film encore un instant.
« Les Dissociés » est le titre d’un moyen métrage du collectif « suricate ».
Le film raconte l’histoire improbable d’un couple de parigot qui en rentrant de boite se font « voler leur corps » par « dissociation » de l’esprit. Yeahhhhhhh ! Dans l’aventure, ils vont apprendre que les « Dissociés » sont un groupe d’humains capables d’inter-échanger leur corps. Ils apprendront également que leur ancien chef est devenu très dangereux depuis qu’il sait prendre possession du corps des autres sans quitter le sien.
Dans cette quête qui vise à rétablir un peu l’ordre « naturel » des choses, va intervenir Magalie, une petite fille de 5 ans… et demi.
Voici la bande annonce :
Ce n’est pas une tentative de réécriture du film, seulement une adaptation de la trame du film aux vicissitudes de la vie politique de la cité johannique.
Des dissociés — rupture entre le corps et l’esprit, entre la parlure et les actes — il y en a chez les 3 partis de la droite officielle et dans les 2 de la droite faucialiste. Des vieux chefs qui tirent les ficelles — ou croient les tirer — il y en a 2, avec toute la nuisance des vieilleries qui oublient que l’âge leur donne l’autorisation de s’oublier sur eux-mêmes, et de nous oublier, c’est le même verbe mais la signification n’est pas la même.
Présentement, il ne sera parlé que des vieilleries de la liste des LOC — Allô Freud ! — dont les plans politiques n’ont pas connu le succès escompté à la députation. Elles ont repris vie avec l’appel des urnes le soir au coin des malversations politiques, des amitiés bétonneuses et bitumeuses.
Imaginons une ville maintenant, dans une période de crise. Des logiques se mettent en œuvres pour gérer tant bien que mal les choses, pour sauvegarder ce qui peut l’être… normalement, dans un esprit de concorde, pour le bien des administré·e·s.
Mais voilà, alors que les citoyen·ne·s lambda font leur part dans l’effort commun, soit en aidant son prochain ou ne lui nuisant point, soit en se portant volontaire là où il y a besoin, en mettant la main à la pâte… d’autres ont été dissociés par un marionnettiste malhonnête guidé par un rance esprit de nuisances.
Voilà que la corde est posée, reste à trouver 2 complices pour la tendre avec l’espoir que quelqu’un trébuche.
Charles Eric Lemaignen, l’ancien président (LR) de la métropole d’Orléans, a longtemps poussé pour une voie unique pour les voitures dans le sens sud nord, mais ne l’a jamais mise en place. Son successeur Olivier Carré vient lui de lancer un appel d’offre pour des études approfondies sur l’option d’une voie unique pour le tram.
Florent Montillot et Charles-Eric Lemaignen, le groupe dissident « Les Orléanais » s’inquiétait déjà d’un tel aménagement pour le pont Royal, mettant en garde contre « une décision précipitée et inappropriée en raison des risques importants pour les commerçants du centre-ville« , qui plus est dans le contexte lié à la crise sanitaire.
La selle du vélo, c’est ce qui soutient votre fondement, l’autre nom du trou du cul.
Pour rester dans l’analogie des « dissociés », il faut une personne pour jouer l’un des rôles clefs du film, c-à-d, le rôle d’une fillette de 5 ans. Ce quelqu’un, cela pourrait être un certain collectif vélorution, il en a l’âge. Lui au moins, son corps et son esprit sur la question du pont « Royal » — le titre de ce billet quand même — n’ont jamais été dissociés.
Nous avons marqué l’histoire et les circuits numériques — zeugma — le temps d’un clic-clac, avant d’user nous aussi de la voie désormais déconfinée, délivrés, libérée des automobiles, libérée des forces polluantes… voie royale.
Ce n’est pas un mystère, cela s’est déjà donné à lire dans les billets de ce jouèb, je n’ai de sympathie particulière ni pour l’individu ni pour ses idées, mais, dans la gestion de la crise qui a suivi la propagation du corona-virus sur le territoire, il faut reconnaître à Olivier Carré d’avoir fait le « job », et plutôt bien.
Il serait très facile de critiquer, encore plus facile après coup, encore-encore plus facile dans la virtualité des quelques réseaux mal-dits sociaux réflecteurs occasionnels de quelques egos atrophiés.
Ceci est sincère, loin de votre serviteur l’intention d’une passagère et naïve flagornerie.
Terminer un billet qui parle de selle et de selle, tout en appelant à la paix… peut glisser vers un terrain peu ragoutant.
Cependant, primo, dans le titre de ce billet figure un qualificatif, secundo, l’odonymie locale, en pare le pont et la rue, tertio, le rôle du maire dans la crise a été un peu celui de la reine des anglois. Il apparaît dont juste de prendre le contre-pied de certains qui, sur cet acte de libération du pont, rappellent les heures sombres de l’histoire — et les heures de l’histoire sont forcément sombres — de la cité (>fr-Jehanne à vélo).
Votre serviteur lui, franchira sans hésiter un Rubicon idéologique pour vous laisser avec la seule « Royal person » digne de ce nom « Her Majesty The Queen » :
Il y a dans ce discours beaucoup de ce qui manque aux Jacobins.
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Sur l’arbitraire des fameux 100km qui « restreindraient » les libertés d’aller et venir, faits à pied ou à vélo, ils sont une mesure de belles (re)découvertes locales, bien loin de la « relative indépendance du SUV et de son idéal moisie « de liberté » ».
Tintine locale 🤓
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Tintine et biclou. Je ne lui ai pas demandée l’autorisation.
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Une petite remarque pour le simple plaisir de mamaiser : c’est contre-intuitif mais une selle ferme peut se révéler moins inconfortable qu’une selle souple (voire « molle »).
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Lors d’un 100 en fin d’année,
Je me suis, d’avoir omis, damné,
Un cuissard rembourré,
De treize heures au coucher.
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