Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Première série de diapositives sur l’écoulement de peinture rue Emile Zola et au-delà, parce que, covidopiste, coronapiste ou pas, un équipement cyclable doit se penser dans la continuité de ce qui est présent avant, de ce qui existe après, et au-delà de l’aménagement d’une unique rue.
L’itinéraire présenté va du centre-commercial à la gare de l’agglomération.
Voici un petit diaporama qui commence par un de ces équipements de rêve sur les boulevards, puis la rue É. Zola dans sa première partie (jusqu’au boulevard de Québec) :
Puis sa seconde partie jusqu’au mur du cimetière :
Quelques images (prises un autre jour) de ce bout de route qui ferait une très bonne vélorue, sur le modèle décrit dans ce billet (>fr-Jehanne à vélo), après avoir dévié une partie de la circulation, car en l’état, l’endroit est très peu agréable (sauf du point de vue de l’élu du coin et peut-être des techniciens de l’agglomération), le matin, le soir, les jours de pluie, de froid, en suivant un⋅e autre cycliste…
L’un des rares « appel-vélos » qui fonctionne, certes après 3 cycles — hahahahaha — mais il fonctionne.
L’étron ne protège en rien :
Avec l’arrivée du tramway, l’appropriation de la rue par les riverain·ne·s n’a pas été mise en cause par le pouvoir fauxcialiste de l’époque. La circulation des nombreux cyclistes n’est pas facilitée par le stationnement. Au-delà, il y a un derrière de supermarché, un arrière de parc de stationnement, une sortie de la société de chemin de fer, une station de taxi, une station de tramway, le flux des voyageurs⋅ses…
Avant de finir sur rien.
Comment feraient les cyclistes « des listes électorales » du centre-ville pour traverser tous les jours les rails du tramway, eux, et elles, qui à la lecture des commentaires au fil des pages « conardobouc », semblent effrayé·e·s à la rencontre de la piste Royale avec la rue du Tabour ?
Se présente à la roue du vélo une bande bien étroite face au gigantisme des coronapistes, une écluse pour réparer les erreurs dans l’aménagement du lieu, une bande, puis, plus rien ; à gauche, le ou la cycliste rencontrera le tunnel de l’ardoise équipé d’une armada de potelets anxiogènes, à droite, une bande le long du même boulevard de Verdun, ou, en allant droit, l’annonce du néant cyclable de Saran.
Vous pouviez investir vous aussi, non ?
Au retour, après la rue Pierre Semard, il y a des cyclistes qui remontent la plate-forme du tramway, pourquoi pas, d’autres empruntent le cheminement officiel, c-à-d, la rue Gustave Roland (non photographié dans le diaporama suivant) puis immédiatement la rue Auguste Dubois et la rue Louis Labonne :
Quelques images (prises un autre jour) de ce bout de route qui ferait une excellente vélorue… je l’ai déjà dit.
Par 2 fois ce soir-là, des piétons marchaient « dans la bande » (traverser est possible). Autant le dire une fois de plus, le truc est très étroit, il est impossible de doubler un autre cycliste ; celui-ci présentement photographié file et maîtrise son engin, il ne pose pas de problèmes, un v+ à sa place, même nucléaire, ne me ferait pas dire la même chose :
L’autre côté de la rue, avec des places supprimées, puis l’ancienne bande, la très dangereuse sortie de la librairie (aménagement 2018-19), la bande utile au stationnement des parents d’élèves et les ressauts du giratoire (ici, les cyclistes n’ont pas droit à la petite couche de bitume pour protéger leurs petites fesses fragiles) :
Le nouvel aménagement offre un léger mieux « dans la rue Zola en elle-même », mais, au-delà du trajet, à cause du passage du cimetière, à cause du non-aménagement autour de la gare (de Fleury, l’autre est un cul-de-sac sous perfusions), de par le peu d’aménagements dignes de ce nom en ce lieu (comme dans l’ensemble de la mégalopopole d’Orléans), au final, le bénéfice de la bande tactique et provisoire n’est pas grand (l’endroit n’était pas noté dans les aménagements proposés sur la carte participative). Par exemple, il n’y a pas une très bonne qualité de revêtement sur l’ensemble du trajet (et il n’y a présentement que 3,5km).
Question existentielle, pourquoi les cyclistes du quotidien doivent se contenter de bandes étroites (entre 30 à 90cm) alors que les coronapistes sont de la largueur d’une voie de circulation ?
Il manque, ici et partout ailleurs, de la signalétique pour savoir où vont les aménagements ! Dire que certain⋅e⋅s en liste pour la mairire proposent des trajets sur appliquette !
Bref, c’est « mieux que rien », pour ne pas dire « médiocre », mais au départ de la gare de Fleury en allant à l’assaut des châteaux de la Loire, les milliards de touristes attendus risquent d’avoir une première image bien peu avenante de la mégalopopole ; ils, et elles, n’ont pas fini de ouin-ouiner sur Putagram©.
Merci pour le diaporama. Tu me fais découvrir, dans la toute dernière photo, qu’il y a un picto vélo dans la voie de bus adjacente à la trémie. D’ailleurs il y a aussi le panneau « piste cyclable obligatoire », ce qui est absurde puisque c’est avant tout une voie de bus.
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Il y est depuis des lustres, mais rien ne donne envie à cet endroit, il y a eu le revêtement de fait en partie mais les ressauts restent. Et pour y voir des cyclistes, il faudrait un circuit cyclable et de la signalétique en amont, et en aval du giratoire. L’endroit devrait être travaillé pour rendre celui-ci accessible aux piétons et aux cycles ; l’équipement date de l’arrivé du tram, avec une mentalité des années de la bagnole bling-bling du potentat fauxcialiste).
(note : cet emplacement (rue E.Zola, giratoire) est le lieu dans lequel la voyante essaye de tuer le cycliste dans le chapitre « miracle » à la fin des « 7 Jehannes » 🙂 )
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En tant que cyclo-navetteur, j’ai souvent remonté la rue Lamartine à contre sens en utilisant les voies de tram.
Ce que tu dis est juste. Il faudrait fermé la rue à la circulation (sauf riverains) et interdire le stationnement sur la chaussée.
Je me suis bien évidemment déjà gaufré en mettant ma roue dans un rail.
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C’est pour cela que je préfère la voie « officielle », de l’autre côté du parc de stationnement.
Je suis pour une véllorue de la gare jusqu’à l’entrée du cimetière (bvd V.Hugo) avec suppression des éteins de ciment et amélioration du trottoir côté mur du cimetière.
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