Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
L’usage de la bicyclette a augmenté. Maintenant, il faut le consolider et faire venir l’usager du vélo de loisir ou de sport à cette mobilité quotidienne. Pour ce faire, vous avez besoin d’un espace et d’une infrastructure de qualité.
Le déconfinement nous a amené à redécouvrir notre immédiat entourage à pied et à vélo, et, nous avons probablement réalisé que cet environnement n’était pas adéquat, que la majeure partie de l’espace public était dévolu aux voitures et aux motos. Si nous désirons faire face aux défis futurs de notre société ou simplement à un nouveau confinement prévisible, il nous faut nous impliquer personnellement en demandant à notre conseil municipal des trottoirs suffisamment larges pour marcher sans rencontrer de motos en stationnement dessus, et un environnement agréable avec des pistes cyclables suffisamment larges et séparées [NDR : de la circulation motorisée. Ce passage est au singulier dans le texte original], etc.
Compteur de vélos Bicivia 7 (Esplugues – Barcelone)
Augmentation de 28% en mai 2020 par rapport à mai 2019
Plusieurs indicateurs montrent cette augmentation. Les données de comptages (jauges) du nombre de vélos, ces derniers jours, indiquent une augmentation significative de l’utilisation de la bicyclette. Il en va de même pour les ventes qui ont augmenté aux alentours de 20 % au moment du déconfinement et les réparations se sont envolées et sont en augmentation de 50 %. Brompton© n’en donne pas la portée mais les commandes sont retardées jusqu’à septembre.
Une grande partie de cette nouvelle pratique [NDR : « une grande partie de ce nouveau vélo » dans le texte] a été réservée aux loisirs et à la mobilité sportive, mais par là-même, de nombreuses personnes ont également découvertes que le vélo pouvait être une bonne solution pour la mobilité quotidienne.
Au-delà d’un environnement urbain, nombreuses sont les personnes à avoir redécouvertes leur environnement rural et naturel, [NDR : un environnement] qu’elles ignoraient et dans lequel elles ont probablement emprunté de nombreuses voies de liaisons interurbaines et sur lesquelles des interventions seraient nécessaires pour améliorer l’usage du vélo.
L’usage de la voiture, de la moto également, est déconfiné et gagne à nouveau l’espace laissé libre, encore plus avec le problème des transports en commun, considérés désormais comme dangereux.
C’est l’heure de la bicyclette. Nous devons unir nos forces pour consolider la nouvelle pratique et nous devons peser et faire pression sur l’administration publique en gagnant en visibilité.
Plus que jamais nous devons :
Utiliser la bicyclette et rouler sur la chaussée ;
Demander la pérennisation des nouvelles pistes cyclables temporaires que certaines municipalités (par exemple Barcelona) ont construites.
Faire pression sur nos municipalités pour qu’elles construisent de nouvelles pistes cyclables afin d’épuiser le crédit d’urgence donné par la Generalitat qui subventionnent 50% des coûts et qui l’année passée n’a pas été épuisé.
Faites des demandes à la commune pour demander des changements dans l’environnement urbain. Demandez aux associations de quartier. Interpeler les politicien⋅ne⋅s dans la rue, par courrier ou sur les réseaux sociaux ;
Créez des plateformes ou rejoignez celles existantes, regardez tout ce qui existe comme associations, collectifs, mouvements [NDR : il y a ici, dans le texte premier, une page de liens d’associations locales].
Lorsque vous faites des achats, faites remarquer aux commerçant⋅e⋅s que vous êtes venus à vélo ; il y en a encore beaucoup qui ignorent que les magasins des zones « réservées aux déplacements doux » [NDR : « pacifiées » dans le texte] gagnent plus d’argent !
Note :
En hommage à Joan-Pau Verdier (>fr-FranceInfo) / en omenatge au Joan-pau Verdier (>òc-En Ondas) :
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