Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
… de moitié avec le lion.
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
Une génisse, une brebis, une chèvre
— Jusque-là, il n’y a point fausseté
Même s’il eût pu être permuté
En un piéton, un cycliste, une poussette
Au féminin c’est pareillement chouette —
Avec un lion, toutes trois allèrent
Mettre leur pauvre avoir de moitié
— la chaussée, avec l’auto, partagée —.
D’une tape dans la main, le contrat est passé
Entre eux quatre tout sera partagé
Dans cet ordre priorisé :
Pédestre, cyclable, motorisé.
C’est dit, c’est fait
C’est dans le plan voté
« Je » me suis exprimé
Marchez ! Roulez ! Roulez !
Un jour, la chèvre agence une ruette
Digne d’être une voie verte
Pour le loisir, pouvoir prendre l’ombrette.
« Le parc pour stationner sera préservé.
Il ne faut pas, les modes, opposer
Point de place pour nain de jardin à brouette. »
La chèvre, donc, agence une ruelle
Mais dans une cité de marchands du temple
Même une venelle ne peut servir d’exemple
Point de roi pour guérir les écrouelles.
Le chaland pris dans la surconsommation
Est sommé de continuer au diesel la pollution
De se lever le matin, au PIB travailler
Et malade, les cliniques privées engraisser
Avant la mort rencontrer
Et finir encaissé.
Bref, la chèvre agence et réunit pour discuter
Ses compères, en la chaussée à partager.
Arriva alors ce qui de bien entendu devait arriver par ma foi
Qu’elle eût été conte, cette fable aurait débuté par « il était une fois…»
Le lion d’un bond, pris la lumière et s’écria « sambleu ! »
Aménager, partager la chaussée, je le veux,
Et une griffe royale il déploie
Puis en 4, déchire la proie.
Le premier morceau est pour moi
Après tout, ne suis-je point le roi ?
Jusque-là, rien à redire
Et les compères de garder le sourire.
Je dois également avoir le second
Mon véhicule est de la marque du lion.
À ce moment précis, chacun connut
Son péché, sa faute, se sut… cocu.
Le troisième, je l’aurai. Hombre !
À la mort, pas d’hidalgo ici, que du sang
Que faites-vous des droits de l’ombre
Des camarades au bord de l’étang.
Du quatrième morceau, d’un si petit bestiau
Qui veut faire l’ange, fait le sot
Que quelqu’un seulement tente de l’attraper
Il sera le prochain par mes griffes, découpé.
Cette fable est pleine de morale
En voici la principale
« Qui se frotte à des méchants larrons
Doit s’attendre à être pris pour un couillon ! »
« vous exagérez quand vous dites que le moindre trottoir est occupé par des voitures, si la bordure fait plus de 20cm, les automobilistes ne stationnent pas, je vous le dis, vous n’êtes pas constructif en faisant un procès d’intention ! »
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