Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Pour changer des sempiternelles jérémiades, dans un but de positivitude — et il va en falloir beaucoup avec l’équipe mégapolitaine échouée au pouvoir — quelques images d’une semaine sur un vélo dans Orléans et sa mégalopopole.
[Jan-d’Auvernha était utilisé dans la semaine, sauf mardi, jour de récupération de BluaMarko (et de crevaison)]
Crevaison matinale
Sous l’éclat du soleil
Marcher un brin.
Grand danger auquel il faut être attentif, l’automobiliste qui tourne à droite.
Ici, le clignotant était de mise, donc même en arrivant au moment du changement de couleur du feu, pas de problème pour gérer, mais, c’est une situation assez dangereuse (sans oublier qu’un cycliste est mort à cet endroit).
Un bouchon… qui comme d’habitude est constitué de voitures. Disons-le encore une fois, ce sont les autos qui sont le bouchon, le bouchon en lui-même n’existe pas.
Présentement, ce sont les travaux pour fluidifier le monde motorisé qui sont la cause des déplacements des flux de circulation, l’occasion pour d’autre de se garer comme une merde.
Lundi toujours, pépé cycle chic et en bretelles avec l’apport de la fée électricité sur un pliant… un vélo pliant.
[BluaMarko : caméra sur la fourche] Une cycliste sympathique applique la règle du « véhicule qui monte prend la priorité sur celui qui descend ».
Une cycliste au sommet de la courtoisie et d’un pontelet (ce mot existe pour de vrai).
Un nouveau dans le paysage, peut-être le temps des vacances, avec une flèche directionnelle dans le dos.
Je ne suis pas convaincu de la chose dans le domaine de la sécurité. Je mise davantage sur la qualité du vélo et les réflexes de la personne au cintre et aux pédales.
Un habitué du chemin, avec lequel je ne ferai jamais la course, car je suis certain qu’il gagne.
Un électrocycliste promène un chien qui semble heureux :
Une dame heureuse que le cycliste lui donne la route :
Des fillettes qui font leurs premiers tours de roues dans la rue, puisque les bagnoles sont… sur le trottoir (mais faut rien dire) :
Pas de caméra au cintre, mais du vélo tout de même, surtout le samedi avec une reconnaissance d’un trajet vélotaf — aller travailler en se déplaçant à vélo — du dizaine de kilomètres. La personne semble ravie de la découverte d’une alternative au trajet initiale, pas plus de kilomètres, moins d’automobiles, plus de fluidité. Un circuit pour varier le plaisir du vélo.
Au retour, trajet vélutilitaire — un trajet facilement réalisable pour qui se déplace avec un vélo pour véhicule — avec, pour la même personne, beaucoup de questionnement sur le pourquoi les villes ne communiquent pas davantage sur de tel équipement — une ancienne route privée de déplacements motorisés — en pleine campagne… à la ville.
Le dimanche a été consacré à la déconvenue, pardon, la découverte des équipements cyclables présents dans la ville du nouveau vice président attaché à la « circulation douce et au vélo ».
Il semblerait que ce film de propagande pour des bicyclettes soit censuré par une obscure confrérie de professionnels de la profession de propagandistes, une bonne raison de le visionner donc :
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Je confirme. La personne était ravie du chemin vélutilitaire et de la découverte du chemin du Ran d’abbas. Merci JP !
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