KGB2020 – Quelques lignes avant la fin

Derniers jours de comptage, malgré le léger refroidissement — point mode : votre serviteur est encore en culottes courtes — profitez en, il fait encore beau pour pédaler… entre 2 averses.

Des vélos en circulation

Soir et matin, il y a plein de vélo dans les rues, et c’est bien.

Le matin (entre 7:15 & 8:00, c’est une petite moyenne d’une quinzaine de cyclistes qui sont croisé⋅e⋅s dans le tronçon Orléans → Fleury (la gare de l’agglomération) ← Saran. À l’approche du pôle nord, il reste une réserve de cyclistes tout temps, les 5 qui ne se dissolvent pas sous la pluie, le gel, le froid. Et encore plus loin dans l’obscur du bois, les animaux restent au rendez-vous matinal ; la dernière en piste est une tortue.

Le soir (entre 17:15 & 18:00), au-delà des horaires associatifs et culturels, la quinzaine double. Une partie de ces cyclistes va continuer à circuler sur la chaussée à la saison morte.

La ligne claire

La mégalopole d’Orléans est experte en peinture. Pas en vieilles croûtes dans le musée de la ville, pas en peinture en bâtiment, non, en tâches aussi malhonnêtes sur les trottoirs de la cité que dans les slips pas propres de quelques coureurs de pierreuses*. S’il faut coucher pour réussir, l’honneur de la bicyclette est sauf dans la cité johannique.

Cette expérience dans le maniement du pinceau a toutefois été utile et au service du premier jet des coronapistes et coronacouloirs.

* ce passage ne vaut que pour le jeu d’esprit, l’auteur de ce cyber-cahier ne défend en aucun cas la prostitution sous toutes ses formes.

Seconde couche

Le pont

Les abords du pont ont été peints de pictogrammes et de flèches supplémentaires. Cela améliore grandement la lisibilité de ce qui est attendu des cyclistes même si il y en a encore beaucoup trop qui circulent en ce lieu au milieu des automobiles, voir sur le trottoir.

Le boulevard Jean Jaurès

Il y a eu du changement au bénéfice de pas grand monde (en images fixes commentées).

Votre serviteur est présentement dans le sas vélo sise boulevard St-Jean, et le bus prend ses aises pour virer (un mouvement de caméra trahi la légère peur d’être renversé) :

Sous la voie expresse, un bagnolard prend ses aises, pour faire chier les automobilistes qui respectent les règles plus ou moins temporaires (une occasion pour dire qu’il y a aussi de bons automobilistes 😀 ) :

Et voilà votre serviteur derrière un bus qui devient partie prenante du bouchon pour les quelques laids potelets placés devant la façade de l’usine de la compréhensionitude du monde dévoilé au regard de la contemporanéité avec en arrière plan l’absolu architectural (note : quelqu’un pour me dire quand l’échafaudage va être enlevé ?)

Était-ce mieux à cet endroit dans la première mouture des coronacouloirs ? Oui !

Pour rappel, un coronacouloir est un… couloir de bus ouvert à la circulation des vélos ; ce n’est pas une « piste cyclable » super large. De temporaire pour permettre une plus grande fluidité des transports en commun le temps de la pandémie, un très très très bon choix politique serait de les rendre permanents, voir d’étendre la ligne depuis la rive sud de Loire, c-à-d, au départ du quartier Candolle (départementale, pont, lycée, jardin des plantes…).

Gambetta

Les potelets sont également restés dans le giratoire, dans le sens faubourg Bannier → rue Bannier. Je ne suis pas certain de l’utilité de l’équipement, ce, d’autant plus que les « circulations douces » et l’arrêt bus ont été refaits (>fr) il y a peu devant la bibliothèque, sur un mode pas plus lisible qu’auparavant. Les potelets rajoutent de la confusion en l’endroit puisque certains cyclistes y roulent à contre-sens ; ceci dit, dans une ville qui entretient la confusion un peu partout, surtout ici et là, ce ne sont pas les cyclistes qu’il faut blâmer.

Un accident

A priori, le cycliste est rentré dans la roue de son amie, résultat, les 2 se sont retrouvés à terre, dans le passage souterrain.

À la sortie de l’endroit, dans le giratoire, les potelets restés sont un bénéfice, mais, mais, mais, combien de bordures, combien de difficultés pour joindre l’endroit depuis la rue de la République.

Stationnement

L’extension du domaine de l’anneau de stationnement est en cours un peu partout dans le centre-ville. Pas souvent alignés, pas posés avec un gabarit au sol pour être certain que l’arceau soit utilisable, l’effort est à saluer cependant.

À titre de comparaison, un effort a également été fait dans les villes de Saran ou St Jean de Braye, mais la pose est souvent chaotique, faite à la « vas-y que tu toucheras pas à une place de stationnement mon 4×4 urbain hybride », et le résultat est que les cyclistes n’utilisent pas la chose.

Les lignes pas claires

Le département

Le département du Loiret fait de la propagande à pas cher dans son torche-derrière et cache dans une pleine page sa soumission au système automobile. Pour rappel, les nuisances de cet organisme se mesurent de trottoirs en « voies vertes » entre 1m et 2,5m de large, avec un mélange orchestré de piéton⋅e⋅s et de bidirectionnalité. Dans l’agglomération cela se donne à voir à Chécy, Ingré, La Chapelle…

Cet encart, sur fond d’une banque d’image faute de volontaire sur les cacas promus dans le torche-cul, est un exemple parfait d’épandage de poudre de verditude au regard du bétonnage déjà dénoncé des bords de Loire pour faire passer un pont.

Orléans

On ne change pas une équipe de ouineures. Après avoir peint pendant 30ans les trottoirs de flèches et de pictogrammes, la néo-ancienne-nouvelle équipe aux commandes de l’agglomération fait dans la moraline :

Selon la formule, les *ons ça osent tout.

Au final

« C’est pas mieux que si c’était pire »© est une formule déposée par une membre du collectif vélorution, mais votre serviteur en fait momentanément la sienne devise.


L’ensemble des photos a été pris le jeudi 17 septembre 2020, vers 17:45.

5 commentaires

  1. L’association Respire fait de la remise en selle, c’est quoi une vraie-fausse asso. dirigée par la mairie ?

    J’aime

Les commentaires sont fermés.