Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
L’an passé, en même temps que les résultats du comptage kilométrique, j’avais illustré le billet de synthèse par des courbes isochrones pour représenter 8 km dans l’agglomération, au départ de la gare de Fleury, des terminus des 2 lignes de tramway.
Un des paragraphes du billet précédent (>fr) annonce :
En moyenne toujours, le kilométrage moyen effectué […] passe à 9,28 km […]
Au départ d’Ingré, la ville du siège du nouveau responsable au sein de la mégalopopole de « la politique vélo », c’est-à-dire, de la couche de peinture jetée sur les trottoirs pour ne pas opposer les modes de transport, ce, selon le fumeux plan « ça roule Carré » (du nom de l’ancien représentant de commerce de la ville en Chine, aux USA et partout où il y a des filles, des hôtels et des bagnoles), au départ de cette petite cité sans réalisations cyclables notables, donc, avec la fonction « boucle » de l’appliquette Naviki (>fr), 10km donnent à voir (ce sont des exemples de trajet) :
S’il n’y a plus de TER en gare, l’édile doit bien connaître un vieux sénilateur et le type qui touche les locomotives le matin le temps d’une photo pour la feuille de choux régionale.
De plus, Naviki montre que en se forçant un peu, 15km, l’élu et son cortège de « mobilité douce », « développement durable », « chemin des écoliers »… pourra aller prendre le train à la gare de l’agglomération et ainsi passer serrer le bouton de manchette des ouineurs du quartier d’affairistes avant de prendre le tunnel déjà existant :
Le trajet dessiné passe à l’aller par un tracé « aménagé selon les critères de qualité de l’agglomération d’Orléans », s’il survit, il prendra au retour une quasi voie verte crée à l’insu de toutes volontés (il manque un passage rue de la fossiante) ; un équipement de presque qualité auto-réalisé sans efforts.
C’est à dire, aux endroits où il n’a jamais rien fait pour rendre le lieu cyclamicale, ou, sur des trottoirs habillés d’un panneau « voie verte ».
L’appliquette pour 10 km indique qu’il lui est possible d’aller de sa petite mairie de St-Jean de la Ruelle au siège de l’hôtel de la mégalopopole :
Pour ce qui est des conditions de circulation merdique, point de vue du vélo, il devrait bien avoir une idée de à qui il faut aller se plaindre.
Depuis la publication du KGB2020, 2 résultats ont été modifiés, au-delà d’une déclarante supplémentaire, ces modifications ne jouent que très peu sur le résultat final, ceci, parce que nous avons un groupe relativement homogène de cyclistes. En un graphique, voila l’ensemble des données — 85 participant·e·s du coup — avec les extrêmes inclus, les plus de 500 km et les moins de 100 :
La ligne rouge donne la moyenne (corrigée), soit 283 km, et la verte, la médiane, soit 261 km.
Note : je n’ai jamais caché mon intérêt pour Naviki, mais l’appliquette orangée et sponsorisée par VW peut ne pas vous plaire. Libre à vous, surtout si vous êtes membres des décideurs locaux dans la « francheu tek », de préférer un truc verdâtre.
La grande bourgeoise faucialiste, alors ministresse de la verdité dans Paris, ignorait que la journée sans « ouatures » existait, que le vélo n’est pas dangereux…
Qui est le » nouveau responsable au sein de la mégalopopole de « la politique vélo » ?
Je trouve intéressant le fait de montrer les trajets possibles d’un élu chargé de la politique cyclable or, ici bien que sympathisant du vélo, le responsable « mobilité » de la métropole ne fait pas de vélo du tout sauf pour quelques événements de l’asso du coin. D’autres élus (ville et métropole) et employés du service déplacements (métropole) en font au quotidien.
Et l’élue responsable de la mobilité pour le Pays de Brest, je ne sais pas or, elle ne vit pas dans la métropole. Elle est maire d’une petite ville accessible par un trajet vélo (que je n’ai pas encore testé…) et il y a été organisé un événement concernant la mobilité à vélo avec une balade sous la pluie et un questionnaire pour les habitants afin de préparer un schéma directeur vélo d’ici la fin d’année.
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Le nouveau préposé à la peinture sur trottoir est M.Dumas, maire d’Ingré depuis 150000ans, persuadé qu’il a fait une « piste » par an. Dans la réalité, c’est des bordures au milieu de rien, de la complication sur un giratoire refait, une rue devenue encore plus anxiogène après les travaux (si tu n’es pas sur le trottoir, les électeurs klaxonnent) .
Il n’y a pas grand chose à attendre de ça.
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