Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Du gris que l’on prend dans ses doigts
Et qu’on roule
Sur le cycliste qui a heureusement pour lui de rouler avec un vélo équipé d’un super frein à rétropédalage ; le vélo est également équipé d’un feu blanc allumé à l’avant, un rouge à l’arrière, un gilet fluo, mais les automobilistes conduisent souvent les yeux fermés, c’est pour cela qu’ils ne peuvent le voir :
Qui dit autorisation de sortie, dit parent d’élève du privé :
C’est fort, c’est âcre comme du bois
Ça vous saoule
Et à 2 jours de la sortie médiatique de la piquette au goût de pépettes, il est certains que les vélotaffeurs de l’agglomération d’Orléans, ville grise du Loiret, sont saoulants à vouloir circuler au quotidien :
Qui dit autorisation de sortie, dit parent d’élève du public :
Ça ne se voit pas mais l’automobiliste non-stationné dans le sens de la marche était en train de quitter son stationnement pleins feux et plein pot, c’est pourquoi je ne suis plus dans la bande, pour qu’il me remarque.
C’est bon et ça vous laisse un goût
Presque louche
D’humilier le monde en contrôlant la présence des autorisations infantilisantes. Donc, les flics du préfet Bamboche, l’autre nom du préfet du Loiret, fichent les bagnoles sur presque 250m d’équipement cyclables, et la qualité dans Saran, c’est une denrée qui vaut son pesant de caviar, car après ce tronçon, les cyclistes doivent faire le trottoir et rouler « aux ordres », pardon « au pas » (de l’oie) :
Point de floutage des photos des policiers, même s’ils font mal leur boulot, il y a seulement que la caméra n’est pas super-super pour les vues nocturnes.
Pas de #GCUM, le mercredi les enfants respirent dans les garages. Cependant, l’actualité locale nous montre qu’il est plus facile pour un flic de faire chier le monde que pour les poulets du Bambouchistan de mettre des amendes aux électeurs devant les écoles d’Orléans :
« La personne que j’ai eue m’a dit que j’étais en faute et que j’aurais dû déplacer ma voiture. Et quand je lui ai demandé quelle case il fallait cocher dans ce cas pour l’attestation de sortie, elle m’a répondu : « l’activité physique ! » C’est n’importe quoi. »
C’est à lire ici (>fr-France-bleue).
De sang, d’amour et de dégoût
Dans la bouche
Dès le matin, certains se garent comme des merdes à 3 tours de roues d’une école… « alternative » (attention, il y a/avait souvent des GCUM dans cette rue et devant l’administration de l’école, mais je ne dis pas que présentement, celui est adhérent de « l’association ») :
Le soir, quelques 30 cyclistes (solo, cargo, troupeau) roulaient dans les rues de l’agglo, malgré le petit froid et le manque cruel d’équipements de qualité d’Orléans.
Un plaisir rare.
Les chapeaux des paragraphes précédents sont tirés de la chanson « Du gris » chantée entre-autre par Berthe Sylva, paroles d’Ernest Dumont, musique de Ferdinand-Louis Bénech. Je désirais secrètement faire un pastiche mais trop de gris tue l’envie.
Mes collègues me soutenaient que les cyclistes ne devaient pas circuler sur la route. Les pauvres, en dehors de raconter n’importe quoi, ils vivent dans l’illusion — le pare-brise offre une vision altérée du monde — que tout le tracé de l’ancienne RN 20, devenue départementale et toujours mal-fichue, une route qui en l’absence de travaux ressemble à ça :
Si ce trottoir était présent de part et d’autre des 2×2voies, ce serait un moindre mal.
/!\ Attention « moindre mal » ne veut pas dire « acceptable », mais dans une ville figée dans les année 70 comme Orléans, rien de mieux n’est envisageable, même dans 20ans.
Pour ceux ou celles qui doutent de mes paroles, cet équipement sur 2×250m (avant et après le giratoire et les 4 bordures), au nord, malgré son age d’environ 30ans, est mieux conçu que le tronçon réalisé sur l’ancienne RN20 au sud d’Orléans et de Loire, réalisé en 2019.
Si vraiment des personnes ne comprennent pas, quittons le confort d’un bureau, d’une bagnole avec chauffeur, prenons un vélo et allons-y !
Donc, je suis passé à nouveau sur la RN20-Nord. Il est bien indiqué sur les panneaux du truc gris, entre le giratoire du vite-vu-vite-vomi — quand l’ancien maire de Saran mourra, il faudra donner son nom à ce giratoire — et le giratoire dit « des crocus », que les cyclistes ne sont que « tolérés », donc, nous avons bien une équipe de bras cassé qui a aménagé un trottoir sur une ancienne RN20 « boulevardisée », un trottoir, rien de plus, comme avant.
Et sur le trottoir, c’est « qui qui s’y gare comme une hostie pourrie » ? Qui fait la #GCHP alors que des places sont libres. La dame patronnesse fait dans le quintuple combo « école, trottoir, zébras, ralentisseur, bande cyclable » :
Devant les écoles publiques, il y a des personnes exploitées pour faire la circulation. Je peux comprendre que les parents ne désirent pas forcément voir trainer un curé devant les écoles privées… parce-qu’ils sont covidés, comment vous avez l’esprit mal placé, c’est ici dans le journal (>fr-La Rep’), mais, il me semble que le chef des croyant⋅e⋅s, M.Bergoglio a publié une nouvelle encyclique, « Fratelli tutti » il y a peu.
Certes, un franciscain n’a pas pour vocation de s’adresser à des bourgeois, encore moins à une connarde mal garée qui semble bien se fiche de l’exemple qu’elle donne devant une école, mais quand même, de ce livre, je suis certain qu’elle pourrait en tirer quelques enseignements.
Si une bonne âme connaissant cette dingue passe par là, peut-être pourra-t-elle lui donner le lien du Vatican© (>fr), c’est gratuit.
« Fiat lux » double effet papal à venir ! La solution consiste à fermer les rues à la circulation aux entrées et sortie des élèves et lors de la pause méridienne.
C’est presque mis en application ici :
Il va de soi qu’une politique volontariste irait bien plus loin, et, pour ne rester que dans le quartier photographié ci-dessus, des politiques avisés bloqueraient l’entièreté de la rue pour protéger les élèves de : école privée, école primaire publique, collège, école d’art (et maison de retraite). La vie n’a pas de prix.
Pour finir ce billet avec une note de joyeuseté, après tout, je suis encore vivant 🙂 une chanson. Votre serviteur est meilleur pour critiquer ceux et celles qui regardent le monde depuis un pare-brise que pour pasticher une chanson ancienne, laissons la place à un des maitres de l’exercice :
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