Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Revenant à une vie normale, je lave de nouveau mon linge sale… à la laverie, celle dans laquelle se trouve cette niche d’échange de livres et de lessive. Forcément, depuis le temps, j’avais rendu ce livre vieux d’un fabuliste limousin aujourd’hui oublié, pour partager. Hé bien, le hasard du respect des règles d’hygiène aidé d’un coup de vent a ouvert le recueil qui s’y trouvait encor’ à cet page… traduite en françois moderne pour la bonne votre compréhension.
Un coq, depuis longtemps sur son tas de fumier
Descendit gratter dans la basse-cour, son quartier,
Tant il gratta, fit le beau, tant il parla
Qu’à la fin des travaux, il trouva
Un diamant
Bien brillant,
Non point le caillou rutilant
Mais la place de stationnement.
Comme sa poule le grain de son bec
Il se l’accapara aussi sec
Un jour, l’élu dans le quartier vint de passer
La vitre baissée, le coq fut interpellé :
« De la perte du double sens, voyez la compensation
Cette place de diamant, trois arbres sous perfusion
Et pour les vélos
Quelques logos.
— Cette engeance n’est point utile pour aller
Seul j’ai besoin de mes 300 chevaux stationner
Si possible sur le domaine dans la rue que je viens de privatiser
Mon garage, par l’appareil respiratoire de mon poussin, est encombré.
— Les cyclistes sont égoïstes
— Certains anarchistes
— Ils ne pensent que petites fleurs, réseau de qualité, air pur
— Pour pédaler tous les jours, ils ne doivent pas travailler dur
Sont pas eux qui payent les traites du poulailler,
Le plastique du gazon taillé au carré
Pour ma poulette, la console de virtualité
Car dans la rue, elle ne peut point jouer
À trop rapidement rouler
Les bicyclettes la blesseraient
Son ballon, elles crèveraient ».
Combien font comme le coq, et pour garder la coquille, jettent l’amande ?
Illustration de la fable dans 2 rues du quartier des Blossières, à Orléans, dans le Loiret, 2 rues rénovées en 2019/2020. Une partie de l’aménagement de la rue de la messe est visible dans 2 « où suis-je ? », le lien pour icelui situé en Bordurie, le lien icitte pour le second, à Logoland©.
Avant les travaux, la rue était en double sens de circulation plus stationnement sur des bouts de trottoirs, après les travaux, la rue est en sens unique automobiles et sur la voie sacrifiée, se trouvent des places de stationnement, une légalisation par le fait. S’il n’y a point d’arbres de plantés, les cyclistes ont pour eux quelques pictogrammes et quelques flèches pour signaler le double-sens qui leur est réservé et pour rappeler leurs existences aux automobilistes qui ne circulent pas au pas, loin de là. Les piétons sont principalement les personnes qui descendent des 4×4, alors peu leur chaut de marcher sur la chaussée, au pire, ils ont des yeux pour pleurer.
En images :
Même quartier, ~1km plus loin, en perpendiculaire au faubourg Bannier elle aussi, elle a également été rénovée dans la période 2019-2020.
Les règles de circulation sont restées les mêmes, mais le double sens cyclable, mieux réalisé, affirme la présence des cyclistes (sur une partie de la rue). Un effort semble avoir été fait sur la plantation de quelques trop rares arbres (en devenir).
En images (partie en double sens pour tous) :
En images (partie du double sens cycliste) :
Comme la première partie de cette rue est à double sens pour tous, il n’y a pas de bordures au croisement. Un esprit malin penserait que rue de la messe, la bordure est nécessaire à l’écoulement… du vin éponyme, à défaut d’autres substances illicites qui ne doivent pas tourner que dans ce quartier ; un affabulateur pourrait en dire sur les démoniaques sévices techniques qui racontent n’importent en réunion quoi d’avoir usé du vin… de messe.
Hymne non officiel des traces de peintures dans l’agglomération d’Orléans.
« Aulos » (metal cover)
Complètement dingue ce passage rue de la Messe sans trottoirs. 😮
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Tu as des vues sur ggl de 2009 🙂
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Ca ne me surprend pas. A chaque réhabilitation de rue, il n’y a aucune réflexion globale en termes de mobilité. On interroge seulement les riverains sur leurs envies (ca évite de perdre des électeurs) et le résultat est toujours le même : on fait un max de stationnement.
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Présentement, même sans être des axes structurants, des actes de transit, des 2 rues, la rue de la messe est clairement un acte manqué.
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