Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Encore une fable tirée du même recueil trouvé à la laverie, lequel, quoique écrit en 1808, possède des fables d’une si douce modernité.
Une montagne des plaines de la Beauce Loirienne
Bien bien plus haute que des taupinières, la reine
Se trouvait embarrassée
— Et même fort trop avancée —
De faire des vélos circuler
Sur sa route aménagée.
Elle poussa alors quelques cris
Point un chant mais un panneau écrit :
« Ici prochainement, plein d’euros seront investis par le département
Un peu de bitume déposé pour dire de l’accotement “il a un vêtement” ».
Le canton effrayé
S’en alla se cacher
Pour ne point voir la parturiente
Qui, disons-le, sentait la fiente.
Mais quand les grandes tranchées
Prirent à la malade, un mètre et quelques de large au fossé
Elle en eut moult nausées
Un médecin ne suffisait plus à freiner l’ouvrage mal engagé.
Alors les bouviers, les pâtres, les cyclusagers
Me mirent à touitter, à se questionner.
Ne s’avisaient-ils pas ces manants,
D’avance de baptiser l’enfant ?
« Ce sera une bande étroite !
— Cela ne se peut pas, selon, d’un organisme d’état, la préconisation
— Point encore un trottoir peint
— L’urbain en est déjà plein
— Un accotement à gauche, à droite »
Passées quelques pelletées de goudron, arriva la parturition :
« C’est un remblai
Sachez vous en contenter ».
Voici dressé le portrait de quelques présomptueux
Ils savent tout faire, même du vélo, que vous, mieux
Que vont-ils s’occuper des affaires de l’agglo
Qui possède déjà un plan siglé du grand « O »
Et qui présentement à partir du giratoire
Eut tout aussi su nuire, matin et soir
Puisque sont les mêmes qui sont élus souvent
À la mairie et à l’hôtel du département.
Ces notablions, ces potentats, ces petits marquis,
Ne sont que des rosses qui votent.
L’un deux, le dimanche fait du vélo, il se dit
En lycra sorti du coffre, et en bottes.
Ceci est la route qui au départ de Fleury et de Chanteau (il y a une faute dans le film ci-après) permet aux usagers — camions, automobiles, vélos — de joindre St Lye la forêt.
Un diaporama d’observation de la largueur de l’accotement :
Votre serviteur est cycliste pas cascadeur, très vite, il a pris un chemin forestier d’une cyclabilité que bien des équipements d’Orléans n’offrent point, enfin. Voici la route dite de Chanteau (il y a une faute dans le film ci-après) qui fait arriver les véhicules — camions, automobiles, vélos — à Fleury et à Semoy, au niveau de l’hôpital psychiatrique.
Un diaporama d’observation de la largueur de l’accotement du remblai :
Voila une animation de la sortie, ce ne sont pas les lieux des travaux moqués dans la fable :
Il y a des images supplémentaires, sur certains points qui alimenteront probablement des futurs billets :
trottoirs peints, signalisations qui fait se pâmer les cartographes de pare-brise… mais également une étrange initiative en Logoland©, maladroite mais pas idiote. C’est pas un tison, ça ?
Plus près de toi sAigneur!
A tous les cyclistes morts en rase campagne, le conseil départemental reconnaissant !
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