Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Je sais que le thème principal de ce cyber-cahier est le vélo, mais par extension, cela peut être également le transport au sens large du thème, et pourquoi pas les transports spatiaux.
Pour aider une âme en peine, votre serviteur à besoin de votre aide.
Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a un phénomène de « monolithes » qui apparaissent ici ou là (>fr)(lien pris au hasard d’une recherche rapide, je ne sais rien des orientations de la source).
Bien sur, un monolithe ne peut être que de pierre, il faudrait parler de « Structures Érectilométalliques X », X désignant « l’inconnu », mais en même temps, quand un sigle est lisible, cela s’appelle un acronyme, et là… « monolithe de métal » c’est pas plus mal, tant pis pour les yeux qui saignent.
Revenons à l’appel à témoignage, enfin aux raisons de l’appel :
Je connais une personne qui en a croisé un dans la forêt, à un certain endroit tenu secret. Enfin, il a croisé la structure sans la croiser car, selon ses dires « je suis passé devant sans le voir, il a fallu la révélation du film numérique tiré de la caméra pour que je constate sa présence ».
Encore hier au soir au téléphone, le feu couvert, il s’est mis à divaguer sur la « peau » extra-terrestre du pieu de métal, une peau qui le rend visible, ou pas, suivant certaines fréquences, par exemple, celles que produiraient le frottement de la chaine sur l’ensemble de transmission pignon/plateau du vélo.
« I want to believe », mais je doute de tout également, et j’ai un peu peur de la santé mental du témoin, alors voici l’ordre de mes problèmes.
Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en lui, je le connais bien, enfin, peut-être pas sa part d’ombre, c’est quand même un type qui ne parle pas très bien le français, il l’écrit avec une faute par phrase… il faut dire qu’il est du Limousin. Les Limousins sont un peuple court sur patte, assez renfermé sur eux-même (>fr) et lui il est tellement du limousin, qu’il en parle encore la langue, il l’écrit même sur son « jouèb ». À croire que l’œuvre civilisatrice jacobine n’est pas passée partout ; dire que la France s’offusque du sort des minorités dans le monde. Sur son blog, il parle de cuisiner des falafels (>òc) comme si le Limousin allait jusqu’au Moyen-Orient, j’ai cru comprendre qu’il fait des confitures de fruits sauvages ramassés le long de son vélotaf, des faurillettes (>òc) également, imaginez le désordre dans sa tête, si j’ai bien compris — je ne maitrise déjà pas le patois de París, alors les autres… — les « végans » ont un pays qui s’appelle le « veganistan ».
Il fait tout cela en écoutant de la « musique occitane » (>òc) et en lisant du Jan dau Melhau (>òc).
Le pauvre ! Et plus pauvres encore de vous qui ignorez tout cela.
Comme dit Bergoglio « qui suis-je pour juger ? ».
Il me demande simplement de lancer un appel à témoin pour conforter sa « vision », avant de tout balancer à la presse. Vous savez que le journal local possède un journaliste dont les articles commencent plus que souvent par « surprenantes lumières dans le ciel du Loiret » — article avec entretien d’un expert, le plombier du coin qui, comme il habite à 20km de la base de Bricy, n’est pas un type auquel on raconte la mort du petit cheval blanc —, « étranges sons sur les bords du canal à Chécy », « angoissante… », « terrible… ».
Tirée de son ciber-cahier (>òc)(photographie du 11 décembre) :
Il y a que, par curiosité, ce mercredi matin, j’ai voulu passer voir sous le rail de l’aérotrain ce qu’il en était. Accessoirement, c’est mon trajet également pour aller bosser.
Uniquement pour voir, pensez bien que si c’est un truc extra-terrestre, c’est pas à notre portée de compréhension, enfin, pas la mienne.
Ce mercredi 16 décembre au matin, je traverse les bois comme d’hab’ et là, mystère, je croise une voiture de type « pick-up » avec 2 types dedans… alors que la forêt est fermée à la circulation. Croyez-le ou non, mais aussitôt, mon phare s’éteint, ma caméra se coupe ; je croyais filmer, mais rien ne se donne à voir, sauf 2 silhouettes gilet-fluorisées :
Je n’ai pas plus peur que ça de la vie, mais quand même. Les 2 types semblent charger « quelque chose » dans le pick-up. Sans demander mon reste, j’ai tracé.
Bienheureux l’oiseau de savoir chanter, personne pour écouter le cri du poisson.
Je respire en voyant que la barrière au niveau du rail de l’aérotrain est encore là :
Ni la caméra ni le phare ne fonctionnaient encore la barrière passée. Plus de 200m après la rencontre des 2 types, l’électricité semblait toujours comme absorbée par l’atmosphère étrange qui régnait. Comme par hasard.
C’est puissant leur truc. J’emprunte un raccourci, mais voilà que, avec la trace lumineuse de leurs feux, je comprends que la bagnole avait fait demi-tour, elle aussi, et, probablement, elle m’attendrait au carrefour des 8 routes. Je bifurque dans les bois une fois de plus. C’est avec beaucoup de soulagement en sortant du sentier caché que je vois les feux de la voiture prendre la direction du champ de tir.
Attendez ! Le champ de tir ! Ça veut dire que c’est probablement un truc de l’armée. Encore une expérience secrète menée dans la base des renseignements proche de l’endroit.
Je suis passé à nouveau ce jeudi soir, tout a été « nettoyé », des gens ont marché dans la glaise du chemin pour effacer les traces, sans oublier que la sombre nuit n’aide pas à voir clair dans les bois.
Non, c’est un nouveau système de guidance des missiles, c’est pas possible autrement, quoique, quand tu lis dans la presse qu’une roquette a été perdue dans une poubelle de cholestérolandie (>fr), tu te dis que c’est p’être mieux de l’avoir ôté… parce que c’est pas au point.
Si vous avez des témoignages fiables, sur le sujet du « monolithe de métal » situé dans la forêt d’Orléans, laissez un message à :
Autant terminer ce billet par une touche de légèreté, et côté « méthode zététique Vs bovis », rien de mieux que Defakator (>fr).
Dans ce film, il explique que des terriens cherchent surtout à toucher du blé.
👽 Et que le trop plein d’obscurité sur le monde ne l’emplisse pas d’obscurantisme !
Pingback: Mo’ai – Rapieta