Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
[fr] La production d’articles sur le vélo est moindre au sud de l’Europe, pays de « couronne des rois » (>occitan), que dans le plat pays, plat comme une galette. Heureusement pour votre serviteur qui ne tiendrait pas le rythme en comparaison des traductions effectuées ici (>fr)
Un petit chapeau d’actualité pour annoncer une nouvelle traduction du catalan d’un billet qui se trouve dans ce lien (>cat)
[òc] La produccion de bilhets sus la bicicleta es mens importanta au sud de l’Euròpa, un país que festeja los reis mai « la corona daus Reis »(>occitan) per comparason coma lu « plat país », plat coma pòt l’estre una galeta. Urosament per me, que autrament podrai pas tener faça a las reviradas fachas aquí (>fr)
Un pitit chapeu tirat de l’actualitat per dire qu’una vetz de mai, veiquí ‘na virada d’un bilhet escrich ne’n catalan, que lu liam es aquí (>cat)
[NDR : la traduction proposée n’est pas réalisée mot-à-mot !]
Garder un vélo dans la rue facilite grandement son utilisation, surtout dans les usages quotidiens, et le libère de la complexité de le stationner dans des maisons parfois petites. Dans le même temps, le stationnement nocturne dans la rue est dangereux en raison du risque de vol et ne répond pas aux besoins de tous les types de vélos.
Parce que prendre son vélo est ainsi plus facile et plus rapide.
Parce que c’est quasi indispensable pour les vélo-cargos à deux ou trois roues, que ce soit pour le transport de marchandises ou pour le transport d’enfants. Ces vélos demeurent essentiels pour réduire notre dépendance vis-à-vis des voitures. Les marches et/ou les ascenseurs ne sont pas très adaptés à ce type de vélo !
Cela [NDR : être stationné dans la rue] rend plus facile l’accompagnement des enfants à vélo [par l’absence de trop de manutentions], ce qui est un trajet habituel, qui est encore rarement fait à vélo et qu’il serait très important de faire davantage car cela améliorera la sécurité des établissements scolaires. Il est très difficile de descendre un vélo en même temps qu’un enfant par un ascenseur. Les enfants ne peuvent pas être laissés sans surveillance le temps de la descente d’un, ou deux, vélo(s) et les vélos ne peuvent pas être laissés sans surveillance dans la rue en allant chercher un, ou plusieurs, enfant(s) ; cela nécessite d’être plusieurs adultes à la maison, cela prend du temps pour toute la logistique…
Les parkings de rue traditionnels sont conçus pour les vélos conventionnels et ne sont pas adaptés aux vélo-cargos, tricycles ou avec remorque. Le problème de sécurité est tellement évident qu’il empêche les gens de garer des vélos coûteux, encore moins la nuit.
Il y a aussi le problème des intempéries. Il peut ne pas avoir plu beaucoup mais qu’il y ait beaucoup d’humidité dans de nombreux endroits et la rosée laisse les vélos humides, sans oublier le siège ou les rehausseurs pour les enfants.
L’urbanisme horizontal a souvent été dénoncé pour son absence de durabilité à cause de l’occupation de vastes étendues de terrain où des services adéquats ne peuvent pas être fournis (par exemple, les transports publics), les distances et la dépendance à la voiture sont plus grandes, mais en même temps, il y est plus facile d’avoir des vélos dans la rue.
Dans l’urbanisme vertical, il y a potentiellement plus d’avantages, mais on se retrouve souvent dans un schéma d’urbanisme et d’habitations conçu sur un modèle ancien de mobilité : parcs de stationnement souterrains, fortes densités de population, trottoirs étroits, stationnement de surface…
Je ne veux pas m’attarder sur une question bien plus complexe, ce que je veux dire ici, c’est qu’il y a beaucoup de villes ou de quartiers qui ont un certain équilibre entre urbanisme vertical et horizontal, ce qui facilite énormément l’usage du vélo car il y en a beaucoup plus « en abord de rue » [NDR : plus d’habitations desservies directement par une même voie] et donc il y a plus de potentiel pour l’utilisation du vélo.
Voici donc une liste d’idées pour faciliter le stationnement vélo [et le rendre] plus accessible et universel:
De prime abord, il faut garder à l’esprit pour les parcs de stationnement pour vélo que tous les vélos ne sont pas identiques ; ce n’est donc pas une mauvaise idée que d’avoir des espaces adaptés et réservés pour les vélos cargo. Et quand je dis les parkings, je veux dire aussi bien les parkings en forme de U inversé que une Bicibox où il peut actuellement y avoir des problèmes pour installer un vélo avec un fauteuil roulant.
Des pacs pour vélos plus sécurisés dans la rue (type Bicibox et similaires).
Des parkings plus sécurisés dans la rue : dans [devant] les locaux commerciaux, dans les gares de transports en commun, dans les écoles, dans les mairies de quartier.
Aider et faciliter le stationnement [des vélos] dans les communes périphériques, dans les parkings souterrains, dans les locaux commerciaux, etc.
Toujours ajouter des places pour les vélos dans les parkings publics surveillés (sans oublier les parkings gérés par des entreprises privées).
Facilitez l’achat et le partage de vélos cargo : subventions, prêt de vélos, vélos en libre-service, vélos cargo, etc.
Un parc avec 2 espaces différents pour le stationnement de courte et longue durée (10 et 40 places, respectivement).
*
Parking voiture avec un espace pour 4 vélos et 2 vélos cargo ?
La Bicicleda de Cardedeu (>cat-billet de 2019)
Reconvertir un parking souterrain (>cat-billet de 2015)
Exemples d’espaces vélos dans les parkings souterrains ici (>cat-billet de 2016)et ici (>cat-billet de 2015)
Commentaires récents