Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Une revue de presse est un exercice délicat — oublis, objectivité, choix, parti-pris, ligne directrice, point de vue, image du monde — et votre serviteur n’est pas le mieux placé dans ces différents aspects, loin de là, pardon, loooooooiiiiinnn de là.
— C’est quand que ça commence ta mise sous presse, car là, c’est du remplissage ?
— Une revue de presse d’une cycliste connaisseuse du monde du vélo, dans la jungle de ses méandres et la mangrove des arrières boutiques, c’est réalisé une fois par mois, et c’est dans le lien suivant, chez Isabelle & le vélo (>fr)
— Bin alors, un premier lien, un second vers O.Razemon (>fr) et ton billet est fini ?
— Eh bè non, je vais bargasser revues !
« 200 » est la revue qu’il vous faut avec le confinement.
Dès la couverture, vous êtes transportés en Sicile, dans l’Hérault et en Creuse, au fil des pages vous bicyclerez « d’une chapelle l’autre » — avec une envie de livre à l’arrivée —. 200 c’est également des rencontres, humaines les rencontres, très humaines, voir trop. Au fil des pages, c’est un coin du Pérou, mais París aussi, qui découvre son réseau de « REV’ ».
N’oubliez pas en refermant la revue que personne ne vous obligera jamais à cycler sur un vélo à 5000€00 — votre serviteur au second jour de neige montait sur la chaussée verglacée un « vieux » VTC trouvé devant un garage, rouillé, à peine requinqué d’un peu d’huile… et il était toujours gai — ou à faire du « truc-à-la-mode-packing » — 2 sacoches portent très bien des affaires pour un jour ou une semaine —.
Et il en va de même pour cet anglicisme de « gravel », le mot en lui-même veut dire « gravier », rien de plus, et pour rouler sur du gravier, il faut surtout de bons « peneus », l’huile de coude sera tirée des mollets.
— Oula oula cool mec, tu bois trop de café
— Parlons en !
« Bike Café » est un cyber-cahier avec des chroniques régulières sur le matériel — vélos, vêtements, accessoires — l’actualité, l’histoire, un peu de livre… Bref, c’est comme un mezzé libanais, vous avez un aperçu, vous pouvez goûter, libre à vous d’aller plus loin.
ce terme de « Randonneuse » n’évoque pas grand-chose pour vous. Dans le monde du vélo, il peut même sembler un peu ringard, à côté du « jeunissime » gravel bike.
— Pour une transition, c’est une transition ! Toi, tu as une randonneuse acier auvergnate…
— Oui, et l’histoire du galop d’essai (>fr-Becancaneries) va bientôt connaitre une suite. Mais, transition pour transition, le billet n’est pas fini !
Découverte en navig… en pédalant dans la multitude des articles de Velomaxou (>fr), j’ai pris un abonnement d’un an à la revue « le Randonneur ».
Cet hiver, j’ai reçu mon premier exemplaire de ce magazine, vite parcouru en diagonale — hahahaha ! — avant de choisir les, non pas articles de lire, mais plutôt, les compte-rendus de randonnées, longues comme la ligne du Blanc-Argent (>fr) ou comme un bout de départementale, la D113, entre St Mathurin et Soucelles, entre la Loire et le Loir.
La revue est faite « à l’ancienne », mise en page très sommaire mais complète, le contenu montre des montures de personnes qui n’ont que faire d’avoir les derniers disques à la mode — à l’époque du tout numérique, ce jeux de mot est digne de mes cheveux blancs — 🙂 .
Au moment où la région París expulse des occupant⋅e⋅s d’une zone pour construire une gare « en pleine campagne » — il faudrait croire que les délires immobiliers, jamais ne verront le jour — la bonne nouvelle de cette dimanchée est l’aband… autant laisser la parole à Jehanne à vélo qui a suivi l’affaire d’un peu plus près.
Par la fin :
La Grande Pièce est sauvée.
Des membres du collectif et la direction du Bi Club chapellois se sont rencontrés pour acter le fait que le futur terrain de BMX ne se fera pas sur ces terres agricoles.
Au joli mois de mai (2019), nous y avions vélorutionné⋅e⋅s :
À la date du samedi 11 mai 2019, pour le créneau 14h – 17h, Météo France avait prévu « averses orageuses ». Ceci peut expliquer pourquoi la treizième édition de la vélorution orléanaise n’a rassemblé qu’une petite cinquantaine de participant(e)s
Pour d’obscures raisons, manifester dans le centre-ville d’Orléans était interdit en ce samedi 11 mai ; nous ne sommes ni à Lyon, ni à Nantes, des métropoles qui, elles, subissent régulièrement des violences urbaines. Loin de moi de cautionner telle ou telle attitude, cependant, il est à noter que 5 cars de CRS réalisent ce que nous avions imaginé pour le budget participatif (>fr), c-à-d, la libération du pont George V d’une voie automobile
Un petit pressage de revues, un café, ça change des fables, non ? Pour un dimanche, c’est comme les équipements malcyclables de l’agglomération « c’est pas plus pire que si c’était mauvais ».
Allez, musique :
« l’huile de coude sera tirée des mollets » : j’adore ! 😁
J’aimeAimé par 1 personne