Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Second et dernier billet sur la virée limousine.
Il est important de ne pas se fier à une première impression. Elle peut être la bonne, elle peut être à nuancer — ce n’est pas un vieux prénom.
C’est le cas présentement dans la découverte des « coronapistes » de Limoge, après l’élan positif de la découverte, sur le chemin du retour, le jugement reste le même : au final, les équipements sont agréables, mais il faut grandement améliorer la chose, c-à-d, repeindre, sécuriser avec des potelets… et penser réseau.
Pour des raisons techniques indépendantes de notre volonté… un tout petit diaporama avec des photos d’une qualité « discutable ».
Le long de la prison, le long du jardin d’Orsay, le long du tribunal et l’entrée de la rue Monte-à-regret.
Non !
Après des années de gouvernance par le parti PlaSSou — limousinisme pour se moquer du fait que si tu veux une petite place (directeur des services techniques, agent d’entretien…), un « plaçon » {plassou} en occitan, il te faut adhérer au PS. Ce système marche également avec les autres partis de droite, et est valable pour le parti des Kims — où rien n’a été fait, ce n’est pas avec un parti voituriste que quelque chose de bien sera fait.
Il y a de l’ambition, mais pas de volonté. Les coronacouloirs et coronapistes sont un formidable levier… bien mal exploité.
Il y a des personnes garées comme une merde — des GCUM —, comme partout :
Limoges est une ville de résistance, et elle le montre vaillamment dans cet équipement qui comporte une bordure « intégrée » avec un ressaut de 0,5 mm, comme quoi, une fois le directeur technique viré, c’est possible de dire « la bordure, elle passera pas par moi ! » :
Les travaux prévoient des trottoirs en dos-d’âne, beaucoup de place de stationnement, aucune place particulière pour la circulation des vélos :
Peut-être la preuve que le nouveau directeur est aussi alcoolique que le précédent.
Non pas que cette semaine de rentrée a vu l’extermination des parents mal stationnés à la sortie des écoles — toutes superstitions confondues — mais dans un geste magnanime, j’efface l’intégralité des prises de vues, même les jetées de portières d’une Mohameda ou d’une Marie des Murlins.
Et je tiens promesse, sinon, je ferai de la politique.
Une petite virée à vélo entre 2 gares, de saints en saints :
Passage devant le théâtre de l’Union en grève, Saint Martial, le saint protecteur de la ville :
« Dieus gart la vila e Sent Marsals la gent » (occitan médiéval),
« Diu garda la vila e Sent Marçal las gents » (occitan restitué),
« Dieu garde la ville, Saint Martial le peuple » (traduction en françois)
Les halles, Saint Michel des lions dont la silhouette est un marqueur de l’identité de Limoges (les bestiaux de granit ont la réputation d’avoir été volés en Charente, à St Maurice), Saint Aurélien dans le quartier de la boucherie, là, votre serviteur quitte un instant la ville « château », fidèle aux Plantegenêts, pour une incursion dans la ville « cité », vendue aux français, déjà.
Le « oupssssssss » est l’endroit où il a manqué prendre une rue en escalier pour rejoindre le pont St Étienne et la vue de la cathédrale romane éponyme.
Remonter vers les Bénédictins en passant par St Paul-St Louis (il y a une erreur dans le film) pour contourner la gare avant d’y revenir.
Il manque la sainte « patronne » de la vile, c-à-d, Sainte Valérie :
Valérie de Limoges ou Valeria en latin, est une sainte catholique céphalophore. Jeune femme ayant vécu à Augustoritum, l’actuelle ville de Limoges, au IIIe siècle, convertie au christianisme par saint Martial, elle est vénérée dans le diocèse de Limoges comme sainte femme, notamment à Limoges et Chambon-sur-Voueize. Elle est fêtée le 9 décembre.
C’est à lire ici (>fr-ouistitipédia)
😀
“Et il tient promesse, sinon il ferait de la politique !”
J’aimeJ’aime