Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Ce cyber-cahier a 7ans depuis peu, l’occasion de révéler quelques non-dits sur les joies de la pédale au quotidien.
Se déplacer à vélo est une chose magnifique, et être en mesure de le faire pour aller travailler quotidiennement est une excellente façon de commencer la journée ; d’autant plus si vous pouvez profiter d’un parcours sans trop de voitures ou traverser un parc ou une zone non urbaine, dans ce cas, c’est une expérience de premier ordre. À ceci s’ajoute de nombreuses autres choses que je n’ai eu de cesse de dire sur ce blog : très sain, peu cher, rapide et bon, non seulement pour nous, mais bon pour la société.
Cependant, il est temps aujourd’hui de parler de quelques inconvénients et la façon de les traiter.
Point de Watts ou de joules, l’énergie du vélo se mesure en calories ! Le vélo fait venir l’appétit et la conséquence est que vous manger davantage, c’est l’occasion de prendre soin de vous et de manger plus sainement. Si vous n’êtes pas soigneux et mangez n’importe quoi, peut-être qu’au lieu de perdre du poids vous en prendrez.
Sur un vélo, les vêtements durent moins, surtout les pantalons. Et même si à vélo se peut porter n’importe quel type de vêtement, le fait de se déplacer à vélo croissant, le choix d’un type de vêtement ou d’un autre selon sa commodité s’avère crucial.
L’air combiné à la vitesse du vélo nous dépeignera plus facilement, encore plus si notre chevelure a tendance à le faire. Nous ferons bien de ne pas quitter le domicile avec les cheveux mouillés. C’est à chacun d’expérimenter : s’attacher les cheveux, se faire une couette, mettre un mouchoir, utiliser un chapeau l’hiver…
Si nous utilisons un casque, alors le risque d’être dépeignées est encore plus grand, mais cela dépend des casques. J’en avais un dont les trous d’aération me sculptait un ondulé difficile à supprimer ; je l’utilise maintenant pratiquement que pour faire le sport.
Plus nous allons vite, plus nous transpirons. Rien de plus compliqué. En été, si nous allons lentement, nous ne transpirerons pas plus que en allant à pied. Évitez également de transporter des sacs à dos et des sacs qui empêchent une transpiration correcte de votre corps. Le reste de l’année, les fermetures à glissière et enlever [des couches] de vêtement vous aideront à trouver un maximum de confort.
Rouler à vélo, vous voyez déjà que ce n’est pas entièrement gratuit. Si nous voulons des comptes justes, nous devrions aussi parler de l’amortissement du coût du vélo, des réparations et de l’entretien que nous faisons et de tous les accessoires que nous achetons. Selon les calculs, c’est beaucoup plus économique que de prendre les transports en commun autour de Barcelone avec un T-10 d’une zone.
Si votre vélo est volé, vous ne le prendrez pas bien. Sur ce blog, vous trouverez plusieurs conseils pour éviter que cela vous arrive. Le vandalisme n’est pas une chose rare, seulement une possibilité.
En hiver, les premiers mètres vous ferez à vélo, ou à l’occasion d’une descente sans pédaler, vous sentirez un peu de froid, mais cela passera vite. Vous aurez aussi froid le jour où vous oublierez vos gants, lors d’un changement de temps ou d’une forte pluie sans l’équipement nécessaire.
Je pourrais continuer à trouver des inconvénients, mais ils seraient peu nombreux, comme davantage d’excuses pour ne pas prendre le vélo 🙂 [NdR : le billet lié sera traduit prochainement].
Billets sur ce cyber-cahier en lien avec cette traduction :
Quelques traductions supplémentaires, peut-être une ou deux fables, une présentation de quelques appliquettes, peut-être un billet sur les habits du quotidien, le billet des 15000km de Jan d’Auvernha, une rétrospective sur les promesses d’un fumeux plan « ça coule Carrément » pour le vélo — quand tu as l’ambition d’un caillou qui au sommet d’une motte de terre croit écraser une taupe — et forcément, un bilan d’une année après la compétition entre arrivistes et arrivé⋅e⋅s, en prévision des cadors départementaux et régionaux dont voici déjà le schéma directeur des politiques homéopathiques du vélo, présentes et à venir :
Dans la mesure où les non-élu⋅e⋅s à une porte se présentent à une fenêtre — avec les promesses de faire de la politique autrement —, l’affiche est la même.
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