Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Un cent d’expressions, dans un livre, un seul, en vrac comme les légumes dans les sacoches un jour de marché, mais sans les sacoches, donc sans les poireaux de mémé, car les expressions présentées sont propres au côté « sportif » des pédales.
Ceci n’est pas un regret mais un constat !
Le livre est un recueil d’expressions fleuries et imagées propres au monde cyclosportif. Chacune est définie, avec beaucoup d’humour, en quelques lignes, puis, elles sont accompagnées d’un gruppetto de citations toutes plus fausses les unes que les autres, mais elles auraient pu être vraies.
« T’aime le vélo et t’as pas lu le bouquin ? Non mais allô, quoi ! »
Vincenzo Nabilla
Il y a quelquefois des photos pour accompagner e/o illustrer le texte, et, ce sera ma grande critique du livre : pourquoi ne sont-elles pas légendées ?
Même dans un livre à vocation humoristique, c’est important de dire qui est sur la photo. Ou alors, c’est indiqué dans une poche cachée aussi secrète que celle que promènent certains coureurs cyclistes avant un contrôle anti-dopage… et je suis autant marri qu’un enquêteur anti-dopage de n’avoir pas trouvé.
Plus sérieusement, autant on se moque un peu de savoir à qui est le popotin (page 44), autant, identifier la personne passée par-dessus le parapet (page 64) peut avoir une certaine importance pour la culture générale, et pas uniquement pour se la péter au comptoir de fin d’étape. Certaines photos sont historiques, mais si l’histoire s’enseigne, elle s’apprend également.
« Même mes cheveux ne sont pas poivre & sel »
Geoffrey Soupe
Je n’ai pas assez de cheveux blancs pour dire si il manque, ou pas, telle ou telle expression, certaines populaires dans le milieu du vélo peuvent être partagées avec d’autres sports, je pense ici à « se tirer la bourre » ; cependant « entendre un rossignol » me semble spécifique au vélo, toutes pratiques confondues : quotidien, vélotaf, vélutilitaire, cyclotouriste ou cyclosportif.
Note : à Orléans, le ribin est un équipement cyclable de qualité.
Note locale : c’est le nom du plan « vélo » salué et voté comme un seul peloton par le conseil d’agglomération d’Orléans car il n’était point opposable, n’était point contraignant et de toutes les façons :
« Moi, c’est peut-être que du 80%, moi je préfère le 80% que rien du tout !
— C’est mieux que rien »
Mimi & Cie du Loiret
Note locale : « Good bye lentille » est un billet de ce cyber-cahier (>fr)
Note : ça marche également au quotidien pour une opération secrète de comptage.
Vous avez laissé passer Noël — pour info nous sommes en mai, vous pouvez faire ce que vous voulez — et vous ne savez quoi offrir à un⋅e ami⋅e cycliste, tendance sport e/o en amour avec les jolis mots, pas d’hésitations à avoir.
Offrir un livre c’est la garantie de faire plaisir.
Chez lequel j’ai volé la photo suivante :
« En chasse patate – Les mots fleuris du cyclisme », Erwann MINGAM
Savez vous parler cycliste ?
Les cyclistes aussi ont un langage propre à leur discipline : des expressions parfois communes (« en danseuse »), bien souvent méconnues (« La Socquette légère ») et généralement très imagées (« Sucer la route »). En Chasse Patate c’est 100 expressions du cyclisme expliquées et revisitées…
Très sympathique recension, merci !
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