Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Le 9 mai est le « Jour de l’Europe »… thématique d’un petit trajet dans l’agglomération d’Orléans afin de voir comment les diverses villes « rendent hommage » à une entité pourvoyeuse de subventions pour certains projets. Malheureusement, c’est ce à quoi elle est souvent réduite, quand ce n’est pas « en un diable » qui peine de plus en plus à cacher l’incapacité de celui ou ce celle qui émet le « c’est la faute à l’Europe » ; cela remplace le « gaulois réfractaire » inventé par les nationalistes parisiens à la fin du XIX pour reporter les échecs sur les peuples et cacher leur incompétence jacobine à eux.
Siège d’une banque et d’une catastrophe architecturale, l’endroit a été le théâtre d’une opération immobilière d’une ampleur aussi grande que son quasi-échec. Les bureaux sont vides en nombre, l’endroit est inamical, froid, pourtant il y avait de l’idée, mais il n’est pas facile de semer « de la vie » sur des dalles de béton, et encore moins facile de la voir germer.
La circulation des vélos en ce lieu est possible, il y en a qui ont essayé, mais cela est vite un problème. L’arrivée du tramway n’a pas amélioré les choses sauf sur un point, la découverte par les sévices techniques qu’un trottoir pouvait être aussi plat que la plaine de Beauce et un chanfrein suffisait pour monter son 4×4 sur le trottoir.
Gris, architecture néo-mussolinienne, banque… belle symbolique. Freud peut-il encore parler à l’oreille des élu⋅e⋅s.
Même quartier, c’est le grand oublié du chemin matinal.
Là aussi, l’inconscient local — petites mentalités, peu ouvert à la modernité et au progrès, la pensée est aussi basse qu’est haute la porte d’une fermette traditionnelle à demi enterrée — a frappé : la rue mène au cimetière.
La place du village a été refaite, l’idiot y a oublié la circulation des vélos. Rien ne sera dit ni sur « le cheminement » à faire en arrivant de la route d’Orléans ni sur la marche à franchir pour prendre le chemin des écoliers par exemple. Pour aller à la mairie, ça va, mais pour en revenir, le trottoir doublecyclable est une honte des siècles passés…
La rue de l’Europe commence par une « piste bidirectionnelle » séparée de la circulation mais 300m après, elle devient ce qu’elle a toujours été au final, un trottoir. Présentement baptisé « voie verte » pour contenter une partie de l’électorat, c’est un trottoir « officiellement » passé encore 300m même si le panneau de fin de foutage de gueule, pardon, voie-verte est bien plus loin.
Il est mieux de ne pas se risquer sur ça et de circuler sur la chaussée. Tant pis pour les connard⋅e⋅s qui se torcheront les yeux sur fessebouc en écrivant que « la mairie fait des équipements mais les cyclistes sont pas dessus… ». Mais Gwendonia45, prend ton vélo au quotidien et roule ! Passe chercher Dudu dans sa mairie et allez ensemble de la mairie à l’hôtel de l’agglomération, « y’a que 5 km » 🙂
Une placette avec une aire sale avec des jeux aux airs sales, pourtant dans un quartier populaire aux noms enchantereux de « diamants, agates, saphir, opaline… ». Voilà pour la triste symbolique de l’endroit. La place porte également le nom d’émeraude.
La mairie de St Jean n’aime pas les cyclistes et par démagogie, elle ne fera rien pour des mange-quinoas.
Le socialisme sera quand l’ensemble des camarades pourra stationner son V.U.S. à côté de celui de la bonne du maire-président-d’agglomération-(candidat)(élu)-départemental…au supermarché.
Le peu d’endroit équipé de bande cyclable dans le quartier, l’est fort mal — bandes étroites utilisées pour le stationnement — même pour aller dans les établissements scolaires
Fait rigolo : il y a une rue de 300 m environ, en sens unique et munie d’une bande cyclable obligatoire presque large qui fait circuler les vélos… dans le même sens.
C’est un giratoire, delà a dire que l’on tourne en rond dans l’Europe… Freud est appelé étape 4.
Nouveau quartier sauté de terre avec l’arrivée du tramway (peut-être un peu avant), la vitesse est limitée par le plan de circulation de la ville qui autour de la gare n’est pas en ligne droite — à ce sujet, ce serait bien de « tolérer » un double sens de circulation pour les 2 roues non-motorisées, l’autre nom de la bicyclette — et par une zone 30 aux nombreux dos-d’ânes.
Merci la pluie d’avoir fait venir ce trajet thématique un peu rapidement ce matin. Cela a déjà été dit ici mais ces balades urbaines sur une thématique permettent de découvrir l’agglomération, elles n’ont pas d’autres prétentions que de fournir un prétexte à la réflexion, pas une mise en conformité de la pensée.
Si j’ai oublié une rue, une allée, une avenue ou une place de l’Europe, merci de ne pas m’en vouloir et de le me signaler.
Pour changer d’Aulos de Vladimir Cauchemar, voici une interprétation de l’hymne européen sous la forme d’une superbe carte postale de Croatie :
Beau final !
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Un pays que je ne connais pas du tout, mais qui visiblement mérite un détour.
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