Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Un an après le dernier numéro de la copie « cycliste » de la célèbre émission de París-Inter (>fr) voici une nouvelle édition, consacrée à des livres que vous trouverez sans problème dans votre librairie préférée.
Par émancipation, je vous propose un générique alternatif, « la fileuse » composée par Benjamin Britten, chantée par Felicity Lott, jouée par Graham Johnson :
Ce petit livre rouge, probablement moins révolutionnaire que son homonyme historique, certainement moins totalitaire également sauf pour le porte-parole de l’association unipersonnelle « 7 milliards de vroumistes », cet ouvrage donc, connaît une nouvelle édition augmentée.
Comme dans l’émission originale, votre serviteur peut parler de livre qu’il n’a pas lu, pardon, pas encore terminé, mais de livre qui avant la moitié atteinte vous donne un coup au moral, pour ne pas dire vous désespère de voir, de votre vivant, non-pas une énième fois un changement de braquet — les petites dents doivent en être pointues — mais enfin les coups de pédale, uniques actions qui permettent d’avancer par un mouvement de transmission…
Sont conviés pour vous donner envie :
Stein van Oosteren, né à Nimègue (Pays-Bas) en 1973, vivant en France depuis 1996, s’est construit depuis quelques années une certaine célébrité en présentant de courtes vidéos dans lesquelles, toujours jovial et enthousiaste, il explique pourquoi et comment il serait plus intelligent de faire passer, dans les villes, des vélos plutôt que des voitures.
La suite est à emporter dans votre panier de ville ici (>fr)
Le conférencier et animateur d’association Stein Van Oosteren, néerlandais d’origine, est toujours très lié à son pays. Il compare Pays-Bas et France dans leur trajectoire vers le vélo. Avec un demi-siècle de décalage cela se ressemble beaucoup ! Il vient de publier un livre drôle qui vous aidera à comprendre les dessous des évènements.
La suite est à emporter dans vos sacoches ici (>fr)
Entrez dans la boutique de M. Véloutre et partagez les expériences vélos de ses clients… Le principe est resté le même, en même temps, il se parle ici d’une série arrivée au n°7.
Les nouveaux arrivés dans ce monde cyclo-animalier sont : un ornithorynque en stage de 3eme dans la boutique (avec une grosse surprise sur les bienfaits éducationnels du vélo ; je ne publigâcherai pas), une petite porque-épique 🙂 qui joue au petit chaperon-rouge.
Tigroo mène sa vie (nous apprenons que c’est un lynx et pas un chat), M. Véloutre est en passe de conclure avec Isabelle, la journaliste en vélo pliant, ça cause chiffon et commerce également, nous découvrons que Yōko la brebis est une copine de Loupidor, un coéquipier colérique de Outanquetil.
Cette manga est toujours agréable à lire et fait une bonne mise en lumière de certains aspects de l’univers cycliste — présentement un peu le vélo école, comment réparer une roue percée, un bout d’initiation à la cyclorandonnée, la découverte du keirin (>fr-wkpd) ou des courses de vitesse par équipe — et le patron donne toujours de bons conseils. La traduction est faite en patois de París donc est utilisé « workshop » en lieu et place « d’atelier » ou « atelier découverte » ; je ne veux pas me moquer de véloutre, probablement plus compétent que moi en de nombreux domaines, mais en se mettant au niveau de ses client⋅e⋅s, peut-être les chalands viendraient pour les ateliers et pas pour s’empiffrer de pizza.
Dans la manga, il y a un atelier « cuisine » pour apprendre à faire ses propres barres. La recette semble un peu « chimique », en voici une un poil plus « nature », directement venue de véganie :
/!\ suivant la saison, les ingrédients, la pâte peut être liquide, dans ce cas, ajoutez un peu de flocons.
Pour commencer, faites peut-être la recette avec du « muesli floconneux » (flocons avec fruits à coque) auquel vous ajoutez des fruits rouges et l’huile de coco…
À la place du sirop d’agave, vous pouvez utiliser du miel (mais cela devient végé). Si votre premier essai n’est pas concluant, pas de panique, vous pouvez ajouter un œuf (mais cela devient végé) pour lier les barres, ou une banane, ou de la pâte d’arachide.
La cuisine n’est pas simplement une équation, c’est également une affaire d’expérience, de connaissance de son matériel… un peu comme le vélo.
Pour rester dans l’esprit de la manga, votre serviteur souffre des mêmes défauts de gourmandises que Mlle Barbara Capy, page 13 😀
Petit livre à destination des enfants (à partir de 3/4 ans environ), mais ce sont les grands qui le liront, « Trois aventures de Petit Canaillou » de Paule Latier, illustré par PegRoi.
3 petites aventures d’un oisillon qui s’envole pour découvrir le monde qui l’entoure, les autres occupants du parc mais également les dangers. C’est un poil naïf, un brin gentillet, mais plein de douceur et de bienveillance, ça compte énormément en ce moment.
Comme c’est de l’hyper local, je donne le numéro ISBN : 978-2-492540-00-4
« L’ischion et le guidon »
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