Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Billet rapide pour parler des différents anniversaires en cette veille d’été 2021.
L’anniversaire le plus évident, un 18 juin est celui d’un célèbre appel. Pour rendre hommage au grand homme, dans l’agglo, une ville pourtant trèèèèès à droite lui fait faire le trottoir :
Autant rassurer tout de suite ceux, ou celles, qui ont connu le général vivant, c’est de son avenue dont il est question derrière le titre « putaclic », de son avenue seulement. Ce afin de présenter, à l’aide d’un diaporama, une rue d’une ville qui, sous le joug de la mégalopole d’Orléans, utilise des millions d’euros à peindre les trottoirs, pour l’insécurité des piétons et pour créer du conflit avec les cyclistes. Ce faisant, il n’est rendu hommage ni au général, ni à un peintre quelconque, Ripoldeux par exemple.
Va y faire Charles !
Attention, même si le ton de ce billet est badin, je ne suis pas sans savoir que certain-e-s ont perdu beaucoup dans les inondations. C’est la raison pour laquelle je ne montre que des photos des trajets par bois et par champs.
Lors de la première réunionite, j’avais écrit cela :
Les choses que je n’ai pas dites par respect de la logique du groupe (e/o auxquelles je n’ai pas songé « en atelier ») :
Rendre obligatoire l’usage des équipements mis en place par les élus, que ce soit le tram, les bus, les machins cyclables au moins une fois par semaine.
Balisage temps et distance des destinations cyclistes (certaines).
De véritables « appels cyclistes ».
Passer en zone30 les centre-villes d’Orléans, Olivet, Fleury
Promouvoir l’idée du code de la rue en agglomération (c-à-d les 22 communes).
Faire un film de propagande comme Bordeu ou Lille (>lm).
Ne plus participer à l’organisation du club des villes aux cyclistes à écharpe (>fr).
Participer à Copenhagenize (>en).
Employer une personne d’Europe du nord aux services techniques (mobilité).
Le dernier billet sur l’affaire (3 ans après) :
Dans le vide cosmique, un trou noir est dense, c’est pour cela qu’il ne brille pas comme le font les étoiles, les « stars » en patois de París, auxquelles viennent se frotter les comettes. Cependant, le destin des étoiles est de s’éteindre un jour, le soleil comme les autres, mais en ce mois de juillet 2019, afin de filer la métaphore cosmique, peut-être est-il temps pour les cyclistes de la plate ville d’Orléans de décrocher la lune… afin de briller un peu.
Comme il n’est pas question d’écouter le chant des sirènes, ces êtres mi-femmes mi-oiseaux qui en promettant la lune risquent par leurs chants vous envoyer en l’air, un petit billet pour décrypter le carton d’invitation (>fr).
Chicanes sur le PDU
La folle soirée d’alors est brillamment illustrée ici (>fr-Jeanne à vélo)
Au final, je ne regrette plus mon coup de sang. Ce n’est pas bien de traiter les édiles de connards — je ne pense pas avoir employé ce mot, mais il représente le fond de ma pensée — mais c’est le cœur qui parle.
Je me souviens avoir demandé des exemples, au moins un, d’équipement de qualité. Je me souviens que les émolumenteurs derrière le bureau n’avaient pas été fichus de donner un nom, même le préposé à « la politique cyclable de la mégalopole ».
Les tartuffes ne sont plus, le tas de feuilles reste. Le fait que la droite, la droite et la droite aient voté comme un seul parti politocard la chose aurait dû nous, cyclistes, nous inciter à la prudence.
La personne aux poissons rouges m’avait vendu l’affaire en disant « et tu verras, il y a un chemin à cet endroit, un autre ici… pour ta carte… les vélos gênent… ».
Je ne suis pas autophobe, j’ai des amis bagnolistes !
Ô rage ! Ô pochoir ! Ô peinture ennemie
Ne suis-je donc bitumé que pour cette infamie ?
Traces blanches d’un travail ordurier
De nuit, pictos et panneaux posés !
Semoy, qu’avec respect toute l’agglo mire,
Ce moi, qui dans la feuille locale s’admire,
L’ensemble des grincements de pignons est à retrouver ici (>fr-becancaneries)
Pour le plaisir d’enjailler cette veille de fête de la musique, 3 morceaux de Frédéric Fromet pour chacun des 3 finalistes.
Pour le Tigre de Beauce :
Gimme ! Gimme ! Gimme ! (Un vieux schnock, un réac)
Pour l’Opposion de Jean le petit :
Make our planet great again
Pour le Sage des hôtels :
Rien à carrer !
Rien.
À Orléans rien n’a été fait pour le vélo, en même temps, avec une « oppositude » qui touitte — c’est mieux que rien — avec des photos des réalisations… à París, nous comprenons vite où se porte l’imaginaire de ces gens-là. Le jour où ils, et elles, poseront leurs VUS et rouleront un jour à vélo ailleurs que dans les serres de leurs amis et devant l’objectif d’un appareil photo, le plan vélo ne sera pas plus avancé mais la compréhension du système vélo aura non seulement changé de braquet, mais en plus, les élu⋅e⋅s appuieront sur les pédales.
Au regard des prétendant⋅e⋅s aux élections à venir, l’amour-propre des perdant⋅e⋅s de 2020 semble avoir été nettoyé d’un coup de masque — opportunément — tombé depuis 2 jours .
Ils & elles se (re)présentent, parfois avec les mêmes promesses — les promesses, les promesses, cela n’engagent que… — parfois en s’opposant à des personnes qui étaient dans la même équipe aux municipales, parfois après avoir changé de parti ou d’étiquette, enfin, après avoir retourné sa veste…
Votre serviteur se gardera bien de faire un commentaire sur « les promesses de millions de kilomètre de “piste cyclable” » de la région au canton.
L’objectif des cantonniers c’est de passer à la caisse en attendant d’être petit marquis à la place du petit marquis, en toute servilité partisane : tu me refais la salle des fêtes et je signe pour ton pont !
J’avais commis ce jeu de mot… laid :
Orléans – capitale qui regarde l’entrain cyclable passer
Pour Orléans, rien pour l’instant n’est proposé, mais cela ne veut pas dire que rien ne sera proposé, voir que rien « de bien » ne sera proposé aux roues encore confinées des cyclistes du quotidien.
Après moult palabres, probablement sur proposition/obligation du préfet Bamboche, des coronacouloirs et des coronapistes ont été peintes comme autant de traces jaunes dans un slip pas propre.
Bref, c’est « mieux que rien », pour ne pas dire « médiocre », mais au départ de la gare de Fleury en allant à l’assaut des châteaux de la Loire, les milliards de touristes attendus risquent d’avoir une première image bien peu avenante de la mégalopopole ; ils, et elles, n’ont pas fini de ouin-ouiner sur Putagram©.
« Je souhaite une renégociation avec le délégataire. Quand vous allez bosser le matin sur les zones d’activité, vous ne prenez pas votre vélo. Je veux que demain il y ait des lignes de bus. Je souhaite l’extension des lignes de tram et de nouvelles lignes de bus pour desservir ces zones d’activité… »
SG
Et que l’on ne dise pas que nous ne proposons jamais rien :
D’une vélorution « cap à Saran », le chemin a donc évolué en un trajet d’étude à destination des élu⋅e⋅s, des responsables politiques, décideurs, techniciens, (ces 2 notions sont également valables au féminin).
Rien de nouveau… à nouveau.
Ah si, la trace jaune a été repeinte en blanc — « 5 millions de nuances de blanc » est un titre à sortir en librairie par un auteur local — et les laids potelets qui faisaient très « #saccageOrléans », ce qui la fichait mal pour une ville à l’extra-droite, ont été dégommés.
Ils étaient laids, certes, mais protecteurs. La rumeur locale laisse entendre que des séparateurs vont être installés. Adepte des prédictions (je dresserai un jour un bilan), je prédis que avec beaucoup de malchance, nous allons avoir droit à ça :
Des « séparateurs à carapace zébrée » de marque Zebra ont fait leur apparition en bordure de la piste cyclable de la rue John-Savage, à Bromont. Une première au Canada, affirme la municipalité.
À Pau, il y en a qui… (Article payant) ont glissé.
Samedi 19 juin 2021, vélorution :
La bicyclette n’est pas seulement une activité sportive ou de voyage, c’est un formidable moyen de déplacement.
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