Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Normalement, le mercredi c’est traduction chez J-à-V (>fr), mais voilà, sous un prétexte de congés, de soleil — bin voyons, avec ce qu’il est tombé depuis peu —, de 2 articles traduits la semaine dernière, ce mercredi, à 20h00, rien, c’est relâche. Le champ est donc libre pour mon cybercahier.
Petit billet qui parlent des parcs de stationnement pour vélo, des parcs surveillés.
Sérieux, le type raconte n’importe quoi depuis qu’il a reçu ses 2 piqures — vélo & piquouses ont souvent fait étrange ménage — et depuis qu’il teste sa monture montée en mono-vitesse. C’est celui de l’histoire du « monolithe » dans la forêt d’Orléans dont j’avais traduit l’appel. Depuis son passage à la monovitesse, il est allé en pèlerinage à Germigny et aux eaux bleues de Tavers pour se laver de quelques chimistreries. Il a beau être un pote, il commence à déconner un peu là 😀
Il risque de finir pire que le con-complotiste du journal local qui voit des lumières « étranges » et entend des sons « mystérieux »… probablement après l’ingestion de quelques substances dont on préfère qu’elles lui bouffent son neurone à lui.
Petit article qui explique que l’électrocyclette est un formidable outil de transition pour limiter la pollution des villes, bien plus efficace que les électrautomobiles. L’article se termine en disant que cela fait bouger le corps et rend les gens heureux.
À 20h00 panique au cintre, donc un billet sur Fleury, pour éviter de dire encore du mal sur une ville sous domination du Parti Capitaliste Franchisé, un billet très court, sur les dernières trouvailles censément être cyclable.
Petit plaisir que de rappeler à la dame pipi attachée à la peinture sur trottoir comme les crottes au cul des chèvres que tronquer une citation, c’est se mentir un peu :
Jean Jaurès, « Discours à la Jeunesse », Albi, 1903 :
[…] Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense. […]
Le tronçon de la rue Jean Jaurès, à Fleury, est plutôt agréable. Ce n’est pas de l’or et des automobilistes stationnent dans la bande alors que le grand parc gratuit est vide… bref, il ne faudrait pas laisser s’installer de mauvaise habitude, donc, quelques passages de la police pourraient peut-être garder cet équipement comme praticable, même le matin à 7h30.
Très bonne idée que d’avoir supprimé une file de stationnement pour créer une bande cyclable — double sens vélo uniquement — et élargir les trottoirs.
Il n’y a pas d’ironie dans mes propos, c’est bien. J’ai pris la rue le matin, le soir, même un dimanche pour voir si l’équipement était respecté, et, du haut de mon guidon, cela le semble.
Il y a seulement que les conducteurs ont un peu tendance à rouler dans la bande au niveau des poches de stationnement. De plus, il est dommage de ne pas avoir repris la seconde partie de la rue — de la rue Anatole France à la bibliothèque — pour ôter ce tronçon de bande peinte en double-sens (et agrandir le trottoir, supprimer les bordures pour donner envie de stationner son vélo à la bibliothèque…).
Un dernier petit mot sur l’appel piéton de la rue du 11 novembre implanté côté rue Marcelin Berthelot, il fonctionne, rien à dire sur cela, mais il serait bien d’en installer ailleurs dans la ville :
Il y a un fumeux plan, dit « plan ça roule Carré© », du nom de l’être qui s’est mis en marche un jour et ne s’est jamais retourné ; il faut dire aussi, que 3 touittes de vierges esseulées ne font pas beaucoup de bruit dans le vide numérique.
Personne ne semble véritablement regretter la politique cyclable de la peinture, d’autant plus que tenir un pinceau, il y a un artiste en blablateries dont c’est le violon d’Ingres ; il fait ça très bien.
Rue de Curembourg, qui de l’ancienne équipe municipale — elle aussi partie pour ne peut-être plus jamais revenir — qui de la nouvelle qui croit qu’un parterre de jonquille fait la biodiversité, qui de la mégalopopole a eu l’idée de trahir le plan « vélo » qui claironnait « Orléans va se doter d’équipement de qualité, d’une infrastructure et d’un réseau cyclable » à la hauteur de sa qualité et de ses ambitions de sous-préfecture, qui a trahi ?
Autant de promessitudes votées comme un seul gruppetto par l’agglo, et pas un⋅e élu⋅e pour faire une échappée belle ; pas même l’ancienne Ségolène locale au pot de fleur « connected-embded-urbanised » n’a touitté sur le non-respect des valeurs écrites dans le dit plan « vélo ».
est-ce à comprendre que pour le centre-ville, les appels piétons fonctionnent le long des lignes claires, pour la zone, un trottoir peint fera l’affaire ?
Il faut dire que l’endroit — la rue de Curembourg — abrite un vendeur de m****, un mange-m****, un abattoir et l’hôpital psy… entre autres, on n’y promène pas son sac de marque. Nous sommes loin ici des boboteries du centre de Fleury, est-ce à comprendre que pour le centre-ville, les appels piétons fonctionnent le long des lignes claires, pour la zone, un trottoir peint fera l’affaire ?
Donc, « on » a peint dans le trottoir comme un chien y fait ses besoins, sur moins de 350m, au départ de la rue E.Zola, en direction de la promenade. Et un panneau là, un second là, et un cédez-le-passage…
Cycliste, n’utilisez pas le truc pour moins de 350m, vous allez faire un détour pour rien, pire, si vous ratez la sortie, vous allez vous casser la margoulette. L’équipement en question et en images :
Entre ça, les travaux de suppression des coronacouloirs, les travaux d’installation probable de barrières sur les voies vertes des Groues, mais rien pour enlever les trottoirs, ne rêvez pas, entre le foutage de gueule permanent d’une flopée d’arrivistes pour chacunes des rues « refaites ou rénovées » d’Orléans et son agglomération (rue du Parc, rue Landreloup, rue de Monteloup, rue du lac… liste trop longue du nord au sud, de St Jean de Braye à Olivet), le gaspillage des 5 millions annuels du micro-plan vélo est une réalité sur laquelle il faudra revenir.
Curembourg, zone de la mort dans tous les sens du terme. Ca sent mauvais, le ciel est triste, ça roule à toute allure, les infrastructures sont moches et dangereuses. Même le Pôle 45, c’est mieux.
Tristitude totale.
Je n’y pose pas mes roues.
J’aimeJ’aime
C’est surtout ancien et très mal entretenu, mais l’Agglo d’Orléans arrive à faire pire en neuf.
J’aimeJ’aime
Je constate que je suis méchamment chambré. Oui mais moi je trie mes diapos de l’île de Ré ! 😎
J’aimeJ’aime
C’est vu :
« Photos et commentaires à suivre auront donc la légèreté d’une carte postale écrite négligemment avant la glace de quatre heures. »
https://jeanneavelo.fr/2021/07/29/la-rochelle-ile-de-re-en-velo-pliant/
J’aimeJ’aime