Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Carte postale de retour de vacances pour sonner la fin de la pause limousine sous la forme de quelques diaporamas commentés en forme de cheminement le long des quelques coronapistes, et, à la recherche des éléments de/du « kintsugi » de la capitale des arts du feu.
En introduction à mon dernier billet (mars 2021) sur le réseau de coronapiste de Limoges, j’avais écrit ceci :
C’est le cas présentement dans la découverte des « coronapistes » de Limoges, après l’élan positif de la découverte, sur le chemin du retour, le jugement reste le même : au final, les équipements sont agréables, mais il faut grandement améliorer la chose, c-à-d, repeindre, sécuriser avec des potelets… et penser réseau.
Une randonneuse jaune, un peu d’attente entre 2 trains, le temps de faire un bout de chemin entre les 2 gares de la capitale limousine, le long des coronapistes pour voir comment elles ont évoluées depuis mars 2021, au moment où Orléans détruit le peu de gain représenté par 3 plots jaunes et 1 coup de pinceau.
Dans ce diaporama : la carte avec les segments colorés qui représentent les différents diaporamas, une loupe du centre et la carte du relief de l’autre cité aux 7 collines.
Dans le sens inverse des prises de vues, donc au départ du centre, cette rue relie des locaux universitaires, l’agence de l’eau, le parc des sport et le parc urbain de Beaublanc… Le diaporama (trace verte) est compris entre la rue Danton et la place Winston Churchill. La trace de peinture s’efface avec le temps. Restent les bornes jaunes pour rappeler l’équipement. Rien ne semble fait en apparence pour pérenniser la chose sur une avenue large.
Malheureusement, il y a également des traces d’un équipement des années 90 (logo « vélo » et panneau), avec des risques de confusion. Il est souhaitable que ces « équipements » d’un autre age ne soient pas la base de réflexion à un « plan de déplacement vélo ».
Trace orange sur la carte et loupe. L’endroit dessert des établissements scolaires, un jardin public, le tribunal… les halles centrales.
Le constat est le même. Circuler rue Raymond Couraud et place d’Aine est facilité par l’équipement (peinture et plots), il est même plus sécurisant que l’ancien existant (logos peints), mais les traces de peintures ont tendance à disparaître avec le temps. Le cheminement pour joindre le lycée Léonard Limosin est incompréhensible.
Le lieu n’est pas équipé de coronapiste 😉 mais faut pas gâcher, ce d’autant plus que je ne me suis pas « tapé de nouveau » la montée de la rue du portail Imbert pour rien. C’est également le chemin des éléments de/du « kintsugi » et de la librairie occitane du Limousin (>òc-fr).
J’y avais des courses à mener, il y avait également une expo, mais, mais, il n’y a pas d’arceaux dans la rue. Pas d’arceau à vélo, aucune raison d’y dépenser des euros ; la commande se fera dans une autre librairie (ou peut-être en ligne).
L’endroit dessert la mairie, la bibliothèque francophone… et offre un accès à un pont pour traverser la Vienne.
Le trajet n’a pas été roulé entièrement jusqu’au pont de la Révolution et au-delà, pour cause de train à prendre (sans oublier la terrrrrible côte). Le constat est le même que dans les autres parties de l’itinéraire, la peinture est parfois un souvenir.
Le lieu n’est pas équipé de coronapiste 😉 mais un cheminement des temps anciens se laisse deviner, de-ci delà. C’est dommage d’avoir autant de place et de ne pas faire mieux.
Le lieu n’est pas équipé de coronapiste 😉 mais j’aime monter et descendre, enfin monter présentement et faire l’inspecteur des travaux finis.
Au final, lors des travaux de réfaction de la voirie rue Locarno, la bordure du plateau se laisse passer facilement — comme quoi, quand les services techniques ne boivent plus — et une bande cyclable (étroite) a été aménagée dans le sens de la montée d’une Z30, brillante idée. Une bande quand la pente « s’inverse » aurait été bien, mais le stationnement à proximité de la gare devait être probablement prioritaire.
Le sachiez-vous ?
la mairie de Limoges paye des jeunes filles pour courir devant les touristes et devant la gare comme Audrey Tautou le fit autrefois dans la propagande d’un célèbre numéro parfumé capable d’habiller quelques blondes nuits :
Avis : ce billet est celui d’un promeneur à vélo, à la découverte des « coronapistes » dans la ville de Limoges, en aucun cas il est celui d’un prescripteur ou d’un expert.
S’il y a des conseils à prendre sur les endroits à aménager, et sur la façon de le faire du point de vue « utilisateur », c’est auprès d’une association d’usagers que cela doit être fait, et en local, c’est le rôle de Vélivélo (>fr).
Les mauvaises croûtes, si elles ne sont ni bectées par les pigeons ni emportées par les eaux usagées dans la ruelle d’une rue, ont besoin de travail pour se bonifier et devenir, qui sait, bonnes.
Présentement, il faudrait repasser un coup de peinture un peu partout, améliorer fortement la signalisation : jalonnement, indication à l’attention des automobilistes, pose de panonceaux « tourne à droite »… et développer le réseau.
La ville manque cruellement d’arceaux pour le stationnement ; le mobilier urbain n’est pas une solution (c’est officiellement interdit) et la ville gagnerait à signer un équipement simple (arceau) avec son savoir-faire (céramique).
De nouveau, une trace de peinture n’est pas un équipement, encore moins le « jalonnement ancien » fait de pictogrammes visibles de temps en temps et d’un autre temps (1990 ?).
Avec un relief qui n’est pas pour aider, Limoges part de très très loin et, je le dis de nouveau, y rouler à vélo n’est pas désagréable ; les coronapistes et coronacouloirs restent une belle surprise, mais il y a encore du boulot.
Trajet effectué en randonneuse du village à St-Junien, en TER de la gare de St-Junien à la gare de Montjovie, puis de nouveau à vélo dans Limoges de Montjovie aux Bénédictins par le chemin des écoliers.
Le « kintsugi », en dehors d’une forme d’appel à l’exotisme — c’est extrème-orientale, c’est bien — est une façon très originale de réparer la ville tout en mettant à l’honneur le savoir-faire de la cité.
« 64 villes viennent de rejoindre le réseau des villes créatives de l’Unesco, parmi lesquelles Dubaï, Le Caire, Brasilia, Le Cap et… Limoges.
Les arts du feu ont toujours brillé à la cour des grands : les émaux limougeauds rayonnant à travers l’Europe dès le Moyen-Âge et s’admirant encore aujourd’hui dans les plus beaux musées comme celui de … »
La ville donne l’emplacement des installations mais n’impose pas de parcours ; chacun⋅e découvre les œuvres à son rythme, suivant son humeur, ainsi, nous sommes « obligés » de changer de regard sur l’endroit… c’est ainsi que au moins une a été volée ;-(
La Ville de Limoges, a une longue tradition artisanale et industrielle de la porcelaine, de l’émail, et des vitraux lui valant le qualificatif de Capitale des Arts du Feu. Malgré cela, l’espace urbain de la ville portait encore peu la trace de cette identité historique de la céramique. Forte de ce constat, la municipalité a souhaité pouvoir changer cet état de fait et s’est ainsi engagée dans des projets de développement et de valorisation de la céramique.
Les photos que vous trouverez sur la toile seront toujours de meilleure qualité que les miennes, de plus, n’hésitez pas à aller à Limoges découvrir ces installations, c’est une très belle ville pour une dimanchée touristique.
Merci pour les diaporamas. L’absence (totale ?) d’arceaux dans la rue piétonne est étonnante quand même.
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Il y en a peu dans les rues en amont de la rue, trop peu autour, et pas dans la rue (surtout pratique pour accrocher un vélo et ses sacoches) 😔
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