Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Le temps d’un billet, après avoir vu en direct un bouchon de créer à un carrefour « fluidifié » par l’équipe qui roulait Carrée — pauvres automobilistes obligés d’exposer la carrosserie de leur voiture à la pluie — je tremble encore d’effroi à l’image de ces oublié⋅e⋅s de la lumière (mais qui n’avaient pas oublié le son du klaxon), après avoir vu un tramway piler — il n’y a pas d’autres mots — pour ne pas heurter un autosoliste de 60ans en VUS, quasiment devant une voiture de la gendarmerie… et des personnes en pause clope devant le tribunal, je me suis dit qu’il fallait un peu de gentillesse en ce bas monde.
Une petite série de photo des trajets de mardi dernier pour montrer une autre facette du râleur, maintenant, vous savez pourquoi il pleuviote sur l’orléanais.
Pour l’application des règles de priorité, une piste cyclable est considérée comme une voie de la chaussée principale qu’elle longe :
- aux intersections, lorsqu’une chaussée comporte une bande cyclable les règles de priorité s’imposent à tous les conducteurs circulant sur cette chaussée ou l’abordant ;
- il résulte de ce qui précède que le conducteur d’un véhicule à moteur doit respecter la priorité lorsqu’il est amené à couper la bande ou piste cyclable ;
- tout conducteur s’apprêtant à quitter une route sur sa droite ou sur sa gauche doit céder le passage aux cycles circulant dans les deux sens sur les pistes cyclables qui traversent la chaussée sur laquelle il va s’engager.
Ici c’est un trottoir déguisé en voie-verte, signalé parfois comme une, d’autre fois comme une « piste cyclable », ou encore sur un tronçon « en rien du tout », ce qui n’est finalement pas plus mal.
En images :
Les cas n°1 & 2 montrent que certains automobilistes connaissent et respectent les règles de circulation. Le cas n°3 est le plus fréquent, l’automobiliste de la voiture rouge n’a pas usé de ses freins, lui.
Pour rester en vie, il faudrait considérer l’automobiliste comme un⋅e abruti⋅e, sans foi ni loi. Cyclistes : ralentissez fortement et arrêtez-vous aux intersections pour rester en vie, surtout à Orléans !
Petite moquerie envers ce pauvre cycliste, doublé par 2 fois, qui était en danseuse dans le monticule du ravin de l’enfer 🙂
En plus d’apprendre à utiliser la bonne combinaison plateau-pignon, il ferait bien de respecter les feux car… rien ne sert de les griller, il faut pédaler à point. Cette morale est également valable pour les cyclistes qui grillent les feux et restent au carrefour dans l’attente du changement de feu. Pourquoi faire ça, pourquoi ?
On leur fait des trottoirs en dos d’âne, avec des bordures et des chicanes, et en plus, ils roulent sur la route ; si ça continue, ils vont vouloir qu’on pose nos bagnoles.
Le bon cycliste reconnaît à la couleur chiasse-de-petit-veau un équipement de merde.
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Allez, 2 comprimés de ouimélévélo générique soir et matin, et ça passera ou l’original ouimaislescyclistes©.
Ou alors, essayez la poudre de sucre, ça marche, on en donne aux animaux.
Alors qu’une automobiliste, si !
Vous me direz :
« M’voui, mais c’est un bus électrique !
– Et alors, c’est toujours un connard au volant ».
Fin du moment de grâce, demain, on attaque les films du mercredi.
Note : il n’est pas nécessaire de me donner le véritable nom de la société d’économie mixte de transport… personne n’aurait laissé l’acronyme « bible ou coran », mais il est vrai que le Tao, c’est un « truc » de chinois, c’est loin, exotique et tout le monde s’en fiche.
En attendant la fin du monde, certaines villes organisent une « journée sans voiture » pour tenter l’expérience, découvrir la vie autrement, essayer, améliorer… respirer quand d’autres font venir des bateaux sur des camions de très très très loin pour un spectacle qui pourrait avoir lieu un peu n’importe où, même sur une dalle de béton dans une cité à la Source… et là, ça aurait de la gueule.
Tellement juste.
Pour les cyclistes qui grillent les feux et s’arrêtent au carrefour, on pourra toujours leur trouver les meilleures excuses/raisons du monde, mais quoi qu’il en soit, l’automobiliste en retiendra toujours que « oui mais les cyclistes ».
Pour les chauffeurs de bus, je crois que c’est peine perdue. J’ai déjà plusieurs fois interpellé ceux qui s’étaient tankés sur le sas vélo : ils ne voient même pas de quoi je parle et je les suspecte de m’insulter copieusement une fois leur porte ou fenêtre refermées…
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